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N°4 - avril 2015 le magazine des entreprises bruxelloises Pour ou contre les subsides ? Osez le recouvrement ! Dixie Dansercoer : l'expérience polaire à l'usage des entreprises Topic Financer l'entreprise ISSN 2406-3738

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EDITO La bonne gouvernance, ça nous concerne Jamais la Région bruxelloise n’a été aussi forte qu’en 2015. Pour ceux qui rentreraient d’un long exil, coupés du reste du monde, rappelons que la 6e réforme de l’État a résolument déplacé le centre de gravité belge vers les entités fédérées. Bruxelles en ressort avec un budget augmenté de 40 % et la gestion de matières aussi fondamentales que l’activation des allocations de chômage, les titres-services, les allocations familiales, l’accès à la profession ou encore le Fonds de Participation… Bref, Bruxelles est plus que jamais maîtresse de son destin. Que faire de ces possibilités ? D’évidence, on ne gère pas une Région-Capitale aux compétences étendues, avec 4 milliards d’euros de budget, de la même manière qu’on gérait hier une sorte de « super-commune ». Il faudra – c’était l’une des revendications de notre Mémorandum – rationaliser la gouvernance bruxelloise et la rendre plus efficace. Pour exercer toutes ces nouvelles compétences, il faudra aussi travailler, au niveau régional, en concertation avec les partenaires sociaux. BECI, légitimée par un nombre de membres important et diversifié, s’impose comme interlocuteur naturel à la table bruxelloise. Elle s’affirme aussi comme l’organisation patronale incontournable pour les 35.000 entreprises actives en Région bruxelloise – plus de 100.000 avec les indépendants et les professions libérales. Pour exercer ce rôle, BECI s’est mise en ordre de bataille. Approuvé récemment par le conseil d’administration, son plan stratégique 2025 établit un nouveau mission statement ambitieux, avec quelques priorités évidentes : développer un climat favorable aux affaires, promouvoir l’entrepreneuriat, renforcer notre pertinence, nous doter de règles de gouvernance pour toutes nos décisions… Nos missions : représenter les entreprises, être un partenaire fiable dans la gestion mixte de la chose publique, produire de la connaissance, développer des projets. Et bien sûr, au plus proche des entreprises, les conseiller, les former, les accompagner… Ces objectifs, BECI s’engage à les poursuivre en gérant au mieux les moyens qui sont ceux d’une organisation privée, et qui reposent presque exclusivement sur les cotisations de nos membres. Nous les remercions ici de leur confiance. La bonne gouvernance que nous exigeons pour nous-mêmes, nous l’attendons aussi de l’ensemble des institutions et organismes publics. Or de ce côté, Bruxelles donne malheureusement l’impression de progresser à reculons ! BECI a réclamé une approche intégrée des matières transférées à Bruxelles et une gestion paritaire et transparente des OIP (organismes d’intérêt publics). À l’inverse, le gouvernement bruxellois semble privilégier l’« entre soi » politique – loin des regards critiques. Que ce soit en matière d’aménagement du territoire, de tourisme, voire, demain peut-être, de développement économique et d’emploi, cette façon d’agir va à l’encontre des principes de bonne gouvernance. Face aux multiples défis que va connaître la Région, il faut se ressaisir et ouvrir son jeu auprès des partenaires sociaux. C’est ensemble que nous pourrons résoudre les enjeux du boom démographique, du vieillissement de la population, de la qualité de l’enseignement et de la création d’emploi et de bien-être. Pas chacun dans son coin ! Thierry Willemarck, Président de BECI BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 1

SOMMAIRE Think Tank 4 6 CHAMBRE DE COMMERCE & Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil Fiche réforme de l’Etat : la loi de financement 8 Margaret Heffernan : l’art de vivre et d’entreprendre 10 Pour ou contre les subsides aux entreprises ? International 12 Cap à l’Est avec Enterprise Europe Brussels 14 Chine : comment gérer les différences culturelles 15 La Turquie : un marché de proximité Topic : financer l’entreprise 16 Le crédit bancaire n’a plus le monopole 20 Votre facture rachetée par une autre PME, en ligne 22 Crowdfunding : l’exemple du Brussels Beer Project 24 Osez le recouvrement ! 26 Quels outils régionaux pour les PME ? Entreprendre 28 Belmed, en ligne vers une résolution non judiciaire des litiges 29 Formation : vendre, ça ne s’improvise pas ! 30 BECI labellisée Entreprise Ecodynamique 33 Alimentation durable : place aux idées 34 Self-employed corner 37 Starter : Allo Nounou 38 Polar Offsites ou comment optimiser votre capital humain Community 39 L’actualité BECI en photos 45 Conseil resto : Rouge Tomate 46 News 51 Impression of a Brit 52 BECI-CCIB : PV de l’Assemblée Générale du 1er 53 BECI-UEB : PV de l’Assemblée Générale du 1er 55 Demandes d'admission 56 Agenda UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 4 A Janvier 2015 N° 00 vril 2015 Silver Economy dossier PME Le mois prochain Mai Editeur responsable Olivier Willocx - owillocx@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMIQUE ECO DYNAMISCHE ONDERNEMING LEEFMILIEU BRUXELLES BRUSSEL ENVIRONNEMENT octobre octobre 2 ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER

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SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE TOUS LES JOURNALISTES NE CARBURENT PAS AU NÉGATIF De la guerre de la presse à la bonne santé du marché du logement en passant par le MI6 des ressources humaines. | Jean Blavier Connaissez-vous l’Ecofin Club ? Non ? Cet aréopage n’a pas d’autre prétention que de réunir des gens intéressants et intéressés par le sujet économique et financier à l’ordre du jour. Je ne vous en dis pas plus, le site www.ecofinclub.be vous informera bien mieux que je ne puis le faire puisque, comme vous le savez, la guerre de l’information entre le papier et l’électronique a été gagnée par la seconde, donc perdue par le premier. est gratuite depuis qu’internet suinte du moindre laptop à 500 euros. L’électronique a gagné ? Oui. En fait non. Attention à votre portefeuille. Les banquiers ont fait le coup avant la presse : on vous propose un produit ou un service gratis pro deo, vous découvrez, vous mordez à l’hameçon, vous ne pouvez plus vous en passer et... crac, ça devient payant. Dans la presse, on appelle ça le pay wall : vous avez droit gratuitement à vingt articles du New York Times par mois, sur votre PC et même sur votre téléphone pour épater les copains. Vous voulez un vingtet-unième ? Faut payer, coco. Il n’y a que les zozos qui croient que le crédit à 0 % est gratuit alors que, comme chacun devrait le savoir, emprunter de l’argent coûte aussi de l’argent. Les ressources humaines s’épuisent Perdue ? Pas forcément. Vous connaissez l’histoire : Hitler avait promis aux Allemands que s’ils gagnaient la guerre ils rouleraient tous en Volkswagen. Ils l’ont perdue et ils roulent tous en Mercedes. Contre toute attente, il semble qu’un équilibre s’installe progressivement entre papier et électronique. Le problème, à la base, c’est que le papier est payant depuis Théophraste Renaudot et que l’électronique 4 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Je voudrais vous parler d’une institution financière dont nous tairons le nom puisqu’il est question ici de ressources humaines, cette activité dont les professionnels ont au moins un point commun avec les agents secrets : ils sont muets comme la tombe mais ils savent tout. Surtout ce que tout le monde rêve de savoir. Combien gagne le chef, par exemple. Un voyant rouge brille avec insistance sur le tableau de bord de l’institution en question : 6 % de son personnel est en congé de maladie de longue durée. Hélas, il y a toujours des accidents de santé aussi tragiques qu’injustes. Mais rien n’indique que leur taux ait sensiblement progressé. Par contre, ce qui semble bien avoir progressé, ce sont les burn-outs, les dépressions, les types qui tournent en rond et que la force centrifuge finit par rendre fous. Quel est ce monde dont les agents secrets, nom de code « HR Managers », ont pour mission de suivre la lente combustion interne de leurs semblables ? Lors d’un colloque organisé il y a quelque temps par une association soutenant les jeunes entrepreneurs, un participant vert comme l’herbe du printemps a timidement osé : « M’sieur, c’est pas dangereux de se lancer comme indépendant par les temps qui courent ? » Réponse de l’expert : « Mon jeune ami, je crois que ce qui est le plus dangereux en ce moment, c’est le poste de cadre dans une grande entreprise ». C'est le FMI qui vous le dit Ainsi donc, le marché belge du logement va bien ? Oui, malgré que The Economist, le FMI, la Banque nationale et tous les savants barbichus de la planète aient estimé sa surévaluation à 20, 30, voire 50 %. Il est équilibré, et c’est le FMI qui le dit. Après avoir dit le contraire. S’il y en a un qui ne s’est jamais départi de l’idée qu’il y avait un équilibre sur ce marché, c’est bien Eric Verlinden, le patron du groupe Trevi. Il avait intérêt à ne pas dire du mal de ce qu’il a en vitrine ? Bien sûr. Mais aujourd’hui, il pousse le chic jusqu’à ne pas faire état de sa clairvoyante constance. Chapeau. Je peux bien pourun compliment de temps en temps, non ? Ne fût-ce que pour démentir l’adage que tous les journalistes carburent au négatif. ● CORNER

SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE À CHACUN SON JOB ! Le saviez-vous ? La liste des métiers en pénurie est consultable très facilement sur le web. On y voit comment 27 fonctions sont particulièrement complexes à pourvoir, région par région. À Bruxelles, par exemple on pleure – c’est un classique – pour trouver un ouvrier qualifié, un chef de rayon ou, plus neuf, un gestionnaire de l’information sur internet. Oui m’sieur, il n’y a pas que les métiers manuels que l’on rechigne à exercer chez nous. | Michel Geyer Proposons donc, sans méchanceté aucune (quoique), à quelques-uns de nos élus de se recycler. Et du coup de libérer leurs places respectives, afin d’alimenter le trop souffrant cycle de l’emploi. Vendeur : Pascal Smet. Après avoir plus ou moins réussi à vendre la Région bruxelloise au gouvernement flamand pendant cinq ans, il tente aujourd’hui de vendre Uber & Co aux chauffeurs taxis et le chantier du viaduc Reyers à tout le monde. Pour l’instant ça rame. Mais le gaillard ne se décourage pas, ce qui est une qualité importante dans le métier. Chef de rayon : la fonction siérait à Rudi Vervoort. Mais on ne résiste pas à l’envie de la proposer aussi à Joëlle Milquet. Après tout, être « chef » c’est son truc. C’est d’ailleurs ainsi que l’appellent ses collaborateurs et même – selon les mauvaises langues – ses collègues de gouvernement. Installateur sanitaire : ah, que les années Dehaene sont loin. Et avec elles le mignon patronyme de « plombier ». Collons celui-là à Charles Michel. Après tout, au départ, son gouvernement était supposé se briser sur les premiers cailloux communautaires. Cela viendra sans doute mais, à ce stade, pas de trop grosse fuite et tout le monde est servi en jus. Voilà qui démontre un certain talent, d’endurance au moins. Puéricultrice : Olivier Chastel. Le Président du MR fut quelquefois, ces derniers temps, amené à taper sur les doigts d’éminents membres de son parti (Armand De Decker, Serge Kubla…), coupables d’avoir enfreint les règles légales ou l’élémentaire bon sens. Ah ! les enfants, on les aime mais on ne peut décidément pas les laisser seuls deux minutes… Boucher : Didier Gosuin, parce que la réforme des ACS lancée par le Ministre de l’emploi ressemblera à un solide coup de coupe dans le gras. Voilà pour notre dose mensuelle de fiel. De petits tacles qui ne doivent pas faire oublier le travail des intéressés et le respect qu’il forge à qui se donne la peine d’y regarder de près : technicité des dossiers, dureté des rapports de force, importance des enjeux… On n’ira pas jusqu’à dire que ça nous fait pardonner à Laurette Onkelinx son auto-proclamation à la tête du tourisme bruxellois. Ou que cela efface notre sourire face aux grands écarts que doit faire Vincent De Wolf, lequel est parfois bourgmestre, parfois député d’opposiOn n’ira pas jusqu’à dire que ça nous fait pardonner à Laurette Onkelinx son autoproclamation à la tête du tourisme bruxellois. tion, parfois soutien loyal de la majorité fédérale... Après tout, tout cela fait partie du jeu politique. Un jeu cruel, aux règles pas toujours nettes. Mais tellement passionnant. Rendez-vous dans un mois ! ● Créez votre entreprise en 45 min. chrono ! Rendez-vous personnalisé et gratuit à notre guichet d’entreprise au J Numéro d’entreprise J TVA J Caisse d’assurances sociale CORNER 02 643 78 09 J Mutuelle J Assurances www.beci.be/guichet BECI - Brussels Business - janvier 2015 5

THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT La loi de financement Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e Pour vous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. Principe de responsabilisation L’un des aspects de la réforme, avec la nouvelle Loi Spéciale de Financement (LSF), consiste en l’autonomie fiscale accrue des Régions via l’impôt des personnes physiques (IPP). Globalement, la logique de redistribution de l’État fédéral diminue au profit d’une logique de responsabilisation via des ressources propres. Ce principe de responsabilisation des Régions n’est pas neuf. Ainsi, depuis 1989, les dotations étaient déjà redistribuées par le fédéral aux Régions selon le principe du « juste retour », tenant compte de la contribution à l’IPP, avec certains correctifs. Dans ce cas, les revenus de la Région étaient déjà fonction des revenus de ses habitants. Ce principe de responsabilité est amplifié : l’entité réalisant des efforts est récompensée. Les Régions et l’IPP Avec la nouvelle LSP, la dotation IPP au sens strict des Régions (10,7 milliards en 2014), est remplacée par des recettes d’additionnels à l’IPP. La symbolique est importante : pour une partie de l’impôt, la dotation du fédéral est remplacée par un impôt propre. En 2015, les recettes d’additionnels à l’IPP pour les trois Régions sont estimées à 11,75 milliards. Comment seront-elles perçues ? En levant, sur l’impôt fédéral, des additionnels régionaux par tranche d’impôt, et ce, en respectant la progressivité. En bout de course, l’avantage fiscal par contribuable ne peut dépasser 1.000 euros par an. Le volume des dotations Pour les compétences « emploi » transférées, l’État fédéral accorde une dotation à chacune des trois Régions. Pour 2015, leur ensemble devrait se chiffrer à 2,64 milliards. À noter que, dans le calcul de répartition, intervient la prise en compte des recettes IPP maintenues au niveau fédéral. Plus les habitants d’une Région génèrent des recettes fiscales, plus le fédéral reversera des recettes à cette Région, via la dotation. Même principe pour la dotation « dépenses fiscales » (une enveloppe globale estimée pour 2015 à 1,83 milliard) et pour la dotation « autres compétences régionalisées » (évaluée pour 2015 à 896 millions d’euros). Mais ces estimations ne présagent encore en rien de la manière dont les nouvelles compétences vont être exercées. Dans les 10 ans à venir Comment le budget de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC) va-t-il évoluer dans les 10 ans qui suivront la 6e des Cahiers économiques de Bruxelles, la réforme améliore les perspectives budgétaires de la RBC et de l’État fédéral, contrairement aux autres entités fédérées. En RBC, les recettes supplémentaires dépasseront chaque année les dépenses supplémentaires, ce qui affectera favorablement le solde primaire. Toutefois, la réalisation ou non de ces prévisions dépendra de la manière dont les nouvelles compétences seront exercées - spécialement en matière d’emploi, qui aura inévitablement un impact plus important sur les recettes futures de la Région. Pour le traduire plus directement : à taux de chômage élevé, moindre financement. Avec un taux d’emploi à Bruxelles d’à peine 55 %, on comprend l’urgence de ce chantier. 6 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 réforme de l’État ? À situation inchangée, selon les prévisions réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Vincent Delannoy L’avis de BECI • BECI soutient pleinement le principe de responsabilisation financière des Régions, qui va de pair avec l’exercice de nouvelles compétences. • En tant que « moteur économique belge » (700.000 emplois, 20 % du PIB national), Bruxelles bénéficie trop peu de sa propre richesse. Le faible taux d’emploi des Bruxellois est le principal nœud de ce problème, qui grève le financement de la Région. • Améliorer le taux d’emploi passe d’abord par l’enseignement – compétence des Communautés. BECI plaide pour une meilleure prise en compte des priorités régionales dans l’enseignement, particulièrement en ce qui concerne l’apprentissage des langues. • Pour améliorer le rendement de l’IPP, il faut aussi attirer et maintenir à Bruxelles les contribuables à revenus moyens et élevés, notamment en leur offrant un environnement de qualité : cadre de vie, infrastructures, mobilité… • Enfin, Bruxelles doit rechercher les possibilités de rationaliser sa propre organisation, en particulier dans l’articulation des compétences régionales et communales. FICHE 7

RESSOURCES HUMAINES

INTERVIEW L’art de vivre selon Margaret Heffernan Margaret Heffernan est une femme multiple : auteure, conférencière, chef d’entreprise, productrice de télévision, épouse et mère de deux enfants. Elle était récemment de passage à Bruxelles malgré un agenda chargé. Bruxelles Métropole s’est entretenu avec elle de sa vision de l’art de vivre… et d’entreprendre ! Compte rendu. Richard Hill BM : Vous avez écrit deux livres, The Naked Truth (« La Vérité Nue1 ») et Women on Top (« Femmes au Sommet »), sur l’approche féminine de l’entreprenariat et de la gestion d’entreprise. Quelle serait votre recommandation essentielle aux candidates entrepreneures : « Faites-le comme le ferait un homme », ou juste « Faites-le » ? M.H. : La seule étude sérieuse sur la différence entre hommes et femmes dans la conduite d’une entreprise est américaine. Elle suggère que les entreprises dirigées par des femmes réussissent mieux et créent plus d’emplois que celles dirigées par des hommes. Peutêtre est-ce parce que, dans les ménages américains, les femmes décident de 85 % des dépenses. Elles sont donc « dans le marché » et ont appris à repérer les carences. Il me semble aussi que les femmes se passionnent généralement plus que les hommes pour l’entreprise et qu’elles ont plus d’endurance. En outre, elles respectent la culture des entreprises qu’elles dirigent ; elles organisent et elles improvisent tout à la fois. Qui distingueriez-vous comme modèles toutes catégories pour les femmes entrepreneurs ? Deux noms en particulier : Eileen Fischer, la créatrice d’une entreprise de prêt-à-porter qui connaît un succès retentissant aux États-Unis, et Hilary Devey, la fondatrice du plus grand réseau de distribution de fret sur palettes au Royaume-Uni. Quelles sont les phases de votre impressionnante carrière qui ont le plus contribué à votre 8 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 succès comme entrepreneure : la BBC, l’écriture, vos fonctions de direction ou le processus d’entreprenariat lui-même ? Toutes. Je ne l’ai pas compris à l’époque, mais je sais repérer les gens créatifs et les laisser jouer de leur créativité. J’ai commencé à l’entrevoir en travaillant avec des dramaturges, auteurs et acteurs à la BBC. Depuis, j’utilise cette aptitude dans mon travail avec des ingénieurs et des experts en marketing dans l’industrie électronique. Je pose des niveaux d’exigence élevés mais, en même temps, j’apporte mon total soutien. Votre troisième livre, Wilful Blindness (« La Cécité Volontaire »), traite de l’incapacité humaine à accepter ou à faire front à la réalité. Selon vous, quels sont les facteurs qui contribuent à ce syndrome de « cécité volontaire » ? Avant tout, la tendance des responsables, hommes et femmes, à constituer des équipes de gens qui leur ressemblent. Nous sommes naturellement attirés par ceux qui pensent comme nous parce que nous nous sentons à l’aise avec eux. Cela fausse cependant notre perception de la réalité. En raison de nos limites cognitives, des signaux nous échappent dans le feu de l’action. L’une des plus grandes tromperies de ces dernières est l’insistance des « gourous » du management à nous rendre « multitâches ». Nous ne sommes tout simplement pas faits pour ça ! De plus, la recherche américaine montre que 85 % des gens n’osent pas exprimer leur désaccord. Si tel est le cas, il ne faut pas s’étonner que les responsables avancent à l’aveugle. 1. Les ouvrages de Margaret Heffernan n’ont été traduits ni en français ni en néerlandais ; les traductions des titres sont mentionnées à fins indicatives, ndlr. © Befocus/Full Circle

Bio express Née au Texas, Margaret Heffernan a passé une partie de son enfance aux Pays-Bas avant d’étudier à Cambridge. Elle vit aujourd’hui dans la campagne anglaise, aux environs de Bath. THINK TANK Sa carrière professionnelle a débuté à la BBC, où elle a produit de nombreux documentaires pour la radio et pour la télévision – dont une série primée, sur l’histoire des femmes au 12e siècle. Elle contribua ensuite au développement de plusieurs entreprises dans le domaine d’internet et du multimédia, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Conférencière renommée dans le monde anglo-saxon, elle est surtout connue du public comme auteure de plusieurs livres sur le management, le leadership, la gestion des talents et la place des femmes dans l’entreprise – des livres fondés sur sa propre expérience. L’un de ces ouvrages, Wilful Blindness, a figuré parmi les finalistes du Best Business Book award Financial Times/Goldman Sachs. Il a également été sélectionné l’année dernière par le Financial Times comme « l’un des meilleurs livres ‘business’ de la décennie ». Son dernier ouvrage, A Bigger Prize, aborde les dangers de notre culture de compétition et les dommages qu’elle peut causer à notre société, depuis le monde des affaires jusqu’à la vie familiale : fraudes, scandales, estompement des normes éthiques, stress, burnouts… Comment faire autrement ? Margaret Heffernan a interrogé des personnalités de multiples horizons (scientifiques, musiciens, athlètes, entrepreneurs, cadres et dirigeants…) et trouvé de nombreux exemples d’individus ou d’organisations qui ont mis en œuvre des modes de travail créatifs et concurrence vous dicter votre conduite. Les géants pharmaceutiques illustrent le danger du « suivisme ». Ils scrutent constamment leurs concurrents. Du coup, ils n’ont pas produit un seul nouvel antibiotique performant en dix ans ! collaboratifs. Des méthodes qui, plutôt que d’opposer les personnes, créent un environne ment favorable au suc cès et au bien-être. Dans votre dernier livre, A Bigger Prize (« Un Meilleur Prix »), vous dites qu’il faut suivre sa propre voie plutôt que de se préoccuper de la concurrence. Ne doit-on pourtant pas être au minimum au courant du contexte dans lequel on envisage de lancer une initiative ? Oui, bien entendu, il vaut mieux savoir ce qui se passe dans le camp d’en face, mais ne laissez pas la Vous êtes l’auteure de quatre livres et d’un cinquième en préparation (Beyond Measure – « Outre-Mesure » – annoncé pour le mois de mai). Que préférez-vous dans ce rôle de « pourvoyeuse de contenu » : la recherche, la conception ou la publication ? Franchement, j’apprécie tous ces aspects, mais ce qui reste le plus passionnant pour moi, c’est l’écriture. En fait, je n’ai encore jamais commencé à écrire un livre en sachant où il allait me mener. C’est toujours une découverte progressive. Il est à la fois intéressant et amusant de discuter d’idées pendant la phase de conception, mais j’adore la phase d’écriture et tout ce qui suit : la présentation au public, l’explication et la défense de mes idées… Vous avez vécu au sein de trois cultures différentes : américaine, britannique et hollandaise. Pensez-vous qu’elles ont, chacune à leur façon, forgé votre caractère ? Sans aucun doute. Elles m’ont appris à regarder la vie sous trois perspectives différentes au moins. En fait, il m’a fallu du temps pour passer de la langue et de la culture du Texas à celles des Pays-Bas. Mais une fois que vous avez intégré ces perspectives, vous découvrez que « l’art de vivre » en devient plus agréable encore. Dans mon cas, elles ont encouragé ma manie de poser des questions, tant à moi-même qu’aux autres ! Vous apprenez à vous demander « qu’est-ce qui m’échappe ? » Le fait de voir la vie à travers différentes lentilles vous aide à mieux vivre… ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 9 © Befocus/Full Circle

THINK TANK POUR OU CONTRE Les subsides aux entreprises ? Le Ministre bruxellois de l’Économie, Didier Gosuin, veut réformer les instruments régionaux d’aide économique. Sa ligne de conduite : « s’assurer que chaque euro dépensé le soit à bon escient ». Au fait, les entreprises ont-elles vraiment besoin de subsides ? Alain Boribon, consultant, Subsi-Conseils Dans un monde parfait, où le cadre légal et fiscal favoriserait l’entreprise, les subsides ne devraient pas exister. Aucun entrepreneur ne souhaite baser son business model là-dessus ! Mais le monde n’est pas parfait et les subsides ont donc leur utilité, surtout pour les PME et surtout dans certains domaines. Je pense notamment à l’innovation et à la R&D : c’est important, parce que les banques ne financent pas la R&D, qui est au cœur de la création de valeur. L’activité de Subsi-Conseil consiste à aider les entreprises à avoir accès aux subsides existants. En cinq ans, nous avons aidé plus de 800 d’entre elles, dont de nombreux commerces horeca. Parmi elles, je pense que deux seulement ont fait faillite, ce qui est extraordinairement peu et certainement lié à la subsidiation. Les aides permettent donc de créer et de pérenniser des emplois. Ensuite, notamment dans l’horeca, les subsides permettent de convaincre des entreprises de mettre « au clair » des activités qui étaient jusqu’alors souterraines. C’est positif et cela renforce l’économie bruxelloise. Enfin, c’est un levier politique, dans le sens où les entreprises ont souvent le sentiment d’être mal aimées des pouvoirs publics et que cela permet de montrer qu’on les aide. Il y a encore cinq ans, on ressentait cette volonté d’aider les entreprises. Aujourd’hui, malheureusement, elles ont plutôt l’impression d’avoir des bâtons dans les roues : des dossiers qui pourraient être financés ne le sont pas pour une seule pièce manquante, qu’on ne se donne pas la peine de demander – avec des conséquences parfois catastrophiques pour l’entreprise. En cas de refus, beaucoup d’entrepreneurs se découragent ; très peu prennent alors la peine de réintroduire un dossier. On comprend les contraintes budgétaires, et on ne demande pas une augmentation des subsides, mais il faudrait écouter davantage le terrain. Il y a un vrai problème d’accompagnement. Pourtant, il ne manque que très peu de choses pour être proactif et bienveillant. Au final, c’est de la plus-value et de l’emploi pour Bruxelles. Floriane de Kerchove, directrice d’Agoria Bruxelles Nous ne sommes pas opposés par principe à toute forme de subside, mais nous pensons que, dans une large mesure, il serait à la fois plus efficace et plus simple d’alléger la fiscalité sur les entreprises. Beaucoup de subsides présentent un effet d’aubaine : ils financent des investissements que l’entreprise aurait de toute façon consentis ; en d’autres mots, ils n’ont pas d’effet de levier pour l’activité économique. Par ailleurs, ils ne s’adressent qu’aux PME. Les grandes entreprises ne peuvent pas en bénéficier comme c’est le cas en Flandre et en Wallonie (pour des investissements stratégiques). Enfin, ils sont assez lourds à gérer et fortement conditionnés : il faut élaborer un dossier ; les délais d’octroi peuvent être longs ; il y a des justificatifs à fournir ensuite… Agir sur la fiscalité, à hauteur équivalente, serait beaucoup plus simple pour les entrepreneurs comme pour les pouvoirs publics. Il y a d’ailleurs un vrai déséquilibre à corriger, qui est défavorable à Bruxelles : la fiscalité des communes bruxelloises est en effet deux fois plus lourde que celle des communes voisines des deux Brabant – et cela explique en partie que certaines entreprises quittent Bruxelles pour la périphérie. À cet égard, les subsides n’ont probablement qu’un effet très limité : quand une entreprise choisit son lieu d’implantation, la fiscalité est un critère beaucoup plus important que les aides éventuelles qu’elle pourrait obtenir… Cependant, nous estimons que les subsides doivent être maintenus, voire développés, dans deux domaines. C’est d’une part l’innovation, parce qu’elle est liée à la prise de risque, qu’elle est le moteur de la croissance future et qu’il s’agit d’un enjeu stratégique au niveau bruxellois, au niveau belge et européen. D’autre part et pour des raisons similaires, ce sont les projets stratégiques liés à la formation. Là, il y a un véritable effet de levier qui justifie les aides. 10 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Donnez-nous votre avis :

Initiation ? Compétition ? Inscription sur www.beci.be Peugeot & BECI Golf Trophy 21 05 2015 Networking on the green!

INTERNATIONAL Cap à l’Est ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Du côté du soleil levant, six républiques de l’ex-URSS entretiennent depuis quelques années un partenariat avec l’Union européenne. Vous êtes déjà actif dans ces pays ou vous envisagez de le devenir ? Les programmes de l’UE peuvent vous aider à financer vos projets. Enterprise Europe Brussels (EEB) leur a récemment consacré un séminaire. Emmanuel Robert A rménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie, Moldavie, Ukraine : six pays, aux confins orientaux de l’UE, qui représentent ensemble un territoire de 75 millions d’habitants pour un PIB d’environ 320 milliards d’euros. Des pays dont les difficultés actuelles (retard économique, manque d’infrastructures…) sont autant d’opportunités de développement et qui présentent tous, à moyen terme, des perspectives de croissance supérieures à la moyenne européenne. D’autres programmes européens offrent d’importantes possibilités de financement dans les pays de l’Est. C’est le cas d’Horizon 2020 pour la recherche et le développement, doté de 80 milliards d’euros pour la période 2014-2020 et dont un pan entier est consacré aux pays voisins de l’UE. Comme le souligne Stéphane Joiris de Caussin, directeur d’EU Vox, Horizon 2020 ne se limite pas à la recherche fondamentale ou appliquée. Le programme peut également financer le lancement de nouveaux produits ou services, les études, la collecte d’information sur les marchés… Autre programme européen, Connecting Europe Facility (CEF) est destiné à l’interconnexion des infrastructures entre les pays européens et avec leurs voisins : énergie, transport, télécommunications… Enfin, on peut également évoquer le programme Erasmus+ pour l’éducation et la jeunesse, dont un volet est également consacré aux échanges internationaux. Dans le cadre de sa politique de voisinage, l’Union européenne a conclu avec eux, en 2009, le Partenariat oriental, souligne Anita Ryczan, représentante de la Commission européenne lors du séminaire. Objectif : soutenir leur développement économique, social et politique, au profit de la paix et de la prospérité partagées – bref, la concrétisation du soft power européen via le financement, à hauteur de plusieurs milliards d’euros, de multiples programmes de coopération : réformes administratives, développement rural, éducation, justice, etc. Les entreprises tiennent évidemment une place importante dans ce vaste projet, que ce soit dans le cadre de marchés publics auxquels elles peuvent prétendre, ou via le financement de dossiers éligibles, notamment en matière de recherche & développement, d’énergie, de transports, d’éducation ou de formation… Matin Hasanov, consultant spécialisé, a présenté les possibilités des programmes EuropAid (instruments d’aide extérieure de l’UE). EuropAid publie régulièrement des appels d’offre pour les marchés de services, fournitures et travaux, ainsi que des appels à proposition – ces derniers s’appliquant aux projets « non lucratifs » qui, dans une certaine mesure, peuvent aussi concerner les entreprises. 12 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Pour les PME aussi Dans quelle mesure les PME peuvent-elles bénéficier de ces aides ? Les réponses sont multiples. Dans le souci de favoriser le développement des PME, l’UE s’est efforcée d’abaisser le seuil d’accès à ses programmes. Les appels d’offre ne concernent pas forcément de grands projets et nombre d’entre eux sont à la portée des PME. Ces mêmes PME peuvent aussi être concernées de manière indirecte, comme partenaires d’entreprises plus grandes. Enfin, comme le soulignait Elvina Garayeva, consultante de JWA Funding, venue présenter les programmes des institutions financières, il existe aussi beaucoup de possibilités de financement au niveau local, via les banques soutenues par la BEI. Les difficultés de terrain ne doivent pas être sous-estimées – sans même parler du conflit armé en Ukraine, qui a momentanément gelé les programmes dans ce pays – mais, si l’on veut s’implanter et se développer à l’Est, c’est probablement maintenant qu’il faut le faire. ● Vos prochains rendez-vous B2B Enterprise Europe Network : 17 et 18.06.2015 Greater Region Business Days - Luxembourg 3 au 5.06.2015 Mission for Growth - Taiwan Info : Jean-Philippe Mergen, jpm@beci.be, 02 210 01 77 R.A.

07 05 2015 HEY S E L PALA IS 1 0 www.exportday.be • Marketing • Logistique • Interculturel • E-Commerce • Financement UE • Canaux de vente • Incoterms • Loi internationale • Focus sur les pays : Afrique, Brésil, Chine, France UNE JOURNÉE REGR OUPANT : • 16 ateliers & conférences • des sessions de coaching personnalisées • des rendez-vous B2B (Synergy Day) • des exposants • des moments de networking 2015 Région de Bruxelles-Capitale Région de Bruxelles-Capitale 2015

Chine : comment gérer les différences culturelles Pourquoi éprouvez-vous certaines difficultés avec vos partenaires chinois ? Parce que ceux-ci raisonnent et agissent en fonction d’une culture et selon des codes qui vous échappent. Jialin Zhang, consultante spécialisée, nous donne quelques conseils utiles avant de commercer avec les Chinois et ainsi éviter de sévères déconvenues préjudiciables au business entre les deux parties. Guy Van den Noortgate V oilà déjà 35 ans, la Chine entamait sous la houlette de Deng Xiaoping une série de réformes économiques qui, en l’espace de trois décennies, allaient faire de l’Empire du Milieu un acteur de premier plan de l’économie mondiale. On pourrait croire qu’aujourd’hui les entrepreneurs qui travaillent avec les Chinois sont bien conscients des différences culturelles existant entre l’Europe et la Chine, et évitent ainsi malentendus et impairs dans leurs relations commerciales. Il semble bien que ce ne soit pas le cas. Que du contraire, à en croire Jialin Zhang, Chinoise établie depuis plus de dix ans en Belgique, où elle a fondé le bureau China Expansion Consulting. Priorité aux relations et au réseau « D’abord, il convient de bien appréhender la différence qui existe entre un esprit chinois et un esprit occidental », explique-t-elle. « Le premier a une vision globale, entière, d’un sujet, et manque de perfectionnisme, alors que le second a une vision analytique centrée sur les détails. En termes d’écoute, les Occidentaux sont attentifs à ce qui est exprimé, au contenu, alors que pour les Chinois, c’est la manière qui dont sont exprimées les choses qui importe. Le langage corporel est primordial. Enfin, l’Occidental avance étape par étape sur base d’un agenda alors que le Chinois a une approche multitâches sans planning strict. Ainsi, il n’est pas rare qu’un Chinois annule au dernier moment un rendez-vous prévu de longue date au grand dam de son interlocuteur.» Si le networking est chez nous une manière parmi d’autres de rencontres et d’échanges, c’est selon Jialin Zhang, 14 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 « l’essence même de la culture chinoise. Si vous ne maîtrisez pas ce point, vous ne pourrez pas réaliser correctement des affaires avec des partenaires chinois ». Voici quelques conseils prodigués par la consultante pour éviter les impairs : • Les contacts se font sur base de recommandations. Ne cherchez pas à contacter directement un interlocuteur sans avoir été mis en relation au préalable ; • La communication est orale. Le téléphone sera toujours plus apprécié que les mails. N’hésitez pas à vous rendre en Chine ; • Investissez et prolongez vos relations par des déjeuners ou dîners afin d’établir un climat de confiance ; • La confiance est difficile à gagner mais quand elle règne, les opportunités se développent. C’est pourquoi, plus qu’ailleurs, le business en Chine est avant tout une affaire de personnes. Ne pas perdre la face « La communication en Chine est un art », assène Jialin Zhang, qui indique que les difficultés avec un fournisseur chinois peuvent rapidement survenir et qu’il convient de ne pas blâmer votre fournisseur afin de lui éviter de perdre la face. C’est d’autant plus compliqué et délicat que « par respect, un fournisseur ne vous dira jamais qu’il n’a pas compris », note-t-elle. Avouez que ce n’est pas simple, même quand on est averti. « Dans le même temps, les fournisseurs chinois sont extrêmement flexibles et ils se couperont en quatre pour trouver une solution. Pour travailler avec les Chinois, il faut avoir un esprit ouvert et accepter les différences qui existent », conclut-elle. ● R.A.

INTERNATIONAL La Turquie : un marché de proximité La Turquie a connu un ralentissement de sa croissance ces derniers temps mais ce grand pays n'en affiche pas moins une progression de PIB assez exceptionnelle et demeure un lieu où les opportunités d'affaires sont nombreuses et, surtout, réalisables. M. Sabih Akay, actuel responsable du bureau économique et commercial de Bruxelles Invest & Export à Istanbul, nous en parle. Propos recueillis par Didier Dekeyser Une mission économique aura lieu du 26 au 30 mai ; quel est l'intérêt d'y participer ? Sabih Akay : La prochaine mission ciblera Istanbul et Bursa, extraordinaires hubs d'activités économiques qui assurent à eux seuls près de 80 % de la productivité du pays ! Cela signifie que notre mission amènera les entrepreneurs bruxellois au cœur du miracle économique turc ! C’est une opportunité à ne pas rater, d'autant que nous serons accompagnés par Mme Jodogne, Secrétaire d'Etat bruxelloise en charge du commerce extérieur, et que nous rencontrerons trois personnalités politiques de premier plan, à savoir les maires d'Istanbul, de Bursa et de Beyoglu (qui, à eux trois, sont à la tête de près de 20 millions d'habitants !), ce qui facilitera grandement la conclusion d'éventuels accords. Par ailleurs, notre séminaire de préparation des entrepreneurs avant mission leur permettra de prendre connaissance des codes de conduite commerciaux appropriés. Bref, les atouts sont dans notre jeu et pour qui s’intéresse au développement de son entreprise, c’est l’occasion idéale : les inscriptions sont ouvertes ! (www.invest-export.irisnet.be/web/export/-/ turquie-mission-economique-26-30-mai-2015). Mais on pourrait citer aussi la pétrochimie, l’agro-alimentaire, l’industrie du bois, la construction de machines, etc. Le pays étant encore en développement accéléré et ayant de grandes ambitions internationales, des travaux d’infrastructure impressionnants sont en projet ou en cours et, là aussi, malgré le développement qualitatif de l’expertise turque en certains domaines, il y a beaucoup de possibilités d’affaires pour nos entreprises qui ont un know-how reconnu dans ce genre de travaux. Pour ne citer que deux « chantiers », il faut évoquer la construction du troisième pont sur le Bosphore, projet pharaonique qui requiert des savoir-faire hors du commun en génie civil, ou la construction du troisième aéroport d’Istanbul à laquelle est affecté un budget de cinq milliards de dollars ! Et autour de cela graviteront bien évidemment tous les travaux annexes à ce genre de projet, comme l’informatique, la signalisation, l’éclairage, la sécurité, etc. Le pays est-il ouvert à l’accueil de nos entreprises, notamment lorsqu’il s’agit de marchés publics comme l’aéroport ? Bien sûr ; mais comme souvent en matière de marchés publics, il est conseillé de s’allier avec une entreprise locale. Nous pouvons assister les entreprises pour trouver le bon partenaire. Le droit turc est-il adapté à nos usages commerciaux ? Oui, assez bien, car le droit turc présente beaucoup de similitudes avec les systèmes de droits appliqués en Europe dont il est dérivé. Dans le contrat d’affaire, il vaut mieux prévenir en se référant à des lois internationales ; il faut être attentif aux méthodes de résolution d’éventuels conflits, etc. Mais il ne s’agit là que de règles de bon sens qui doivent s’appliquer dès lors que l’on commerce à l’extérieur de ses frontières. Le 1er août 2015, Mme Mortier succèdera à M. Akay comme attaché économique et commercial de Bruxelles Invest & Export à Istanbul. La participation de secteurs particuliers estelle souhaitée ? Quels besoins de l'économie turque nos entreprises pourraient-elles satisfaire ? La mission est multisectorielle car cela correspond à la grande diversité d’industries que comptent les zones que nous visiterons. Il y a évidemment des secteurs proéminents, comme à Bursa où l’industrie automobile est extrêmement forte avec la présence des plus grands constructeurs et de tous les sous-traitants qui œuvrent en synergie avec eux ; ou encore le textile, domaine dans lequel la Turquie excelle. Y-a-t-il des restrictions aux échanges avec la Turquie ? Le pays a conclu avec l’Union européenne un accord d’union douanière qui autorise les échanges sans restrictions douanières, quotas, préférences. Cet accord performant explique pourquoi de si nombreuses entreprises du monde entier ont fait de la Turquie leur principale source d’approvisionnement et de production. ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 15 R.A.

Le crédit bancaire n’a plus le monopole FINANCER L’ENTREPRISE Par contrainte – les banques prêtent de plus en plus difficilement – mais aussi par opportunité – l’internet amène de nouvelles façons participatives de consommer mais aussi d’investir –, nombre de PME débutantes ou confirmées explorent de nouveaux modes de financement. Le crowdfunding a le vent en poupe, tout comme le business angeling. U ne vaste étude au niveau européen publiée en février1 par la Judge Business School de l’Université de Cambridge, en collaboration avec le consultant EY, l’a confirmé : les formes de financement alternatives, en ligne, pour les entreprises ont la cote. Pas seulement le crowdfunding sous ses différentes formes, qui monopolise l’attention médiatique, mais aussi les prêts entre particuliers (P2P lending), encore peu connus en Europe continentale. La frilosité des banques depuis la crise financière, mais aussi l’apparition de nouveaux canaux internet qui facilitent la mise en relation entre ceux qui ont l’argent et ceux qui en ont besoin, sont propices au développement de nouveaux modes pour lever des fonds. 7 milliards en 2015 Basé sur le sondage de 255 plateformes de crowdfunding ou d’intermédiation en ligne en Europe, notamment auprès de CrowdIn et Look&Fin en Belgique, l’étude de Cambridge indique que la « finance alternative » a grandi de 144 % en 2014, pour atteindre près de 3 milliards d’euros. La Grande-Bretagne se taille la part du lion : le poids de ce marché est estimé à plus de 600 millions d’euros, avec une croissance moyenne de 115 % sur ces trois dernières années. La Belgique est pour l’instant en queue de peloton (voir graphique page suivante), même si un mouvement de rattrapage semble amorcé. À un tel rythme de croissance, le marché européen de la finance alternative en ligne devrait atteindre 7 milliards d’euros en 2015 (plus de 1,3 milliard sans la Grande-Bretagne). C’est le prêt P2P à des fins de consommation personnelle qui est de loin la première forme de financement Olivier Fabes alternative, en termes de volumes. Pour ce qui est du financement à des fins professionnelles, c’est le crowdfunding basé sur la récompense (généralement, l’investisseur reçoit des produits en avant-première, des éditions spéciales, etc.) qui occupe le haut du pavé, suivi du prêt de particulier à particulier et le crowdfunding basé sur une prise de participation. Les auteurs de l’étude pointent qu’avec le temps, ces nouveaux modes de financement en ligne deviennent de moins en moins « alternatifs », en ce sens que des investisseurs institutionnels et les banques par exemple s’y intéressent de plus en plus. Complémentarité Une évolution qu’Olivier de Duve, cofondateur de MyMicroInvest, la principale plateforme de crowdfunding en Belgique, constate également : « Plus que concurrents, nous sommes en fait très complémentaires avec les modes de financement traditionnels. Il arrive de plus en plus que les banques conditionnent un crédit à une PME si celleci renforce ses fonds propres. Et elles suggèrent ellesmêmes de procéder à un crowdfunding. A l’inverse, les jeunes entreprises qui ont déjà réalisé un crowdfunding ont plus de crédibilité pour aller frapper à la porte des banques. » Ce n’est pas pour rien que MyMicroInvest a signé des partenariats avec BNP Paribas Fortis et Keytrade Bank ces derniers mois. La plateforme de crowdfunding belge a réalisé 16 opérations de financement participatif sur l’ensemble du pays en 2014, pour un total de 3,3 millions d’euros. Soit une 1. Moving Mainstream. The European Alternative Finance Benchmarking Report, Robert Wardrop, Bryan Zhang, Raghavendra Rau and Mia Gray, février 2015, disponible en ligne sur www.jbs.cam.uk.co. 16 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015

VOUS CRÉEZ UNE ACTIVITÉ À FINALITÉ COMMERCIALE… • Vous devez passer un examen pour prouver vos capacités entrepreneuriales ? • De nationalité non-européenne, vous avez besoin d’une carte professionnelle ? Adressez-vous à votre administration régionale. Plus d’informations sur www.bruxelles-economie-emploi.be.

TOPIC « Nous sommes étonnés de la diversité de profils des entreprises qui réussissent de belles levées de fond sur notre plateforme. C’est très difficile d’épingler un secteur de prédilection. Ce sont plutôt des sociétés de produits, mais il y a aussi de beaux succès dans les services. La seule constante, c’est le côté émotionnel. Chaque entreprise a une histoire qui parle aux investisseurs », explique Olivier de Duve. Des financements à la carte Impulse, l’agence publique bruxelloise dédiée au soutien à l’entrepreneuriat, a fait le total des financements obtenus en 2014 par les jeunes entreprises à potentiel qu’elle a accompagnées. Des 46 dossiers concernant directement une recherche de fonds, il ressort que le crédit ne pèse plus que 50 % dans le « mix de financements » des jeunes entreprises. Le volume de la finance alternative en ligne par habitant en Europe augmentation de 65%. Elle est surtout spécialisée dans les prises de participation (par opposition à un Look&Fin plutôt actif dans le crédit), mais s’intéresse également aux prêts (formules dites « mezzanine »), avec une prédilection pour l’immobilier. Elle a ainsi déjà cofinancé la rénovation d’un hôtel à Bruxelles, le Neufchâtel. Ce n’est pas la seule entreprise bruxelloise à avoir fait appel aux services de MyMicroInvest ; on peut également citer Domobios (solution anti-acariens), Sacriana.com (vins en ligne) ou Belgibeer. Les différentes sources de financements obtenus se répartissent comme suit : 50 % sous forme de crédits (essentiellement bancaires), 14 % sous forme de subsides de R&D (entre autres via Innoviris) et 36 % sous forme de capital (prises de participations, investissements à risque). L’époque où un entrepreneur allait simplement voir son banquier pour amorcer la pompe semble donc bien révolue. « Comme chaque projet est différent, chaque mix de financement l'est également. Il y a quelques années, les banques osaient encore sortir du cadre strict de leur gestion de risque pour soutenir des entrepreneurs. Ça coûte cher le crowdfunding ? : Vous voulez faire partie d’un réseau d’entrepreneurs dynamiques ? Wenst u in een netwerk van dynamische ondernemers te worden opgenomen? www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ Que coûte une campagne de financement par la foule ? Chaque plateforme a bien sûr ses spécificités et tarifs. Fer de lance du crowdfunding en Belgique, MyMicroInvest demande autour de 4.000 euros de frais juridiques pour l’organisation d’une campagne non régulée (inférieure à 100.000 euros) et 12.000 euros pour une campagne régulée (incluant la réalisation d’un prospectus FSMA). Cela peut paraître cher pour une starter, par rapport à une levée de fonds avec des business angels, mais il ne faut pas oublier qu’une campagne de crowdfunding n’est pas qu’une opération financière. C’est aussi et peut-être surtout une opération marketing qui vise à accroître votre visibilité et acquérir du feedback de vos clients (potentiels). « Et pour les PME, le coût d’une opération de crowdfunding sera inférieur à celui d’une opération de marché relativement lourde, qui implique des frais d’avocats », souligne Olivier de Duve. Chambre de Commerce de Bruxelles Kamer van Koophandel Brussel Avenue Louise 500 Louizalaan 1050 Bruxelles-Brussel La plateforme se rémunère en fait sur l’investisseur, en prélevant au total 12 % (2 % chaque année) sur les 6 ans de la prise de participation au capital. 18 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 © University of Cambridge and EY 2015-03-05

Le business angel est tendance Le business angeling, à savoir le fait pour des investisseurs privés, souvent ex-entrepreneurs, de consacrer non seulement de l’argent mais aussi un peu de temps pour soutenir de jeunes entreprises, ne date pas d’hier. BeAngels, le principal réseau en Belgique, existe depuis 15 ans et est l’un des plus influents en Europe, mais il ne s’est jamais aussi bien porté. 2014 a même été une année record avec 20 dossiers financés, pour environ 3,3 millions d’euros. Ceuxci portent à 240 le total d’entreprises financées en 15 ans. La mise moyenne par investisseur est de 50.000 euros. Par rapport au crowdfunding, une démarche de business angeling demande pas mal de préparation pour l’entreprise concernée (pour présenter un business plan susceptible de convaincre les investisseurs), mais ne coûte pas très cher (500 euros avant de « pitcher ») et permet d’acquérir des compétences externes souvent déterminantes. En échange, l’entrepreneur doit faire preuve de transparence et être ouvert à la critique. Depuis la crise financière, le financement bancaire est devenu beaucoup plus difficile d’accès pour les entrepreneurs, qui n’ont dès lors pas d’autres choix que d’explorer des voies alternatives », expliquait récemment au Soir Rodolphe d'Udekem, expert en financement chez impulse. brussels. ● Olivier de Duve (MyMicroInvest) : « Nous sommes étonnés de la diversité de profils des entreprises qui réussissent de belles levées de fond sur notre plateforme. C’est très difficile d’épingler un secteur de prédilection. » Le « winwinlening » gagne du terrain en Flandre Chaque année, la mesure fiscale « winwinlening » convainc un nombre croissant de personnes d’investir dans des PME en Flandre. Son principe est très simple : quiconque investit à hauteur de maximum 50.000 euros dans une entreprise peut récupérer du fisc 2,5 % du montant investi. De son côté, la PME ou start-up (moins de 250 personnes et/ou moins de 50 millions de chiffre d’affaires) peut obtenir des prêts sous cette forme pour un maximum de 200.000 euros par an. La mesure vise surtout la famille, les amis ou les connaissances qui veulent apporter un coup de pouce financier à des entrepreneurs qu’ils connaissent, de près ou de loin. Le crédit a une durée standard de 8 ans, mais peut être remboursé anticipativement. Le taux d’intérêt ne peut pas être supérieur au taux d’intérêt légal, qui était de 2,75 % en 2014, et ne peut pas non plus être inférieur à la moitié de ce taux de référence. La mesure, introduite en 2006, est bien sûr soumise à un certain nombre de conditions, détaillées sur le site de la Participatiemaatschappij Vlaanderen, qui coordonne les dossiers : www.pmv. eu. Chaque investissement doit être signalé un moyen d’un formulaire en ligne. De jeunes entrepreneurs ont même créé une plateforme en ligne www.winwinnaar.be, pour mettre en relation entreprises en manque de cash et investisseurs potentiels. Sans être le raz de marée que d’aucuns espéraient peut-être, le ‘winwinlening’ progresse d’année en année. Pour 2014, quelque 1.945 prêts ont été enregistrés pour un montant total de 53,5 millions, contre 1.669 dossiers en 2013 pour un volume de 46,5 millions – soit tout de même plus de 15% d’augmentation. Le montant moyen du crédit « win-win » est de 27.500 euros. La mesure bénéficie à des entreprises de tous secteurs, avec une BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 19 prédominance toutefois du commerce (19,27%), des professions libérales et des métiers scientifiques et techniques (15,48%), puis de la construction (10,85%). La mesure a été utilisée majoritairement par des entreprises débutantes (starters de moins de 5 ans) : 1.073 prêts sur le total de 1.945. On sait à bonne source que le « winwinlening » suscite pas mal d’intérêt en Wallonie et à Bruxelles. Les discussions vont bon train, comme on dit … Avec cette mesure, la Flandre a ellemême voulu rester compétitive face à ses voisins néerlandais, qui stimulent encore plus nettement l’investissement à risque au moyen de mesures dites « Tante Agathe ». ● O.F. R.A.

TOPIC FINANCER L’ENTREPRISE Votre facture rachetée par une autre PME, en ligne La start-up bruxelloise edebex fait œuvre pionnière en Belgique avec sa plateforme d’achat-vente de créances commerciales en ligne, entre entreprises. Une formule qui a déjà fait ses preuves aux États-Unis. Son fondateur Xavier Corman nous explique pourquoi edebex est bien partie pour générer un volume de transactions pour 20 millions d’euros cette année. Olivier Fabes «V endez vos factures ouvertes et recevez l’argent en moins de 72 h » : la promesse d’edebex est on ne peut plus claire. Cette plateforme internet, sorte d’eBay de la créance commerciale, met en relation, d’un côté, des start-up ou des PME en forte croissance, des entreprises en procédure de réorganisation judiciaire ou tout simplement confrontées à une dépense exceptionnelle, et de l’autre des PME, des sociétés de management ou de services qui ont trop de trésorerie et veulent éviter de payer trop d’impôts ou tout simplement faire fructifier leur cash. Réellement opérationnelle depuis septembre 2014, après un an de tests, la plateforme a déjà vu transiter pour 2 millions de transactions rien qu’en octobre et novembre. Et les chiffres vont croissant. « Nous comptons plus de 200 utilisateurs, dont entre 25 et 30 acheteurs, pour la plupart très fidèles », explique Xavier Corman. Parce qu’edebex semble répondre à un besoin criant : « Nous donnons en fait une tournure moderne à une pratique, la lettre de change, qui existe depuis la Renaissance. Il y a encore quelques années, les banques jouaient encore ce rôle en faisant de l’avance sur facture, mais ce service a maintenant largement disparu. Les banques et un certain nombre d’acteurs spécialisés proposent encore du ‘factoring’ (ou affacturage en français) mais pour de gros volumes de factures et avec un certain nombre de contraintes, notamment de dépôt de garanties. » Xavier Corman se garde toutefois bien de jeter la pierre aux banques : « Vu les faibles marges sur les taux d’intérêt, elles ne peuvent plus se permettre de prendre des risques. Pour les crédits avec un profil de risque élevé, elles exigent de solides garanties personnelles. Ce qui stimule effectivement de nouveaux modes de financement, que ce soit via une plateforme comme la nôtre ou le crowdfunding. Nous coûtons au final sans doute plus cher qu’un crédit bancaire, mais l’entrepreneur ne doit pas hypothéquer sa maison. Et l’investisseur sait où va son argent. Une autre évolution, permise également par le crowdfunding, c’est que les nouveaux entrepreneurs acceptent de compter parmi leurs investisseurs des gens qu’ils ne connaissent pas. » 20 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Xavier Corman, fondateur d’edebex. Toutes les créances vendues sur edebex sont couvertes par une assurance en cas de défaut de paiement. La plateforme assure le suivi des dossiers, les rappels, etc., et passe le relais à l’assureur-crédit Euler Hermes le cas échéant. « Nous avons vraiment très peu de dossiers de contentieux », observe Xavier Corman. 2,75 % de frais de service Le vendeur doit s’acquitter de 25 euros de coût forfaitaire de mise en vente, puis de frais de service à hauteur de 2,75 % une fois la créance vendue, auxquels s’ajoutera le discount accordé au prêteur. « Pour ce prix, l’entreprise peut continuer à faire son business. » L’acheteur est rémunéré à raison d’un taux de 0,75 % par avance de 30 jours, ce qui fait un taux d’intérêt compris entre 6 et 9 % sur un an ; bien mieux qu’un compte en banque donc. « Les banque nous regardent avec curiosité. Nous considérons que nous sommes complémentaires. Certains banquiers, qui n’ont plus de pouvoir de décision, n’hésitent pas à nous envoyer des clients », explique Xavier Corman. Installée à l’incubateur Icab (près de la VUB), edebex emploie six personnes à temps plein plus un réseau d’indépendants. Mi-février, elle a décroché un subside de 240.000 euros auprès d’Innoviris. ●

Design: www.acg-bxl.be BRUXELLES, VILLE PORTUAIRE AU CŒUR DE L’EUROPE SITUATION PRIVILÉGIÉE Situé à cinq heures de navigation d’Anvers, le port de Bruxelles offre une accessibilité exceptionnelle à la navigation fluviale et maritime jusqu’à 4 500 tonnes. Le port est situé au centre d’un réseau dense d’autoroutes et de voies ferrées. OUTIL PERFORMANT Un terminal à conteneurs est opérationnel à l’avant-port, desservant les quatre modes de transport présents sur le site portuaire: fluvial, maritime, rail et route. Outre les terrains situés le long de la voie d’eau, le Port de Bruxelles offre 160 000 m2 d’entrepôts au centre TIR. AU SERVICE DE BRUXELLES Le domaine portuaire bénéficie d’un hinterland de plus de deux millions d’habitants et représente un poids économique important: près de 350 entreprises génèrent 12 000 emplois directs et indirects, et un trafic annuel par la voie d’eau de plus de 6,6 millions de tonnes. 625 000 camions en moins dans la ville chaque année – 97 000 tonnes de CO2 économisées chaque année www.port.brussels Place des Armateurs, 6 B -1000 Bruxelles T : +32 (0)2 420 67 00

Olivier de Brauwere, cofondateur de Brussels Beer Project (à droite, en compagnie de son associé Sébastien Morvan) : « Il faut que la volonté d’impliquer le public soit dans votre ADN. » FINANCER L’ENTREPRISE Brussels Beer Project aura bientôt sa propre brasserie Pionnier du crowdfunding en Belgique, comme source de financement mais aussi et surtout comme moteur de co-création, Brussels Beer Project se prépare à inaugurer sa propre brasserie, après avoir déjà lancé trois bières (dont la Delta) et quelques éditions limitées. La « foule » ouvre également la porte des banques, comme le confie son cofondateur, le bien-nommé Olivier de Brauwere. Olivier Fabes U ne bonne année et demie après avoir essuyé les plâtres du crowdfunding en Belgique, Brussels Beer Project est occupée à comparer les propositions de crédit de trois banques. Sans enthousiasme, car les garanties exigées sont élevées, mais au moins les portes s’ouvrent à l’entreprise cofondée par le Bruxellois Olivier de Brauwere et le Breton Sébastien Morvan. Ils devraient pouvoir produire leurs bières dans leur propre micro-brasserie sur 500 m², rue Dansaert. Objectif : 200 brassins par an, soit 600.000 bouteilles. « Les banques n’ont pas dit explicitement que le crowdfunding les rassure, mais on sent bien que cela renforce notre crédibilité », déclare Olivier de Brauwere, qui s’est lancé dans ce projet brassicole après avoir travaillé pour des multinationales, notamment Procter&Gamble. Son associé a quant à lui travaillé dans la microfinance. Mi-février, ils ont bouclé avec succès leur deuxième opération de crowdfunding « par récompense » : chaque « investisseur », en échange d’une mise de 160 euros, recevra 12 bières par an, à vie. 1.110 crowdfunders y ont participé, pour un montant de plus de 120.000 euros. Brussels Beer Project avait déjà levé plus de 50.000 euros en 2013, toujours sur une plateforme web qu’elle a créée elle-même. La « communauté » de crowdfunders sert également de caisse de résonance à la jeune entreprise, qui s’est inscrite dans une démarche de co-création. Sa bière la plus connue, la Delta, est par exemple le résultat d’un vote entre quatre prototypes. 22 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 La « foule » est souvent source d’idées innovantes ou de concepts originaux. Voici peu, Brussels Beer Project dévoilait la Babylone, une bière brassée à partir de pain frais recyclé, fruit d’une collaboration avec Coduco, Delhaize et l’atelier Groot Eiland. Les leçons Avec le recul, Olivier de Brauwere retire quelques conseils de sa double opération de crowdfunding, du moins pour ce type d’opération basée sur la « récompense » (contrairement à une prise de participation) : « Il faut venir avec un concept original et novateur. Notre idée de ‘bière à vie’ nous a valu de jolies retombées médiatiques. Le crowdfunding se généralise et juste distribuer des ‘goodies’ ne suffit plus pour attirer l’attention des investisseurs. Il faut que l’échange reste simple mais génère une vraie valeur pour les personnes, du moins si on souhaite aller au-delà de la famille et des amis. » Le crowdfunding peut amplifier une démarche marketing, mais ne suffit pas à assurer une visibilité. « Il faut se montrer par ailleurs, à des événements, faire parler de soi… Et il faut surtout que la volonté d’impliquer le public soit dans votre ADN. Nous répondons à une trentaine de mails par jour. Cela prend du temps mais cela crée aussi de la valeur ajoutée. » ●

TOPIC Osez le recouvrement ! FINANCER L’ENTREPRISE Bien des dirigeants ne prennent pas en charge leurs impayés suffisamment tôt et ne s’en préoccupent qu’au moment où ils rencontrent des difficultés de trésorerie. Pourtant, bien gérés, les soucis de ce genre ne devraient pas influencer la santé financière de l’entreprise. Vous ne savez pas comment faire ? Vous n’en avez pas le temps ? Les sociétés de recouvrement sont peut-être une solution pour vous. Gaëlle Hoogsteyn D ans de nombreuses entreprises, la gestion des débiteurs constitue un aspect sous-estimé du business : l'intérêt pour le paiement des factures dans les délais est souvent subordonné à la préoccupation de gagner de nouveaux clients. Bien des dirigeants ne prennent pas en charge leurs impayés suffisamment tôt et attendent de se trouver face à des difficultés de trésorerie pour s’en préoccuper. Jean-Marie Conter, Président de l’Institut Professionnel des Comptables et Fiscalistes agréés : « Tous nos comptables le disent : les impayés sont de plus en plus nombreux. Les délais de paiement s'allongent jusqu’à devenir une sorte de ‘crédit fournisseur’ utilisé par les entreprises pour pallier leurs problèmes de trésorerie. » Dans un contexte économique difficile, la société de recouvrement de créances peut être considérée comme un véritable partenaire capable, de par ses compétences, d’intervenir à tous les stades de la relation clients. Les études réalisées auprès des sociétés de recouvrement Conseil : avant de vous engager dans une relation contractuelle avec une entreprise de recouvrement, vérifiez son positionnement par rapport au respect des obligations légales. Le recouvrement de créances par un tiers est en effet une activité très réglementée. Le législateur a mis en place un ensemble de décrets et d’articles qui encadrent strictement cette profession et déterminent les obligations des différentes parties. Vous pouvez également choisir une société membre de l'Association Belge des Sociétés de Recouvrement (ABR) qui regroupe 15 des quelque 80 bureaux de recouvrement actifs en Belgique. « Tous les membres sont des professionnels du secteur, sélectionnés en fonction de la confiance qu'ils inspirent au quotidien au travers de la qualité de leur travail. Ils répondent à des exigences strictes en termes de structure, de liquidités et de solvabilité, et observent un code de conduite strict », assure Etienne van der Vaeren. En 2010, les 12 sociétés membres de l’ABRBVI ont retourné 176 millions d’euros à leurs clients. 24 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 annoncent ainsi près de 80 % de réussite. « La force d’une société de recouvrement est de recréer du dialogue là où il n’y en avait plus », déclare Etienne van der Vaeren, Président de l’Association Belge des Sociétés de Recouvrement. Par ailleurs, l’appel à un professionnel du recouvrement ne se fait jamais à perte : le service est financé par la créance recouvrée, la majorité des sociétés de recouvrement ne facturant qu’après encaissement du débiteur. Jean-Marie Conter : Les impayés sont de plus en plus nombreux. Les délais de paiement s'allongent jusqu’à devenir une sorte de ‘crédit fournisseur’. Externaliser son recouvrement permet de consolider la stratégie de gestion des impayés. Le simple fait de passer par une société spécialisée est efficace en soi : votre débiteur constate qu’il a affaire à un nouvel interlocuteur et qu’il s’agit d’un professionnel du recouvrement. Cela a forcément un impact psychologique. Même phénomène quand il reçoit des lettres à en-tête de ce cabinet… Jean-Marie Conter est plus nuancé : « Actuellement, la crise est telle que de nombreux particuliers et entreprises sont dans des situations financières dramatiques. Certains indépendants ne sont plus en ordre ni de cotisations sociales, ni de TVA. Alors, ce n’est pas une lettre d’une société de recouvrement qui va leur faire peur. » Est-ce utile pour ma petite société ? Il est des a priori qui ont la vie dure. Beaucoup d’entrepreneurs pensent que seules les grandes entreprises peuvent recourir à la sous-traitance du recouvrement Pourtant, et surtout dans le cas d'une PME, sous-traiter des services non centraux peut s'avérer avantageux. « En effet, dans une petite société, il est bien souvent difficile de mobiliser des collaborateurs sur le recouvrement alors que la recherche du chiffre d’affaires est la priorité. En choisissant la sous-traitance, elle peut se concentrer sur ses activités de base. L'outsourcing crée aussi la posR.A.

Les principaux avantages d'une sous-traitance : • L’entreprise peut se concentrer sur son métier de base. • Les liquidités et le fonds de roulement augmentent. • Les créances dues font l'objet d'un suivi correct, intensif, rapide et professionnel en vue d'un recouvrement optimal. • Dans tous les cas, les relations commerciales avec les clients sont respectées. • Les frais d'exploitation deviennent mieux gérables grâce aux économies d'échelle côté fournisseur. • On peut faire appel à des spécialistes sans devoir effectivement les engager. • Les entreprises de recouvrement sont contrôlées strictement par le SPF Économie. Martine 't Jampens : sibilité de tirer parti de connaissances professionnelles qui, parfois, manquent à l'entreprise », précise Etienne van der Vaeren. Une étape après l’autre Les sociétés de recouvrement de créances interviennent à différents stades mais, très souvent, les créanciers préfèrent tenter d’abord eux-mêmes une approche à l’amiable. Ce n’est en général que lorsque celle-ci a échoué que les dirigeants font appel à une société de recouvrement. « Le fait de retarder le recours à des spécialistes répond à la volonté de conserver en interne la relation commerciale par rapport au client. Mais, plus tôt ils interviennent, plus la gestion des créances sera efficace. C’est pourquoi nous avons créé un service de pré-recouvrement qui s’occupe du dossier dès l’émission de la facture. Nous travaillons aussi sur la prévention en prodiguant, par exemple, des conseils sur la manière de rédiger de bonnes conditions générales de vente », précise Martine 't Jampens, directrice générale de Contentia. « Plus la personne est endettée, plus il sera difficile de récupérer la créance », confirme Jean-Marie Conter. A défaut, l’entreprise de recouvrement doit être saisie dès que le délai de règlement arrive à expiration. Il est souhaitable pour tous les acteurs que la procédure ne dépasse pas la première phase, celle du recouvrement à l’amiable. Le cabinet de recouvrement opère à ce moment-là par relances téléphoniques, envoi de courriers, puis d’une lettre de mise en demeure si les premières tentatives ne sont pas concluantes. « Nous cherchons à récupérer les sommes dues de manière progressive, afin Etienne van der Vaeren : La force d’une société de recouvrement est de recréer du dialogue là où il n’y en avait plus. Nous travaillons aussi sur la prévention en prodiguant, par exemple, des conseils sur la manière de rédiger de bonnes conditions générales de vente. s’avérer nécessaire pour mener à bien certaines actions. Au final, ce sera un juge qui statuera sur les mesures à prendre. Comment choisir un prestataire ? Les acteurs de ce marché sont nombreux et il est préférable de faire un choix en étudiant préalablement avec attention le contexte de votre projet. Les paramètres à prendre impérativement en compte sont, d’une part, votre profil d’entreprise et vos besoins en termes de gestion de postes clients, et d’autre part, les capacités de la société de recouvrement à répondre à vos exigences. Outre des pratiques locales spécifiques, les entreprises ont des modes de gestion propres à leur domaine d’activité. « Un garagiste n’applique pas les mêmes standards de gestion qu’une entreprise industrielle ou un prestataire de services informatiques. Pour répondre efficacement aux particularités des différents domaines d’activité, des prestataires de recouvrement se sont spécialisés par secteurs », explique Etienne van der Vaeren. Cette spécialisation porte notamment sur les règles de gestion en vigueur dans la profession en question, la gestion de la relation clients et des procédures de relance, les spécificités financières et juridiques. Il est également important que l’entreprise à laquelle vous allez confier la gestion de vos créances vous apporte la preuve de son efficacité (procédures, modes d’intervention, traçabilité des échanges, etc.) et de sa performance (quantitative et qualitative). « Chez Contentia, nous mettons à la disposition de nos clients des outils numériques leur permettant de suivre l’état d’avancement de leurs dossiers. Cet accompagnement personnalisé, proposé aux PME et aux grands groupes, permet d’établir une relation de confiance durable », conclut Martine 't Jampens. ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 25 TOPIC de ménager autant que possible la relation commerciale entre l’entreprise créancière et son débiteur », atteste Martine 't Jampens. « Mieux vaut un bon arrangement qu’un mauvais procès », confirme Etienne van der Vaeren. Si la procédure à l’amiable échoue, la phase suivante est le recouvrement par voie judiciaire. L’intervention d’un autre type de professionnels (avocat ou huissier) peut alors R.A. R.A.

Quels outils régionaux pour les PME ? FINANCER L’ENTREPRISE Le SPF Finances a questionné 6.640 PME pour en savoir plus sur leur financement, notamment leur accès au crédit bancaire. Il apparaît plus difficile à obtenir qu'autrefois, surtout pour les entreprises débutantes. Mais il ne suffit pas de demander un crédit auprès d'une banque ; encore faut-il pouvoir présenter un projet structuré, rencontrer plusieurs organismes prêteurs, explorer la piste des financements alternatifs, etc. À cet effet, la Région bruxelloise propose l'assistance experte d'un organisme dédié, Impulse. Son CEO Bruno Wattenbergh nous répond. Didier Dekeyser BM : Comment et où se financer quand on est une start-up, une TPE ou une PME bruxelloise ? Bruno Wattenbergh : D’abord traditionnellement avec de bons vieux fonds propres, votre propre argent : c’est la base qui va permettre d’aller chercher des sources complémentaires de financement. On parle habituellement des 3F, les friends, family and fools. « On ne prête qu’aux riches » reste un adage pour les entrepreneurs d’aujourd’hui. Ensuite, traditionnellement, l’entrepreneur va recourir aux banques et, oui, elles prêtent encore aux entrepreneurs aujourd’hui, même si elles demandent plus de fonds propres et plus de garanties. Enfin, ne perdons pas de vue que le meilleur financement, surtout pour une startup, c’est le client ; ce sont les acomptes payés (et donc les négociations sur les commandes), c'est convaincre le client de préfinancer une part maximale des coûts, etc. —ce qui, bien sûr, n’est pas toujours possible. Notons aussi que la manière de « fabriquer » un business plan de startup ou de PME a totalement changé en dix ans : auparavant, on rédigeait un business plan avec beaucoup de fantaisies invérifiables et tout le monde trouvait cela normal ! Aujourd’hui, la règle est de formuler clairement de grandes hypothèses avant de rédiger le business plan et de mener des tests les plus proches possibles de la réalité pour valider ces hypothèses. Si l’on part du principe que le méta-objectif du plan d’affaire, c’est de diminuer le risque, je préfère une série de tests confirmant les grandes hypothèses sur lesquelles repose la viabilité du projet plutôt que 40 pages et 20 tableaux Excel rédigés exclusivement devant un ordinateur. L’entrepreneuriat est un sport de contact ! 26 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 L'agence Impulse propose-t-elle une aide à la constitution de dossiers pour obtenir des aides ou des crédits ? Oui. Nous avons deux experts financiers extraordinaires, en ce sens qu’ils sont non seulement des spécialistes du financement et du business plan, mais qu’ils voient beaucoup de projets, qu’ils challengent les entrepreneurs sur la stratégie de l’entreprise, sur son business model, etc., avant de chercher avec l’entrepreneur —et de trouver — le meilleur mix de financement. Pour vous donner une idée, en 2014, ils ont aidé 250 entreprises dans différents domaines, dont la recherche active de financement, avec à la clé près de 10 millions d’euros levés en capital, aides à l’innovation et dette, répartis entre 50 entreprises, de nombreux autres dossiers étant encore en cours. Nos analystes identifient également bien sûr toutes les aides publiques disponibles. Quid des financements alternatifs, dont le crowdfunding par exemple ? Où en est-on chez nous ? Qu'est-ce qui marche bien ailleurs et qui demeure sous-développé chez nous ? En pratique, Il y a aujourd’hui une véritable gamme d’outils de financement, même si l’entrepreneur n’est pas au courant. De là notre rôle, et celui de BECI, de pouvoir, sur la base d’un projet précis, identifier rapidement les solutions les mieux adaptées. Nous orientons des projets vers différents modèles de crowdfunding, mais ce type de financement n’est pas adapté à tous les projets ni à tous les types d’entrepreneurs. Il y a de nombreuses offres de financement alternatif ; certaines ont déjà disparu, mais c’est un phénomène schumpétérien logique…

Financement des entreTOPIC prises : quelques tendances L'étude sur le financement des PME de 20141 méthodologiquement apporte une tendance, comparative d'une situation précédente apparentée. Il faut cependant souligner que seuls 900 formulaires valides ont constitué cette enquête. Nous en relevons quelques points remarquables : • Forte utilisation du crédit de caisse : 16 % pour les PME de plus de 10 salariés, 29 % pour les microentreprises et 40 % pour les entreprises débutantes (NB : les intérêts élevés du crédit de caisse – qui vont même encore souvent jusqu’à 10 % pour les nouveaux contrats – sont considérés par les entrepreneurs comme étant d'un niveau intolérablement élevé à un moment où les taux d’intérêts sont historiquement bas) ; • Les entrepreneurs ont un manque total de connaissance au sujet de la notation que la banque leur attribue (72 % l’ignorent) ; • Dans la relation avec une banque, un bon comptable ou expert-comptable joue un rôle important ; or, assez peu d’entreprises ont recours à ce médiateur naturel ; • 40 % des entreprises n’ont déposé la demande de crédit qu’auprès d’une seule banque (52 % pour les microentreprises) ; • Seules 0,1 % des PME belges a fait appel au crowdfunding, qui a donc encore un gros retard à combler par rapport aux pays anglo-saxons et aux Pays-Bas ; • L’étude montre que les prêts du Fonds de Participation étaient très courus par les entreprises débutantes et recommande donc que les trois fonds régionaux qui le remplacent reçoivent la capacité d’action nécessaire. Beaucoup d'aides, beaucoup de « distributeurs » en RBC : rationalisation en vue ? Du côté public, la première grande rationalisation, c’est la régionalisation du Fonds de Participation, qui a vu les produits devenir moins attrayants pour les entreprises bruxelloises. Il y a un véritable enjeu à voir la Région convenablement financer l’ex-SRIB (finance.brussels) pour que l’on dispose de fonds propres publics qui puissent jouer le rôle de tremplin, ceci afin d’obtenir d’autres investisseurs et du financement bancaire classique. Une remarque qui vaut également pour Brustart. Que va nous apporter de plus ou de moins le processus de régionalisation des compétences ? Quel avenir pour les aides à l’expansion économique, les aides à la R&D ou au commerce extérieur ? Comme je le disais, le Fonds de Participation fonctionnait bien, il était contrôlé étroitement par les représentants des 1. http://economie.fgov.be/fr/modules/publications/analyses_etudes/etude_sur_le_financement_des_pme_2014.jsp classes moyennes, il travaillait à stimuler l’entrepreneuriat, en échange de l’acceptation d’un certain niveau de pertes. Il était aussi étroitement à l’écoute des besoins des entrepreneurs. Dans un contexte de financement moins large, la nouvelle filiale Brupart n’a pas pu accoucher de produits aussi attractifs que ceux du Fonds de Participation. Il est clair qu’une des priorités, c’est de donner à Brupart et à Brustart les moyens qu’ils méritent et de leur permettre de prendre des risques. À titre personnel, je préfère donner du capital avec l’espoir qu’il soit remboursé plutôt que des aides à l’investissement qui, souvent, créent la conviction d'un réel effet d’aubaine, car je crois que cet investissement aurait malgré tout eu lieu. D’une manière plus générale, toutes ces aides doivent être réorganisées globalement pour les rendre beaucoup plus souples, pour permettre à la Ministre de l’Économie, de l’Exportation et de la Recherche d’adapter chaque année, sans devoir légiférer, les types d’aide, les montants, les critères… de manière à ne pas risquer d’être en retard par rapport aux besoins des entreprises. Bruno Wattenbergh (Impulse) : « L’entrepreneuriat est un sport de contact ! » Enfin, il faudrait que toutes ces aides puissent être évaluées régulièrement avec des KPI (Key Performance Indicators) simples. Il y a certaines aides très intensives, mais connues seulement de quelques entrepreneurs. Si tous ceux qui y ont droit les sollicitaient, les budgets seraient épuisés en deux mois, ce qui revient à se poser des questions plus philosophiques sur le principe même de ces aides publiques, sans oublier que nous sommes dans un contexte de concurrence régionale ! ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 27 R.A.

ENTREPRENDRE MÉDIATION Belmed, en ligne vers une résolution non judiciaire des litiges Impliqué dans un litige commercial ? Peut-être souhaitez-vous le régler à l’amiable. Mais à qui donc vous adresser ? Jetez donc un coup d’œil à Belmed, la plate-forme en ligne du gouvernement fédéral : elle propose une résolution alternative des différends. Stef Gyssels C’ est au SPF Économie, PME, Classes moyennes et Énergie que l’on doit la plate-forme Belmed. Cet outil en ligne s’adresse aux consommateurs et entreprises qui cherchent des solutions à l’amiable plutôt qu’un dépôt de plainte ou un procès. La plupart des conflits qui opposent entreprises et consommateurs ou des entreprises entre elles se règlent en effet plus vite et à meilleur compte à l’amiable qu’avec la « méthode dure ». Et puis, la conciliation préserve les bonnes relations. On ne peut pas en dire autant quand le tribunal intervient. La Belgique a encore du pain sur la planche en matière de résolution alternative des litiges. Belmed offre deux formes d’assistance aux consommateurs et entreprises. D’une part, une information détaillée sur les raisons et modalités d’un règlement non judiciaire des litiges. D’autre part, un relevé de partenaires à qui s’adresser pour entamer le règlement d’un conflit. Le SPF Économie, PME, Classes moyennes et Énergie espère ainsi convaincre les entreprises et les consommateurs de l’opportunité d’un règlement à l’amiable, en remplacement des procédés plus agressifs de dépôt de plaintes et procès. « La diffusion d’informations utiles vise surtout à abaisser les seuils, pour que tout le monde puisse recourir aux méthodes alternatives de règlement de litiges », explique Pascale Godin, conseillère auprès du département de règlement alternatif des litiges du SPF Économie. Un succès encore modeste Ce service fédéral privilégie intentionnellement sa fonction de guide plutôt que de procéder lui-même au recrutement et/ou à la formation de médiateurs. « Nous préférons jouer un rôle d’information, en toute neutralité. Vingt-six partenaires sont actuellement disponibles. Ils peuvent, via la plateforme Belmed, être mis en contact avec des consommateurs et entreprises en quête d’une instance de règlement non judiciaire de conflits », dit 28 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Pascale Godin. Le département a donc constitué une liste de partenaires (médiateurs, conciliateurs, arbitres et ombudsmans). « Il s’agissait au départ de tiers avec lesquels nous entretenions des contacts. Nous avons ensuite cherché d’autres partenaires potentiels, notamment via le SPF Justice, qui doit agréer ces médiateurs. D’éventuels nouveaux venus ont bien sûr la possibilité de poser leur candidature. » La plateforme Belmed est active depuis 2011. Elle accueille en moyenne plus de 6500 visiteurs par mois. « Il ne nous est pas possible de savoir quel pourcentage d’entre eux trouve effectivement un partenaire via notre plate-forme. Mais nous devinons qu’une bonne part des visiteurs a consulté nos pages dans ce but », estime Pascale Godin. « Nous avons en revanche des chiffres concrets pour le second objectif : près de 1000 demandes de règlement extra-judiciaire de litiges ont été introduites dans l’intervalle. » Le succès reste modeste mais devrait s’accroître. C’est du moins l’avis de Pascale Godin : « Compte tenu des directives européennes relatives à l’ADR (Alternative Dispute Resolution, ndlr), la Belgique a encore du pain sur la planche en matière de résolution alternative des litiges, sans recours aux tribunaux. Notre plate-forme peut y contribuer. Nous nous efforçons donc d’augmenter la notoriété de la plate-forme Belmed. » ● R.A.

ENTREPRENDRE FORMATION Devenir un bon vendeur, ça ne s’improvise pas ! E-commerce, nouveaux modes de consommation… Le secteur du commerce (60.000 emplois en Région bruxelloise) est en pleine mutation et sans cesse à la recherche de nouvelles compétences. Or, le métier de vendeur semble tellement banal qu’il n’existait jusqu’à présent aucune formation spécifique en Communauté française. Lacune désormais comblée. Les explications de Bénédicte Burton, Directrice générale adjointe à l’EPFC. Propos recueillis par Gaëlle Hoogsteyn D’où est venue l’idée de créer ce baccalauréat en vente ? Bénédicte Burton : Elle est venue directement du terrain. BECI, qui est l’un de nos pouvoirs organisateurs, nous a signalé une demande pressante de ses membres de créer une formation qualifiante en vente. Ce besoin était aussi ressenti chez Comeos, porte-parole du commerce et des services en Belgique. Nous nous sommes donc penchés ensemble sur le sujet et avons rapidement constaté qu’en Belgique, il n’existait aucune formation spécialement dédiée à la vente. Les cours liés à ce sujet se résumaient souvent à un chapitre dans un syllabus de marketing et n’étaient explorés que de manière éphémère et théorique dans les écoles de gestion. Créer une formation dédiée à la vente était donc une évidence. Ce secteur est-il tellement porteur ? B.B. : En Région bruxelloise, il représente près de 60.000 emplois. La vente est par ailleurs l’un des axes prioritaires du New Deal. C’est un métier pointé par les secteurs de l’emploi bruxellois comme étant à développer. Il offre des débouchés nombreux et variés tels que chef de produit, responsable de la promotion des ventes, attaché commercial, chef d’une équipe de vente… Avec ce baccalauréat, nous sommes donc en phase avec les attentes du marché. A qui ce nouveau bac est-il destiné ? B.B. : Aussi bien aux vendeurs de grands magasins qu’aux délégués commerciaux spécialisés dans un secteur. Son caractère à la fois généraliste et spécifique permet de s’adapter aux différentes attentes des étudiants. Quel est le programme ? B.B. : Nous voulons donner aux étudiants des compétences générales qu’ils pourront appliquer dans leur secteur. Notre objectif est de professionnaliser la fonction de vendeur. Cette formation leur permettra de développer des compétences dans des domaines tels que la prospection et la planification commerciale, la gestion d’un réseau et d’une équipe de vente, les techniques de négociation liées à la vente ou la gestion d’un portefeuille de clients. À côté des cours théoriques, une partie pratique est aussi prévue avec pas moins de 360 heures (soit 9 semaines) de stages en entreprise. Comment est organisée la formation ? B.B. : Les cours sont organisés en horaire décalé à raison de deux soirs par semaine et le samedi matin. La durée totale est de minimum trois ans. Comme nous sommes dans un environnement modulaire, les étudiants ont la possibilité d’étaler les modules sur une période plus longue. De plus, dans l’enseignement de promotion sociale, il est possible, pour les personnes déjà engagées dans la vie professionnelle, de faire valoir leurs acquis afin d’être dispensées de certains cours. Une rentrée a eu lieu en février, quels sont les premiers résultats ? B.B. : Le bac a déjà suscité un certain intérêt auprès des étudiants et des entreprises, mais nous n’en sommes qu’au début. Il faudra attendre trois à cinq ans pour évaluer correctement cette filière, en termes de notoriété mais aussi en termes d’engagements des diplômés, dont les premiers ne sortiront qu’en 2018. ● Plus d’infos : Le programme complet est disponible sur le site www.epfc.eu et l’EPFC sera présente aux différents salons d’orientation comme celui du SIEP. Par ailleurs, le personnel de l’école se tient à la disposition des étudiants potentiels pour répondre à leurs questions durant les heures d’ouverture. BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 29

ENTREPRENDRE BECI labellisée Entreprise Ecodynamique Ce 9 mars se déroulait la cérémonie de remise des trophées Entreprise Ecodynamique, le label environnemental bruxellois. BECI, habituellement membre du jury, était cette fois parmi les entreprises lauréates, avec la fierté d’avoir obtenu d’emblée deux étoiles ! L e label Entreprise Ecodynamique récompense depuis 15 ans déjà ans les entreprises bruxelloises qui mettent en œuvre des actions concrètes afin de contrôler et réduire leurs impacts environnementaux. En septembre 2000, 17 entreprises obtenaient leurs premières étoiles. Aujourd’hui 193 sites d’entreprises sont labellisés, ce qui illustre l’intérêt grandissant pour les systèmes d’éco-management, de plus en plus perçus comme faisant partie intégrante de la gestion d’entreprise. Les avantages du label bruxellois sont nombreux : il est gratuit, ouvert à tous les secteurs d’activité, et les candidats bénéficient de cinq demi-journées d’accompagnement par un bureau de consultance agréé pour les aider à démarrer et structurer le processus. Progressif, il leur permet d’avancer à leur propre rythme. Il peut également être vu comme la première étape pour obtenir une certification environnementale internationale, telle qu’EMAS et ISO14001. BECI a été partenaire de cette belle histoire depuis ses débuts, en tant que membre du jury. En 2013, nous avons décidé de sauter le pas et de nous porter candidats. Parce que nous estimons que nous devons non seulement encourager nos membres à mettre en place une démarche environnementale, mais que nous devions d’abord et surtout donner l’exemple. La démarche, entamée dans le cadre du projet ResilieNtWEB, dont nous sommes partenaires et dont les outils se sont avérés d’une grande aide dans la mise en place du label, nous a permis d’obtenir l’an dernier nos deux étoiles ! Qu’est-ce qui fait le succès d’une telle démarche ? En premier lieu, le soutien de la direction et de l’ensemble du personnel. La motivation de toute l’équipe et son implication sont essentielles pour la réussite d’un tel projet. L’accompagnement offert par Bruxelles Environnement s’est également avéré d’une grande utilité ; nos consultants nous ont aidé à bien structurer la démarche, ont répondu à toutes nos questions et nous ont conseillé et soutenu activement à chaque étape, nous aidant à prendre du recul lorsque nécessaire. Enfin, il faut communiquer sans cesse envers l’ensemble des collaborateurs et du management, les sensibiliser à la démarche et les encourager à y participer de bon cœur. De nouveaux outils pour nos membres Que nous a apporté ce processus de labellisation ? Enormément de choses : une gestion améliorée et donc plus saine ; une équipe unie autour d’un projet commun ; une 30 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Laura Rebreanu, BECI De gauche à droite : Laurie Verheyen (BECI), Céline Fremault et Laura Rebreanu (BECI). grande expérience pratique en matière de management environnemental et une excellente maîtrise de différents outils qui s’y rapportent, y compris ResilieNtWEB. Grâce à cette démarche, nous sommes en train de tester de nouveaux services pour nos membres, notamment un diagnostic « développement durable » et une consultation gratuite pour les entreprises renouvelant leur label. Nous sommes également en train de développer une formation en management environnemental pour les entreprises, sur base de la formation Bureaux Ecoresponsables pour laquelle nous collaborons avec 21 Solutions. Enfin, nous sommes en train d’intégrer les outils de ResilieNtWEB dans nos services d’accompagnement des entreprises. Vu le succès de ces outils, également testés par d’autres entreprises bruxelloises, le Label Entreprise Ecodynamique réfléchit à la meilleure façon de les intégrer dans la démarche globale, afin de faciliter le travail des entreprises candidates ou labellisées. A titre d’essai, les lauréats trois étoiles 2015 bénéficieront de quatre journées d’accompagnement gratuit, dont deux journées d’accompagnement individuel. Une magnifique façon de récompenser les efforts accomplis pour atteindre un haut niveau de gestion environnementale – et d’aller encore plus loin ! ●

Bien éclairer et moins consommer : primes énergie et soutien aux entreprises en Région bruxelloise Réduire la consommation d’énergie et prévenir les gaspillages énergétiques constituent un objectif majeur de la Région de Bruxelles-Capitale. A titre d’exemple, selon les retours de terrain d'UCM, l’éclairage représente en moyenne entre 40 et 70% des consommations électriques globales pour les commerces de détail à Bruxelles qui ne possèdent pas de groupe de froid, et ce tout secteur d’activité confondu. Le potentiel de diminution des consommations électriques des commerces bruxellois est de 50% (cela peut grimper jusqu’à 68% pour certains commerces), soit un potentiel de diminution de moitié de leur facture électrique. Parmi les nombreuses primes énergie proposées aux entreprises par la Région, la prime A1 pour l’audit éclairage et la prime E4 pour le relighting soutiennent l’effort vers un éclairage plus efficace et moins énergivore. Ces deux primes sont cumulables et permettent d’optimiser tant la visibilité que les gains énergétiques et la croissance de votre entreprise ou commerce. Pour plus d’information, consultez les pages primes énergie de Bruxelles Environnement, www.environnement.brussels/thematiques/ energie/les-primes-energie-en-2015 ◗ Primes A, Etudes et audits ◗ Primes E, Investissements énergétiquement performants Par ailleurs, pour aider les commerces, PME et TPE à économiser de l’énergie, l'UCM et UNIZO offrent un accompagnement personnalisé par un conseiller énergie. Ils peuvent vous aider, entre autres, à faire le bon choix d’audit, de relighting, de mode de financement. Grâce au soutien de la Région de Bruxelles-Capitale, via Bruxelles Environnement, cet accompagnement est tout à fait gratuit. Envie de voir ce qu'un éclairage performant peut vous apporter ? Visitez le site internet et contactez les conseillers énergie pour Bruxelles : ◗ www.ucm.be/Environnement/Pages-libres/ Cellule-Energie-Bruxelles ou. ◗ www.unizo.be/energiecoach Thinkstock

CREATIVITY FOR BRUSSELS PRESENTS WHAT’S YOUR DREAM FOR URBAN FOOD IN 2025 ? Do you have a project in mind and are you looking for a platform to launch your idea? Go for it! SUBMIT YOUR PROJECT ON WWW.CREATIVITY.BRUSSELS

Alimentation durable : place aux idées Que mangeront les Bruxellois dans dix ans – et qui les nourrira ? Pour encourager la filière de l’alimentation durable, le Creativity Call for Brussels lance un appel à projets avec le soutien de nombreux partenaires, dont BECI. Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement pour transformer leur idée en business. Laura Rebreanu, BECI B ien manger, manger sain, manger durable : l’alimentation est à la fois un sujet d’actualité et une préoccupation quotidienne. Mais aussi un secteur vital pour l’économie bruxelloise, avec plus de 4.000 emplois et un chiffre d’affaires global de 1,7 milliards d’euros en 2012. Toutefois, le secteur agro-alimentaire est aussi responsable de 17 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau belge et un quart de l’impact environnemental des Bruxellois est lié à l’alimentation. Dès lors, comment offrir une alimentation saine, accessible au plus grand nombre, tout en réduisant son empreinte ? Comment développer l’offre locale et une agriculture urbaine de qualité pour répondre aux aspirations des citadins ? Enfin, comment redynamiser ce secteur, parmi les plus importants pour la Région, et encourager les candidats entrepreneurs à s’y intéresser ? Appel à projets Il n’existe pas de réponse unique – ni magique – à ces questions, mais les initiatives, privées ou publiques, se multiplient. Ainsi, le gouvernement a inscrit l’alimentation durable parmi les priorités de cette législature, et c’est une thématique importante pour la Ministre de l’Environnement Céline Fremault. C’est dans cette même ligne que s’inscrit le Creativity Call for Brussels, qui vient de lancer un appel à projets sur le thème Brussels Urban Food 2025. Il s’agit d’imaginer comment Bruxelles produira, transformera et transportera de la nourriture – et donc mangera – d’ici dix ans. Cet appel à projets, soutenu par de nombreux partenaires dont BECI, espère susciter la participation la plus large possible, tant des entreprises que des étudiants, des citoyens et des associations. Les projets, à soumettre avant le 31 mai, peuvent être de simples idées, sans qu’il y ait nécessairement un business plan derrière. Toutefois, il est essentiel que ces idées soient techniquement et économiquement faisables. Il est également important que les projets restent cohérents avec la stratégie de la Région en matière d’alimentation durable. La pluridisciplinarité est un autre atout, qui peut augmenter vos chances de figurer parmi les lauréats (au nombre maximum de 30). Les trois finalistes participeront à divers événements sur la thématique de l’alimentation à Bruxelles, mais aussi dans le cadre de l’exposition universelle Milan 2015, où sera proclamé le gagnant final. Les lauréats et finalistes profiteront d’une visibilité importante, mais ce n’est pas tout. Le but du Creativity Call est non seulement de stimuler l’imagination des Bruxellois, mais aussi de faire naître des start-ups et créer des emplois ! Les lauréats pourront donc bénéficier d’un accompagnement professionnel afin de développer un business plan solide et participer à une campagne de crowdfunding – soutien offert par BECI, Greentech.brussels et MyMicroInvest, partenaires de cette action. BECI est en effet convaincue de l’intérêt d’une telle initiative, qui stimule l’innovation et l’esprit entrepreneurial. C’est justement ce dont a besoin le secteur alimentaire bruxellois pour se développer et garder son ancrage local, comme l’a montré une récente étude de Fevia, la Fédération de l’industrie alimentaire. Si les projets originaux se sont multipliés dans la Région – fermes urbaines (Choux de Bruxelles, Abattoirs), cultures de champignons (PermaFungi, le Champignon de Bruxelles), élevage d’insectes (LittleFood), etc. – ils restent peu nombreux par rapport à d’autres villes, telles Berlin ou New York. Il faut donc dynamiser le mouvement – et permettre aux rêveurs d’aujourd’hui de devenir les entrepreneurs de demain ! Info : www.creativity.brussels ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 33

ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER E-commerce : nos forces, nos faiblesses et nos opportunités ! Les consommateurs et les entreprises belges achètent de plus en plus sur internet. Mais, trois fois sur quatre, c’est un e-shop étranger qui rafle la mise. Et pourtant, le nombre de commerces belges présents en ligne est supérieur à la moyenne européenne. Où est le twist ? Analyse d’IZEO, et des pistes pour reprendre notre destin en mains. Miguel Van Keirsbilck, IZEO E n guise d’entrée en matière, quelques chiffres sur les comportements des Belges face à internet. Notre pays compte 6 371 000 utilisateurs d’internet, qui passent en moyenne 22h40 par mois à surfer. 84 % d’entre eux consultent un e-shop au moins une fois par mois. 74 % ont fait au moins un achat en ligne en 2014 (ce qui signifie qu’au total 6 Belges sur 10 achètent en ligne !). Ils y dépensent en moyenne 1.932 € par an, dont 30 % en tourisme, mais avec une croissance importante pour les vêtements et chaussures, ainsi que pour l’alimentation. De plus en plus souvent, ils surfent à partir d’un appareil mobile, tablette ou smartphone. Même quand ils n’achètent pas en ligne, ce sont les recherches sur internet qui les amènent vers les magasins. Bref, il y a une demande importante et en croissance. Faut-il s’en réjouir ? La question ne se pose pas en ces termes. Il faut par contre en prendre toute la mesure et s’adapter à ces nouveaux canaux de vente, qui concernent non seulement les biens de consommation, mais aussi, de plus en plus, les services et l’e-business. Revers de la médaille : les performances des entreprises et commerçants belges restent trop faibles par rapport à ce potentiel de vente. 75 % de ce chiffre d’affaires s’envole vers l’étranger ; les Pays-Bas, l’Allemagne et la France s’emparant des plus grosses part du gâteau. Dans le top 10 des e-shops vendant en Belgique, on cherche les pavillons belges derrière les Amazon, Zalando, 3Suisses, Coolblue et autres Bol.com… Seules 12.000 entreprise en Belgique vendent via internet (pour 140.000 en France…). Et si on considère le nombre d’e-boutiques véritables, on tombe à 3 % des commerçants seulement. Les entreprises et commerçants belges passent à côté des opportunités de l’e-commerce et de l’e-business. Il est urgent pour elles de rattraper ce retard. La bonne nouvelle, c’est qu’il est plus facile et moins coûteux, avec les outils d’aujourd’hui, de se doter d’une infrastructure de vente en ligne. De même, les technologies les plus récentes permettent aux commerçants d’attirer des acheteurs vers leur site ou vers leur commerce physique, localement ou à une échelle plus grande. Les marchés extérieurs, à l’exportation, s’offrent aussi à moindre coût aux entreprises et commerçants qui sauront, quasi à armes égales avec les géants du secteur, utiliser les outils du web pour tester leur offre sur de nouveaux marchés. Rendez-vous au 2e e-Day Brussels IZEO aide les indépendants et PME à relever ce défi. L’an passé, le premier e-Day Brussels, la journée du web pour indépendants et PME, fut un succès retentissant. Le 7 mai prochain, il connaîtra sa seconde édition. Cette journée offrira à tous nos visiteurs plus de 25 conférences et formations, la rencontre avec des exposants, et des possibilités de conseil personnalisé avec des experts. Chacun en sortira avec une feuille de route claire et réaliste ! Convaincus que les liens sont étroits entre l’e-commerce (ou l’e-business) et l’exportation, nous avons voulu organiser cette journée e-Day Brussels en même temps que l’Export Day de BECI. Une seule date, un même lieu (Brussels Expo Heysel Palais 10), deux événements ! Tous deux gratuits pour les membres de BECI et d’IZEO, moyennant un pré-enregistrement sur www.izeo.be. L’inspirateur de cet article, M. Damien Jacob (www.retis.be) sera d’ailleurs l'un de nos key speakers lors de l’e-Day. Rendez-vous le 7 mai à la seconde édition de l’e-Day Brussels ! ● Sources : E-Commerce : les bonnes pratiques pour réussir, Damien Jacob, edipro ; AWT – Etude des usages des TIC par les PME et citoyens (2013) ; COMEOS – Etude e-Commerce en Belgique (2013 et 2014) ; Fédération BeCommerce (2014 34 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015

• ParticiPez à des conférences • recevez des conseils personnalisés • rencontrez des professionnels du secteur > inscription obligatoire sur www.eday-brussels.be un concept de : avec le soutien de : région de Bruxelles-capitale Partenaires : ET-Consulting

ENTREPRENDRE STARTER Allo Nounou : un coup de fil, une solution Société de service spécialisée dans la garde d’enfants, Allo Nounou met en contact les parents avec des baby-sitters et nounous confirmées. Actuellement essentiellement active à Bruxelles et en Wallonie, elle va prochainement étendre ses activités en Flandre. À l’initiative d’Allo Nounou, on retrouve Yannis Bakhouche. Étudiant en médecine à l’ULB, il est déjà à la base, il y a trois ans, de la création d’une épicerie sociale à destination des étudiants, implantée sur le campus du Solbosch. Depuis, le concept a essaimé et récemment une nouvelle épicerie solidaire a ouvert à Louvain-la-Neuve sur le site de l’UCL. Sensibilisé aux aspects sociaux, Yannis constate que nombre d’étudiants sont à la recherche de jobs, notamment dans le baby-sitting. « Il y a pas mal d’annonces sur les valves où des étudiants proposent leurs services », explique-t-il. « C’est ainsi que m’est venue l’idée de mettre ces étudiants en relation avec des parents à la recherche d’une personne pour garder leur(s) enfant(s). Une mise en relation qui serait effectuée par le biais d’une plateforme web. » C’est ainsi qu’il crée Allo Nounou en compagnie de son frère Sofiane, en charge de l’IT, et d’Abdelilah El Mahsini, juriste, « qui apporte toute son expertise pour la rédaction des contrats », précise Yannis Bakhouche. Car Allo Nounou se veut davantage qu’une simple plateforme d’échange entre d’un côté des parents et, de l’autre, des baby-sitters. Le starter ambitionne de se positionner comme un intermédiaire professionnel et fiable sur un marché où il n’y a guère d’offre structurée. « Jusqu’à présent, c’était essentiellement le bouche-à-oreille ou les amis qui permettaient de trouver une nounou. Sur internet, c’est beaucoup plus difficile, d’autant qu’il faut établir une relation de confiance. » Allo Nounou entend proposer des baby-sitters et nounous présentant une expérience et des compétences certifiées. Ainsi, le starter est en contact avec une haute école qui forme des puéricultrices. « Nous contrôlons leur CV et vérifions leurs compétences », poursuit Yannis Bakhouche. « De plus, nous veillons à ce qu’elles soient disponibles et proches. Il faut savoir que les missions demandées ne sont pas ponctuelles mais s'inscrivent en règle générale dans la durée, de quelques semaines à plusieurs mois. Nous garantissons donc aux parents un remplacement rapide si la personne a un empêchement. Toutes les prestations sont assurées. C’est indispensable pour bâtir une relation de confiance. » Guy Van den Noortgate Yannis Bakhouche Trois types de prestations sont proposées, qui peuvent se combiner : la garde d’enfants, l’accompagnement, comme par exemple une sortie d’école, et les cours particuliers. Des prestations qui peuvent être ponctuelles, de courte ou de longue durée. Lancé en novembre dernier, le site www.allonounou.be totalise déjà plusieurs centaines d’heures prestées, sans publicité si ce n’est le bouche à oreille, et les participations aux événements et salons dédiés à la petite enfance comme Baby Days en octobre ou plus récemment Babyboom. Actuellement, le site s’adresse avant tout aux particuliers mais une offre est en préparation avec la société Exploradis pour la confection de chèques Allo Nounou que les entreprises pourront donner à leur personnel. Seulement accessible en français pour le moment, le site va bientôt être décliné en néerlandais afin d’avoir une couverture nationale. Afin de développer cette nouvelle plateforme avec, dans le viseur, des perspectives d’expansion à l’international, Allo Nounou est en train de procéder à une levée de fonds. Des fonds qui lui permettront déjà de consolider sa position de premier réseau social du babysitting en Belgique. Un objectif qui passera par une politique de communication indispensable pour accroître sa notoriété auprès des parents, pour qui Allo Nounou sera alors simplement « Un coup de fil, une solution instantanée ». Info : www.allonounou.be ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 37 R.A.

ENTREPRENDRE Polar Offsites ou comment optimiser votre capital humain Voilà trente ans que le célèbre explorateur belge Dixie Dansercoer multiplie les expéditions vers les pôles. Aventurier dans l’âme, il a fondé avec sa femme Julie, en 1999, l’entreprise Polar Circles. Aujourd’hui, il met son expertise au service de toute entreprise désireuse d’optimiser son capital humain. C'est là toute l'essence de « Polar Offsites », un programme offert aux cadres en partenariat avec le spécialiste logistique Nordic. Peter Van Dyck L a connaissance du terrain est un atout pour les entreprises. Pour autant, les expéditions polaires de longue haleine ne sont pas envisageables pour chacune d’entre elles. Voilà pourquoi le programme Polar Offsites – en partenariat avec le spécialiste logistique Nordic – offre des solutions sur mesure. « Chaque entreprise qui défend un projet fait valoir son identité propre. Autrement dit, aucune entreprise ne se ressemble », explique Dixie Dansercoer. « En revanche, la valorisation du capital humain est un point incontournable pour tout cadre. Une entreprise dynamique est une entreprise à dimension humaine. Valoriser le capital humain au sein de l’entreprise, c’est un gage de succès. » Exit le smartphone À l’heure où il importe de rapprocher les points de vue et de faire cohabiter les générations et les genres au travail, l’importance du team building se fait pressante. C'est dire combien la cohésion de l’équipe est un but à atteindre, mais qui n'empêche pas d'autres objectifs – optimisation de la communication interne, valorisation des cadres… – auxquels Polar Offsites réserve aussi un programme adapté. Polar Offsites préconise un retour à l’essentiel. « Exit le smartphone, la secrétaire et les paperasses : la créativité d'abord. S'aérer l'esprit, c’est permettre à l’entreprise qui a perdu le nord à force de réunions de se recentrer sur son activité de base. » Le programme Polar Offsites s’inscrit dans une optique d’« optimisation de l’énergie humaine », au départ d’un simple échange de vues au cours duquel Dixie et Julie partagent des récits captivants, ou le rôle de Julie dans la gestion du back-office. Histoire d’offrir un autre regard sur les expéditions polaires et « de surprendre, ce qui est très important pour la suite. » Second temps fort du programme : un atelier auquel les cadres sont amenés à participer. Loin des regards mais, surtout, au beau milieu de paysages source d’inspiration : Norvège, Suède, Finlande, Islande ou encore l’archipel du Svalbard. « C’est le moment de se remuer les méninges et l’occasion de faire du réseautage, mais aussi de partir en rando de neige, en pleine nature. 38 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Là aussi, l’esprit créatif peut librement s’exprimer. Quoi de mieux pour retrouver votre compétitivité optimale ? » Pas de solutions toutes faites Dixie Dansercoer raconte la success story de Nike. Beaucoup d’efforts ont dû être déployés pour accompagner l’entreprise dans son parcours innovant, qu’il s’agisse de la construction d’un nouveau centre de distribution dont il fallait justifier le casse-tête technico-budgétaire, du besoin d’une philosophie verte et durable ou encore des divergences entre les cadres et les autres salariés, qu’il a fallu dépasser. Le changement s’imposait. « Nous n’apportons pas de solutions toutes faites », souligne M. Dansercoer. « À chaque entreprise de trouver sa voie. Nous ne faisons que les accompagner dans leur évolution. » Nike a mis le cap sur la Finlande. « Loin du cadre habituel des bureaux et des conférences, les idées venaient toutes seules. Résultat : Nike peut désormais se targuer d’avoir un deuxième centre de distribution à son actif. » Polar Offsites propose également aux entreprises de lancer un concours interne de valorisation du capital humain. L’heureux gagnant aura l’occasion de vivre une mini-expédition au Svalbard, en Islande ou au Groenland, organisée par M. Dansercoer, et de partager son expérience sur la blogosphère. Info : www.polaroffsites.com ; www.polarexperience.com ; www.polarcircles.com. ●

COMMUNITY L’actualité BECI en photos L’explorateur polaire Dixie Dansercoer (voir article ci-contre) était, le 24 février dernier, l’orateur d’une soirée Zinner Circle organisée pour nos membres néerlandophones. Il est venu leur raconter sa récente expédition en kite sur la calotte glaciaire du Groenland – record du monde à la clé. BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 39

COMMUNITY Début mars, le business center L42 et son promoteur Stéphan Uhoda accueillaient un CEO Meeting de BECI. Inauguré en mai 2014, le L42 (42 rue de la Loi) offre 1.500 m² d’espaces de travail et de vie. Au programme de la soirée, un débat consacré à la vocation de la rue de la Loi comme axe de développement économique. Enterprise Europe Brussels a organisé un séminaire sur les opportunités de développement dans les pays de l’Est européen, du Belarus au Caucase, et sur les programmes de soutien de l’UE dans la région. Voir aussi notre article en page 12. 40 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015

COMMUNITY 1,6 milliards de musulmans dans le monde prêtent attention aux règles halal – lesquelles ne concernent pas que la nourriture, mais de très nombreux produits et services. Autant de bonnes raisons de s’intéresser au marché halal et à sa certification, auxquels BECI consacrait ce séminaire. Depuis janvier, le Hub Mobilité de BECI, en collaboration avec D’Ieteren et Interparking, met une voiture électrique à disposition des membres de BECI qui souhaitent l’essayer. Info et réservations : vc@beci.be. BECI participait, début février, à une rencontre entre diplomates et entrepreneurs organisée au Palais d’Egmont, en collaboration avec la FEB, le Voka et l’UWE. Didier Reynders, Ministre des Affaires Étrangères, et Pieter De Crem, Secrétaire d’État au Commerce Extérieur, ont notamment pris la parole. BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 41

Brabant Wallon Convention Bureau 01. Le Brabant Wallon Convention Bureau (BWCB) se plie en quatre pour assurer le succès de vos réunions et événements. Il vous ouvre un large réseau de plusde 40 prestataires et services professionnels dans la province. Découvrez des lieux aussi célèbres que surprenants : l’abbaye de Villers, des châteaux, de nombreux terrains de golf ainsi qu’un centre de congrès gigantesque à l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve toute proche et le champ de bataille de Waterloo. N’oubliez pas : 2015 est l’année du Bicentenaire de la célèbre bataille ! Toutes les infos et programme des spectacles de commémoration cidessous… La région dispose d’une vingtaine d’hôtels d’affaires d’une capacité cumulée de plus de 2 000 lits et équipés d’infrastructures de réunion de haute qualité. Contact : info@bwcb.be www.bwcb.be Le Brabant wallon : Faire des affaires dans un jardin plein de vie ! 02. The Good Time Company Le concept le plus innovant de l'année : une chasse au trésor interactive, guidée par tablette tactile. Les lieux se transforment en terrain de jeu : les équipes s'orientent grâce à une tablette munie d'un GPS et réalisent des défis et énigmes disséminés un peu partout sur le territoire choisi. Cette chasse au trésor du 21° siècle se décline en 3 formules: à pied, en vélo électrique (idéal si votre entreprise s’implique dans le développement durable) et au volant de la mythique 2cv ! Avec près de 75 parcours disponibles en Wallonie et à Bruxelles, The Good Time Company est le partenaire idéal pour réussir vos évènements d'entreprise. Offrez à vos collaborateurs cette expérience originale, fédératrice et accessible à tous. Contact : Conny +32 (0)470 598 298 info@thegoodtimecompany.com www.thegoodtimecompany.com Le teambuilding le plus hilarant de l'année © Culturespaces ®l+®cine -® A. Kouprianoff

© BEST WESTERN PLUS Hotel & Aparthotel Casteau Resort Mons - Didier De Weerdt. Casteau Resort Hotel 03. À proximité de la route menant vers la belle ville de Mons se trouve le Best Western Casteau Resort Hotel, qui compte 58 chambres et 32 superbes appartements. La facilité d’accès de cet hôtel, son parking gratuit et son ambiance conviviale en font un excellent choix pour l’organisation de réunions, de séminaires ou de formations dans un cadre sans fioritures où votre budget est respecté. Les trois salles de réunion flexibles, toutes éclairées par la lumière du jour, accueillent jusqu’à 300 participants et sont équipées de l’équipement dernier cri. Ajoutez-y une cuisine de qualité, un bar charmant et un excellent centre de fitness avec sauna et jacuzzi ainsi qu’un personnel prévenant, et vous obtiendrez la formule gagnante de votre prochaine réunion ! Infrastructures : • Chambres : 58 • Appartements : 32 • Salles de réunion : 3 • Capacité de réunion maximale : 300 • Places de stationnement : 150 Contact : management@casteauresort.be www.casteauresort.be 04. Castel de Pont-à-Lesse Un lieu unique tout en charme et en authenticité. Son confort, sa cuisine et sa localisation, au coeur d’une vallée jalonnée de forts et de châteaux, vous feront sortir du temps. Installé dans une maison de maître construite en 1810, cet hôtel offre des vues magnifiques sur la Lesse et son domaine de 25 hectares. Il dispose de 14 salles de réunion dont 9 polyvalentes, pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes. Le restaurant – l’Orangerie – possède une paroi vitrée panoramique d’où le regard peut se perdre sur les cimes. Votre séminaire en formule « tout compris » est adapté à la carte. La destination idéale pour un break régénérant. Infrastructures : • Chambres : 91 • 14 salles de réunion dont 9 polyvalentes • Capacité de réunion : 300 • Nouveau restaurant Caveau pour 20 personnes max. – menus raffinés à 4 plats Contact : sales@casteldepontalesse.be www.casteldepontalesse.be La destination idéale pour un break régénérant Rencontrez-vous dans la capitale culturelle de l’Europe ! ©Casteau - Michel Chevalier

05. Corsendonk Sol Cress Quoi de plus naturel et revigorant que l’air frais de la forêt ardennaise pour stimuler la réflexion et la concentration… À un jet de pierre de la ville de Spa, réputée dans le monde entier pour ses thermes et ses sources d’eau, le Corsendonk Sol Cress est l’endroit idéal pour organiser votre prochain séminaire. Le domaine est équipé de 110 chambres et de neuf salles de réunion modernes et fonctionnelles, éclairées par la lumière du jour et capables d’accueillir jusqu’à 300 personnes. Les salles sont aménagées selon vos désirs et munies de matériel didactique moderne et d’une connexion Wifi. Infrastructures : • Chambres : 110 • Salles de réunion : 9 • Capacité de réunion : de 10 à 300 • Cadre verdoyant Contact : info.solcress@corsendonksolcress.com www.corsendonkclubs.com 06. Votre événement dans un écrin de verdure ! Floreal La Roche-en-Ardenne Le domaine du Floreal La Roche-en-Ardenne est situé dans un domaine de quatre hectares, au cœur des grandes forêts d’Ardenne. C’est au milieu de cette nature intacte, sur les rives de l’Ourthe, que se dresse un impressionnant château de 76 chambres. Le Floréal dispose d’un centre de séminaires de huit salles éclairées par la lumière naturelle pouvant accueillir de 10 à 170 p. Ce magnifique domaine propose bon nombre d’activités gratuites en extérieur comme minigolf, pétanque, tennis, terrain multisports, une piscine (juillet et août). Les pistes de bowling, billards et les soirées dansantes sont autant de moments de plaisir à l’état pur. Floreal La Roche-en-Ardenne propose à ses hôtes une combinaison parfaite : détente, sport, loisirs, visites culturelles et cuisine raffinée composée de mets du terroir. Infrastructures : • Bâtiment historique imposant • Parc de quatre hectares • Chambres : 76 • Appartements : 38 • Salles de réunion : 8 • Capacité de réunion : 10 à 170 Contact : Christel BULTOT, avenue de Villez 6 6980 La Roche-en-Ardenne sales.laroche@florealgroup.be • www.businesslaroche.be asbl Joie & vacances, tourisme pour tous Floréal La Roche, votre destination qualité ! © OPT-J.P.Remy ©OPT-J.P.Remy Copyright Vauban

COMMUNITY Le conseiL resto du magazine agenda rouge tomate •••• Il y a dix ans, nous avons écrit pour la première fois sur le resto Rouge Tomate, alors tout nouveau, et depuis, c’est devenu une valeur sûre. Mais c’est aujourd’hui, alors qu’Alex Joseph porte le titre de Young Chef 2015, que son succès explose vraiment. Le thon saisi aux petits légumes au wok des premières années a fait place à une cuisine raffinée qui assemble les ingrédients avec un soin millimétré pour composer une œuvre d’art admirable visuellement mais qui offre aussi de fabuleuses sensations gustatives. Chaque feuille, chaque goutte et chaque miette ont une fonction dans l’assiette et ne sont pas seulement là pour faire joli. C’est une cuisine très réfléchie, sans pour autant manquer d’audace ou de spontanéité. Les prix ont un peu augmenté (environ 25 euros pour une entrée et de 30 à 35 pour un plat principal), mais ce qui est préparé ici et le service enthousiaste le valent certainement. On vous met l’eau à la bouche ? Alors on vous propose une entrée composée de morceaux de poulpe à la galicienne, avec du chorizo ibérique, des piquillos, des tomates confites et de l’encre de seiche. Une variante ludique sur un vieux thème, très joliment complétée de nouvelles saveurs. Notre plat principal était un bar de ligne couvert d’une fine couche de chapelure, avec des cèpes, des tranches de jambon de Bayonne, des figues, des châtaignes et des herbes sauvages fraîches : une merveilleuse création parfaitement exécutée. Impossible de décrire cela en une demi-page, vous devez aller le goûter vous-même. Et quelle carte de desserts ! Enfin AGENDA, c’est Le magazine des sorties à Bruxelles, lu chaque semaine par plus de 150.000 personnes. Les lecteurs y trouvent un panorama complet de ce que la ville a à offrir: concerts, expositions, films, restos et bien plus encore. En plaçant votre annonce dans AGENDA, vous touchez des Bruxellois actifs francophones, néerlandophones et anglophones. Vous trouverez plus d’information sur www.agendamgazine.be/pub BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 45 un chef qui ose y aller à fond ! Pas de crème brûlée ou de tiramisu ici, mais un parfait aux clémentines avec des brisures de meringue, du chocolat blanc, un nuage de menthe et des raisins blancs. Ou le plus délicieux des mi-cuits au chocolat que vous ayez jamais goûté, avec une ganache de potiron, du caramel, de la glace au spéculoos et des raisins imbibés de rhum. Nous avons officiellement un nouveau resto préféré. karolien merchiers Info 190, avenue Louise, Ixelles, 02-647.70.44, www.rougetomate.be lu > ve 12 > 14.30 & 19 > 22.30, sa 19 > 22.30 Pour plus de conseils resto : agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele

COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Sales Academy, la première école de formation pratique de la vente en Belgique ! En partenariat avec ICHEC-Entreprises, un jeune entrepreneur, Thibaut Deckers, a fondé la Sales Academy, la première école en Belgique qui consacre toute son attention et son expertise à la formation pratique de la vente. Elle encadre et s’adresse aux vendeurs juniors, aux vendeurs avec de l’expérience et aux managers vente ou futurs managers vente avec des formations sur mesure pour chaque groupe cible. Les formations de la Sales Academy s’articulent en 3 modules « Starter », « Advanced » et « Management» pour répondre aux différents besoins des participants en fonction de leur niveau professionnel et de leur évolution dans le secteur commercial. La Sales Academy rassemble les meilleurs formateurs dans le domaine de la vente, chacun spécialisé dans un registre bien précis. Les modules sont limités à 15 personnes pour une meilleure qualité de formation et d’interactivité. Des formations intra-entreprises adaptées à vos produits ou services sont également prévues sur demande. Inscriptions : www.thesalesacademy.be. Contact : Thibaut Deckers, Directeur Sales Academy, thibaut@thesalesacademy.be" Une bourse et un stage en Grèce La Chambre de Commerce Belgo-Hellénique a remis sa Bourse d'Etudes et de Voyage à M. Nguyen Quoc Phi Quan, de la Solvay Business School of Economics and Management de l'Université libre de Bruxelles. De gauche à droite : M. Sacaroglou, Nguyen Quoc Phi Quan aux côtés de ses parents, M. Chalastanis et M. Akritidis. Depuis 2008, ce prix est offert à un étudiant belge méritant, pour lui permettre d’effectuer un stage au sein d’une société commerciale grecque et de découvrir la Grèce. Cette année, M. Nguyen Quoc Quan Phi effectuera un stage dans la société Coco-Mat. Lu dans l’E-mag La remise du prix a eu lieu à l'ambassade de Grèce en Belgique, en présence de M. l'ambassadeur Chalastanis, de l'ambassadeur de Belgique à Athènes, M. van den Reeck, du Président de la Chambre de Commerce Belgo-Hellénique M. Akritidis, du Vice-Doyen de l’ULB Michel Verstraeten et du Général Jef Van den put, chef de la maison militaire du Roi. Le prix a été remis par M. Sacaroglou, Vice-Président de la Chambre de Commerce Belgo-Hellénique et initiateur de ce projet. La « marque Bruxelles » : une précision Gouvernance, gouvernance, vous avez dit gouvernance ? Immobilier : perte de temps, perte de revenus Les marchés publics, pour les PME aussi Rencontre entre jeunes et entreprises Motiver les troupes Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag 46 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 Dans notre dernier numéro, nous avons publié une interview de Pascal Sac, chargé de mission en stratégie de communication et marketing territorial à l’Agence de Développement Territorial (voir : Bruxelles, une marque valorisable et à valoriser). M. Sac nous demande de préciser que, s’il participe effectivement à des initiatives de marketing territorial portant sur certains quartiers bruxellois (territoire du canal, Mediapark Reyers...) et s'il s'est spécialisé dans ce domaine, il n’est pas en charge de la marque « be.brussels » adoptée par le gouvernement bruxellois, comme l’article pouvait le laisser croire.

COMMUNITY ESP A CE MEMBRE Teach for Belgium à la recherche de compétences Un studio de tournage vidéo broadcast gratuit à Bruxelles ! Orange Clignotant a désormais installé ses bureaux et ses tout nouveaux studios de tournage et de montage à la rue du Drapeau, derrière la Maison Erasme à Anderlecht. Créée en 2013, L’asbl Teach for Belgium s’est donné pour but de lutter contre les inégalités scolaires en formant un nouveau type d’enseignants : de jeunes diplômés à orientation scientifique, mathématique ou linguistique, qui ne se destinaient pas spécialement à la carrière enseignante et pour qui elle tente d’obtenir un poste de plein exercice dans les écoles à encadrement différencié (D+), pendant au moins deux ans. Parmi ses fondateurs figure Pierre Pirard (en photo), ex-homme d’affaires devenu enseignant et auteur du best-seller « Vous n’êtes pas des élèves de merde ». Les participants au programme sont sélectionnés en fonction de critères alliant ouverture d'esprit, connaissance de soi, persévérance ou respect. Tout au long de leur parcours, les enseignants sont suivis et formés par des tuteurs, des mentors, des formateurs afin d'optimiser autant leurs pratiques enseignantes que leur développement personnel et professionnel. Après deux années d'accompagnement, les enseignants décident de l'avenir qu'ils désirent donner à leur carrière. Dans l'enseignement ou ailleurs : certains d'entre eux prendront peut-être la décision de changer de voie et de rejoindre le secteur privé ou associatif, où les compétences qu'ils auront acquises pourront les servir. Les 21 premiers enseignants sélectionnés par Teach For Belgium sont à l’œuvre depuis septembre 2014. Plus d’info : teachforbelgium.org. Un espace de tournage de plus de 100m² tout équipé broadcast, de plain-pied et avec cyclo y est à disposition : éclairage, prise de son, prompteur, retour sur moniteurs géants… prêt à tourner et gratuitement mis à disposition de ses clients - de même que le Nespresso et les boissons. Cerise sur le gâteau, Orange Clignotant y organise une navette gratuite (sur rendez-vous) avec la gare de BruxellesMidi, à moins de 10 minutes, pour ses clients plus éloignés et étrangers. Cette offre unique fait partie de l’offre de productions audiovisuelles ultra professionnelle de l’Agence qui fête cette année ses 10 ans d’activité avec, à son actif, quelques 1.500 productions. A (re)découvrir sur son site web ayant fait peauneuve pour l’occasion : www.orangeclignotant.be Plus d’information sur le studio : http://www.orangeclignotant.be/studio-green-key.html Carrefour Belgium va ouvrir le supermarché du futur Carrefour Belgium vient d’annoncer l’ouverture, cette année encore, en Belgique, de « l’hypermarché du futur ». Ce projet ambitieux, auquel travaillent plus de 500 experts, repose sur huit piliers : une expérience magasin hyper moderne pour le client ; une approche numérique ; le plus grand choix de produits ; des services innovants ; des infrastructures souples, susceptibles de s’adapter à tous les publics et tous les environnements ; le plaisir d’une simplicité contemporaine ; des prix bas et des promos compétitives ; et enfin, une approche durable. Cet hypermarché du futur doit ouvrir à l’automne. Son emplacement exact sera communiqué ultérieurement. BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 47

COMMUNITY Altran acquiert Nspyre, leader néerlandais de la R&D Altran, leader mondial du conseil en innovation et ingénierie avancée, a annoncé l’acquisition de 100 % de Nspyre, leader et spécialiste néerlandais des services en R&D et hautes technologies. Avec 680 experts en développement logiciel et ingénierie mécanique, Nspyre accompagne dans leur démarche de création de valeur les principaux acteurs de secteurs aussi divers que les hautes technologies, les infrastructures, l’automobile, l’industrie et l’énergie. Nspyre est née en 2008 de la fusion des divisions automatisation industrielle des sociétés Ordina et Atos Origin. L’entreprise s’est hissée aux premiers rangs de l’innovation, de la R&D, des systèmes métiers critiques et complexes et de l’ingénierie aux Pays-Bas. Fort de ses onze centres de compétences, Nspyre jouit d’une solide expertise couvrant l’intégralité de la chaîne de développement, du conseil et de la gestion de projet à l’ingénierie, en passant par les phases de test et d’implémentation. L’entreprise gère un portefeuille important de grands comptes et a réalisé un chiffre d’affaires de 64 millions d’euros en 2014. « Après l’acquisition de Tass en 2014, l’intégration de Nspyre, en ligne avec les objectifs stratégiques du Groupe, vient renforcer la position d’Altran sur les solutions ‘Intelligent Systems’ et ‘Lifecycle Experience’. Avec désormais 1 800 collaborateurs au Benelux (dont 1 000 aux PaysBas), Altran devient numéro un du conseil en innovation et hautes technologies dans la région », a déclaré Pascal Laffineur, directeur général d’Altran Benelux, a déclaré au sujet de l’acquisition. VLM Airlines ouvre 4 nouvelles routes à partir de Liège Dès le 1er France, ainsi que Venise et Bologne en Italie. VLM Airlines effectuera ces vols avec un avion de 50 places, idéal pour ce type de destinations. « Avec ces nouvelles lignes régulières, notre offre vise à la fois les touristes et les voyageurs d’affaires. Ces nouvelles destinations ne sont pas uniquement attractives pour les touristes mais elles représentent également d’importants pôles économiques dans leurs régions respectives », déclare Arthur White, directeur général de VLM Airlines. Luc Partoune, Directeur Général de Liège Airport, ajoute : « Le sud de la France et le nord de l’Italie sont des destinations particulièrement demandées par notre clientèle. Beaucoup de Belges, d’Allemands et de Néerlandais disposent d’une seconde résidence, ont de la famille ou tout simplement leurs habitudes de vacances en Provence et Côte d'Azur, en Vénétie, en Toscane ou sur la Côte Adriatique. Nous sommes convaincus que ce n'est que le début d'une collaboration fructueuse. » EF : 50 ans d’apprentissage des langues Fondée en 1965 par un jeune Suédois, Bertil Hult, EF (Europeiska Ferieskolan, qui signifie « école européenne de vacances ») est aujourd’hui devenue la plus grande société privée d’enseignement linguistique, avec plus de 500 bureaux et écoles dans 53 pays, employant quelque 40 500 salariés, professeurs et accompagnateurs. mai, la compagnie VLM Airlines lancera trente-six vols par semaine au départ de Liège Airport vers quatre nouvelles destinations : Nice et Avignon en Rebaptisée EF Education First, l’entreprise, implantée en Belgique depuis 1993, a déjà immergé 15 millions de personnes dans l’apprentissage linguistique. Pour ses 50 ans, elle a lancé le premier test d’anglais normalisé et gratuit au monde : l’EF Standard English Test (Efset), en étroite collaboration avec des équipes de la Harvard Graduate School of Education et de l’University of Cambridge. Des millions de personnes dans le monde entier doivent aujourd’hui pouvoir démontrer leur maîtrise de l'anglais pour avancer dans leur carrière, à l'université ou encore personnellement. Les tests traditionnels sont coûteux et souvent, les candidats doivent voyager loin de chez eux, voire dans d'autres pays, pour les passer. Disponible en ligne, l'Efset permet désormais aux apprenants d'accéder gratuitement à un test d'anglais normalisé de haute qualité. L'introduction de l'Efset concerne environ deux milliards d'apprenants de la langue anglaise dans le monde entier. C’est également un outil précieux pour les écoles, les sociétés et les gouvernements. Info : www.ef.com.fr 48 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015

Pascal Smet : « Un coup de pouce aux cyclistes moins expérimentés » Pascal Smet, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de la Mobilité et des Travaux publics. « Pour que les cyclistes aient la place qu’ils méritent à Bruxelles, nous devons passer à la vitesse supérieure. Le vélo est le moyen le plus rapide et le plus effi cace pour se déplacer en ville. En plus, c’est agréable et bon pour la santé ! Bike Experience permet de mettre plus de gens en selle. Les Coachs sont là pour donner un coup de pouce aux cyclistes moins expérimentés qui désirent se rendre au travail à vélo. » Participez à Bike Experience ! Vous aimeriez apprendre à vous déplacer à vélo dans la circulation bruxelloise en toute fl uidité ? Vous êtes capable de rouler à vélo ? Devenez Biker. Chaque année au printemps, Bike Experience revient . Objectif : inciter les Bruxellois à se déplacer à vélo. Avec Bike Experience, vous êtes mis en duo avec un cycliste quotidien – votre Coach - et formé à la circulation urbaine dans une ambiance conviviale. Du 27 avril au 8 mai, vous effectuez votre trajet domicile – travail à vélo. Durant les trois premiers jours, un Coach vous accompagne et vous donne de bons conseils. be biker be coach DÉCOUVREZ LA LIBERTÉ DU VÉLO 27/04 > 08/05 INSCRIPTION 21 /03 > 21/04 Vous ne possédez pas de vélo ? Bike Experience vous en prête un. Inscrivez-vous sur www.bikeexperience.be jusqu’au 21 avril. « Aller au boulot à vélo, c’est chouette et ça réveille le matin ! » Lionel D. « Merci beaucoup, je n’osais pas prendre le vélo alors que j’adore ça parce que j’avais peur de circuler dans Bruxelles, grâce à vous, je vais maintenant à mon boulot à vélo :-) La formation était vraiment pédagogique et m’a mis en confi ance et ma Coach est pleine de bon conseils... » Margot C. 1 COACH 3 JOURS

LA TOURNETTE GOLF ACADEMY Venez découvrir le golf dans l’un des plus beaux Clubs du pays, situé près du ring au sud de Bruxelles: APRES-MIDI DECOUVERTE tous les dimanches ! Programme (2h15): • 14h45 Accueil des participants • 15h00 INITIATION DE GOLF • 16h30 Boisson et infos: comment débuter le golf? € 5,- p.p. – nombre de places limité – Tenue correcte exigée (pas de jeans). Inscrivez-vous ! info@tournette.com • 067-894 266 www.tournette.com Chemin de Baudemont 21 - 1400 Nivelles

COMMUNITY IMPRESSION OF A BRIT Fattypuffs and Thinifers, Ghegs and Tosks When I arrived in Brussels half-a-century ago, one of the first indications of intra-community tensions was a sign in French on a shop door in the periphery: “no entry for beggars, hawkers and French-speakers” (“accès interdit aux mendiants, colporteurs et francophones”). I thought this was a bit harsh, particularly since the francophones were left to the end… Richard Hill B ut this reminded me of André Maurois, the French author, who wrote a book ostensibly for children but with a cryptic message for adults. Entitled Patapoufs et Filifers (Fattypuffs and Thinifers in the English edition), it described an underground world divided between two incompatible nations, one pleasure-loving and pacific (the Patapoufs/ Fattypuffs), the other nervous and irritable (the Filifers/Thinifers). At the time it was published (the early 1930s), adult readers could have been forgiven for thinking that the Patapoufs/Fattypuffs were a thinly disguised version of the French nation, while the Filifers/Thinifers were the Germans. But, to quote Maurois in person, “the minds of different generations are as impenetrable one by the other as are the monads of Leibniz.” Which J P Hartley expressed much more elegantly with the words: “The past is a foreign country: they do things differently there.” So the French/German interpretation of the book has failed to stand the test of time. The Germans are the pleasure- and peace-loving people these days, making the French look positively warlike by comparison (all of which is part of the ‘Us & Them’ makeup of the human mind). A much more intriguing interpretation these days is the idea that Maurois might have been thinking of Albania. After all, this is a nation divided into competing tribes, the Ghegs to the north and the Tosks to the south, divided by the Shkumbin River (yes indeed!). A very neat, almost fictional, arrangement you might say. Moreover, genetic divisions between the two tribes were reinforced by religious and political alignments which kept them apart during the long period of Ottoman rule (15th20th centuries). The Tosk-inhabited south of the country was incorporated into the Ottoman Empire, while the northern and viscerally tribal Ghegs kept their independence both of the Ottomans and of one another. Most people know little about Albania these days except that its leader, prior to the collapse of communism, spent most of his national budget building reinforced concrete pillboxes that were never used for defence but only, since then, as holiday homes and fast food outlets. Now despite its recently chequered record as an ally of communist China, Albania can take credit for a number of important contributions to the European past. The original inhabitants of this small country were the Illyrians, along with the Basques one of the most distinguished and distinguishable elements in this continent’s early history. Over the intervening centuries, Albanians succeeded in colonising much of the west coast of Greece, penetrating into the Peloponnese in the south and even to Thrace in the northeast. A friend of mine, who perhaps significantly is a Greek national from the island of Crete, insists that the Greeks on the west side of the country are essentially Albanians and those on the east side are Slavs… But back to Andre Maurois : isn’t it reasonable to think that he was writing about Albania? Yet, the odd thing is that he was living in Canada when he wrote the book. So maybe, after all he was thinking of the French and the British? Since we’re on the subject of Albania, here is an ethnic joke which involves Albanians (and inevitably Greeks): An Albanian knocks at the door of a Greek farmhouse after a long and tiring journey across the mountains and asks for food. “Sorry,” says the Greek, “we've nothing ready. Would you mind eating yesterday's food?” “Happily!” says the Albanian, his eyes widening in anticipation. “Then come back tomorrow,” says the Greek. The Greek, it seems, is an Albanian in disguise. ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 51

COMMUNITY BECI-Chambre de Commerce de Bruxelles PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 1ER OCTOBRE 2014 Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 16h par M. Thierry Willemarck, Président, qui préside l’Assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président : MM. Alexandre Cleven, Michel de Bièvre et Christian Sanders, Vice-Présidents, M. Pierre Konings, Trésorier, M. Olivier Willocx, Administrateur-Délégué et Mme Joëlle Evenepoel, Administrateur-Secrétaire Général. Mme Joëlle Evenepoel est désignée comme secrétaire de séance. Prescriptions statutaires La date et l'ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l'ordre du jour a été publiée dans nos revues Entreprendre et Dynamiek du mois de juin et de septembre 2014. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier. 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 2 octobre 2013 Le procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 2 octobre 2013 a été publié dans nos revues Entreprendre et Dynamiek d’avril 2014. Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues Entreprendre et Dynamiek du mois de septembre 2014. L’Assemblée marque son accord complet sur le rapport d’activité. 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2013-2014 52 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 A. Présentation des comptes Les comptes de l’exercice écoulé et le projet de budget de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles ont été distribués à l’entrée de la salle de réunion. Par ailleurs, conformément à l’article 48 al. 2 des statuts, le détail des comptes et du budget a été mis à la disposition des membres au siège de BECI-CCIB, huit jours avant la date de l’assemblée générale. Le Trésorier, M. Pierre Konings, présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. Le Président tient à remercier vivement M. Pierre Konings pour son implication et le travail qu’il a accompli en tant que Trésorier et demande de l’applaudir. B. Rapport du Commissaire Réviseur Le rapport rendu par BDO Réviseurs d’Entreprises conclut sans réserve que le bilan clôturé au 30 juin 2014 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de BECI-CCIB. L’assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2013-2014 à l’unanimité 4. Projet de budget pour l’exercice 2014-2015 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2014-2015 Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 2014-2015, le Conseil d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Willocx donne lecture à l’Assemblée. Ce budget est adopté à l’unanimité. CATEGORIE ENTREPRISE OCCUPANT A C D E Personne physique Entreprise de moins de 19 personnes Entreprise de 20 à 49 personnes Entreprise de 50 à 99 personnes Le Conseil propose d’indexer les montants des cotisations de 2,5 % (voir tableau). Quant aux associations professionnelles, leur cotisation HTVA est, comme les années précédentes, calculée en fonction du nombre de membres affiliés. L’Assemblée Générale approuve à l’unanimité le projet de budget et l’indexation des montants des cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires À la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’assemblée de sa confiance. 6. Election du Conseil d’Administration La rigueur des statuts fait que 14 membres du Conseil d’Administration partent en année sabbatique. Il s’agit de : Thierry Conrads, JeanClaude Daoust, Denis Delforge, Alain Flausch, Michel Govaerts, Bernard Gustin, Jean-Pierre Jaucot, Pierre Konings, Pierre Marcolini, Ine Mariën, Frédéric Rouvez, Sam Van de Kerckhof, Baudouin Velge, Philippe Zone. Deux membres du Conseil d’Administration nous quittent. Il s’agit de Renaud Martin et Karel Lowette. Le Président tient à dire à ces collègues combien nous avons apprécié leur collaboration et à les remercier pour le concours actif qu’ils ont apporté à nos travaux dans un esprit particulièrement PROPOSITION 2014-2015 HTVA 205 € 578 € 935 € 2.604 €

COMMUNITY constructif. Il lui est agréable de pouvoir leur rendre publiquement hommage et il propose de les applaudir pour le dévouement dont ils ont fait preuve. Enfin, le Président donne lecture des candidatures valablement présentées pour la formation du nouveau Conseil d’administration : Retour d’année sabbatique : Jean-Paul Bissen, Patrick Bontinck, Sophie Leclercq, José Zurstrassen. Nouvelles candidatures : Peter Loyens (Krinkels), Yilmaz Ozcan (MTK+ Bearing Factory), Anne Tilleux (Nauta Dutilh), Mehmet Turkoz (Cricket & Co), Philippe Van de Brande (SITA), Marc Van Thournout (Logistica). Leur nombre n’étant pas supérieur à celui des mandats à conférer, il n’y a pas lieu à scrutin. Le Conseil d’Administration serait ainsi composé comme suit pour l’exercice 2014-2015 : 1. Agie Sandrine 2. Ataya Georges 3. Azaoum Rachid 4. Battaille Laurence 5. Bissen Jean-Paul 6. Bontinck Patrick 7. Borremans Brigitte 8. Cleven Alexandre 9. De Beir Theo 10. De Bièvre Michel 11. Deflem Luc 12. Delens Jean-Jacques 13. Delescaille Hugues 14. De Swaef Johan 15. Evenepoel Joëlle 16. Henry Catherine 17. Jespers Francis 18. Leclercq Sophie 19. Lhomme Philippe 20. Loncour Frédéric 21. Loyens Peter 22. Maelschalck Martine 23. Maes Ann son sein un Président, trois Vice-Présidents et un Trésorier et de nommer les membres du Comité Exécutif. 7. Nomination du Commissaire Réviseur 24. Mechbal Mohamed 25. Nifle Olivier 26. Ouriaghli Sadik 27. Ozcan Yilmaz 28. Querton Vincent 29. Sanders Christian 30. Stadsbader Barbara 31. Tilleux Anne 32. Turkoz Mehmet 33. Van de Brande Philippe 34. Vandenbosch Jean-Claude 35. Van Perlstein Philippe 36. Van Thournout Marc 37. Van Weyenbergh Rodolphe 38. Wachtelaer Philemon 39. Wibo Jean-Charles 40. Willemarck Thierry 41. Willocx Olivier 42. Zurstrassen José L’assemblée approuve à l’unanimité les candidatures et la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2014-2015. Conformément aux statuts, les mandats que vient d’attribuer l’Assemblée Générale sont valables pour un an. Il appartiendra au Conseil d’administration ainsi constitué de désigner en L’Assemblée Générale nomme à l’unanimité E&Y, Réviseurs d’entreprise, représenté par M. Eric Van Hoof, comme commissaire réviseur. Le budget est de 7.000 € HTVA par an, indexé. Le mandat de commissaire est valable pour une durée de 3 ans. 8. Allocution du Président Le Président aborde quelques points marquants de l’année écoulée. 9. Attribution de la médaille de BECI-Chambre de Commerce de Bruxelles Le Président remet la médaille de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles à des entreprises affiliées depuis respectivement 75, 50, 40 et 25 ans. Il tient à leur adresser au nom du Conseil d’Administration de vibrantes félicitations et de chaleureux remerciements. Il invite l’assemblée générale à les applaudir. Après avoir remercié l’Assemblée, le Président de séance lève la séance à 16h45. Thierry Willemarck, Président Olivier Willocx, Administrateur délégué BECI-Union des Entreprises de Bruxelles PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 1ER OCTOBRE 2014 Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 16h45 par M. Thierry Willemarck, Président, qui préside l’Assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président : MM. Alexandre Cleven, Michel de Bièvre et Christian Sanders, Vice-Présidents, M. Pierre Konings, Trésorier, M. Olivier Willocx, Administrateur-Délégué et Mme Joëlle Evenepoel, Administrateur-Secrétaire Général. Mme Joëlle Evenepoel est désignée comme secrétaire de séance. Prescriptions statutaires La date et l'ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l'ordre du jour a été publiée dans nos revues Entreprendre et Dynamiek du mois de juin et de septembre 2014. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier. BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 53

COMMUNITY 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 2 octobre 2013 Le procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 2 octobre 2013 a été publié dans nos revues Entreprendre et Dynamiek d’avril 2014. Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues Entreprendre et Dynamiek du mois de septembre 2014. L’assemblée marque son accord complet sur le rapport d’activité. 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2013-2014 A. Présentation des comptes Le Trésorier, M. Pierre Konings, présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. B. Rapport du Commissaire Réviseur Le rapport rendu par BDO Réviseurs d’Entreprises conclut sans réserve que le bilan clôturé au 30 juin 2014 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de BECI-UEB. L’Assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2013-2014 à l’unanimité. Le Président tient à remercier vivement M. Pierre Konings pour son implication et le travail qu’il a accompli en tant que Trésorier et demande de l’applaudir. 4. Projet de budget pour l’exercice 2014-2015 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 20142015 Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 2014-2015, le Conseil d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Willocx donne lecture à l’Assemblée. Le Conseil propose d’indexer les montants des cotisations de 2,5 %. L’Assemblée Générale approuve à l’unanimité le projet de budget et l’indexation des montants des cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires A la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’assemblée de sa confiance. 54 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 6. Election du Conseil d’Administration Le Président informe l’assemblée que les personnes suivantes ont démissionné ou n’ont pas introduit leur candidature au terme de 6 ans : Marc Descheemaeker, Laurent Levaux, Johan Logist, Karel Lowette, Philippe Meysman, Jean-Mary Muls, Paul Soete, Jan Van den Bossche. Il soumet les nouvelles candidatures suivantes : Denis Delforge (Parc des Expositions), Jean-Claude Daoust (Daoust), Pierre Hajjar (Fédération Belge des Exportateurs de Véhicules neufs et d’occasion), Marc Lambotte (Agoria), en remplacement de Paul Soete, Didier Léchaudé (Electrabel), Peter Loyens (Krinkels), Dominique Michel (Comeos), Christophe Petit (Federgon) en remplacement de Philippe Meysman, Frédéric Rouvez (Exki). Le Conseil d’Administration pour l’exercice 2014-2015 sera donc composé comme suit : Baude, Guy-Marc Borremans, Brigitte Bouffioux, André Broeckx, Stephan Broze, Bernard Brusselaers, Bart Cleven, Alexandre Colmant, Bruno Cols, Bernard Cracco, Roland Cremer, Andreas Daoust, Jean-Claude De Beir, Theo De Bie, Anya de Bièvre, Michel De Muylder, Jean-Antoine Deflem, Luc de Halloy de Waulsort, Philippe Delens, Jean-Jacques Delforge, Denis De Meeüs, Brieuc Demez, Luc Dessart, Paul-Marie De Vrieze, Chantal De Vry, Mario Dewulf, Etienne Eeckhout, Michel Evrard, Eric Fautré, Serge Fabecq, Pierre Feist, Arnaud Flausch, Alain Gaspar, Regis Gillion, Philippe Gorteman, Denis Govaerts, Michel Gustin, Bernard Hajjar, Pierre Hermant, Pierre Hujoel, Luc Janssens, Alain Janssens, Patrick Joseph, Véronique Konings, Pierre Lacroix, Philippe Lambotte, Marc Lambrecht, Philippe Léchaudé, Didier Lefèvre, Jean-Marie Lemonnier, François Loyens, Peter Malcorps, Christiane Malherbe, Didier Michel, Dominique Miller, Jean-Pierre Moris, Chris Noppen, Marc Petit, Christophe Pierlet, Xavier Piret, Gaëtan Platieau, Jacques Potvliege, Claire Rouvez, Frédéric Sanders, Christian Scharff, Pierre-Alain Sonneville, Stéphan Tiebout, Joris Toledo, Marc Vancamp, Franck van Innis, Emmanuel Van Kan, Thierry Vanderroost, Chris Velge, Baudouin Velten-Jameson, Christian Willemarck, Thierry Willocx, Olivier Zygas, Diane L’assemblée approuve à l’unanimité les candidatures et la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2014-2015. 7. Allocution du Président Le Président passe en revue quelques points marquants de l’année écoulée. Après avoir remercié l’Assemblée, le Président de séance lève la séance à 17H15. Thierry Willemarck, Président Olivier Willocx, Administrateur délégué

COMMUNITY DEMANDES D’ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION Brixam SPRL Accountancy & Tax Sergeant BVBA Isabellastraat 83 – 1703 Schepdaal Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux del. : Francis Sergeant All Call Services SA Kipdorpvest 40-42 - 2000 Antwerpen Code Nace : 6311001 - Traitement en continu ou non de données à l'aide, soit du programme du client, soit d'un programme propre à un constructeur: service de saisie de données, traitement complet de données 6920101 - Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Daniel Van Ursel Allyum SA Waterloo Office Batiment B Drève Richelle 161 – 1410 Waterloo Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 7021001 - Conseils et assistance opérationnelle aux entreprises dans les domaines des relations publiques et de la communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Raphaël Abou Alpesc Productions PPE Avenue Jan Stobbaerts 28 – 1030 Bruxelles Code Nace : 90023 - Services spécialisés du son, de l'image et de l'éclairage 90029 - Autres activités de soutien au spectacle vivant 90032 - Activités de soutien à la création artistique del. : Mathieu Blanchart Alpheo SPRL Rue du Prince Royal 17 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Damien Van Miegroet AMS Belgium SPRL Rue des Coteaux 130 – 1030 Bruxelles Code Nace : 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels 43211 - Travaux d'installation électrotechnique de bâtiment 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Chakib Zouhri Antoneag Mariana PPE Avenue du Prince d'Orange 33A – 1180 Bruxelles del. : Mariana Antoneag Antwerps Sportpaleis SA Avenue Victor Rousseau 208 – 1190 Bruxelles Code Nace : 90041 - Gestion de salles de théâtre, de concerts et similaires del. : Chris Bergs Auchapt Cyril PPE Rue Montoyer 17 – 1000 Bruxelles del. : Cyril Auchapt Axxicom - Axxi@home NV Noorderplaats 7 – 2000 Antwerpen Code Nace : 78100 - Activités des agences de placement de main-d'œuvre 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Claudine Decorte AZ Consult SPRL Rue des Comédiens 22 – 1000 Bruxelles Code Nace : 82200 - Activités des centres d'appels del. : Avida Nouali B. Concept BVBA Leuvensesteenweg 323 – 1932 Sint-Stevens-Woluwe Code Nace : 43320 - Travaux de menuiserie del. : Bernard Hofmans Ijzerstraat 47 – 1560 Hoeilaart Code Nace : 6920101 - Etablissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises del. : Réginald Nobels Cail Fanny PPE Rue François Delcoigne 55 – 1081 Bruxelles del. : Fanny Cail Cellmade Région Bruxelles-Brabant Wallon-Hainaut Et P. Rue de Clabecq 100 – 1460 Ittre Code Nace : 84232 - Etablissements pénitentiaires del. : Nikolas Hanciaux De Wolf Victoria - Les Marquisettes PPE Rue André Hennebicq 43 – 1060 Bruxelles Code Nace : 1813002 - Reproduction : production de formes typographiques, reproduction offset et plaques d'impression, reproduction et cylindres d'héliogravure 1813013 - Autres activités graphiques. 74103 - Activités de design graphique del. : Victoria De Wolf Degouis Pierre PPE Avenue Louise 391 – 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Pierre Degouis Eldos InSight SPRL Avenue Louise 65 – 1050 Bruxelles del. : Arnaud D'Hubert Euromill Invest SA Duarrefstraat 8 - Weiswanpach – 9990 Luxembourg del. : Loic Raes Hamon Thermal Europe SA Axisparc A Rue Emile Francqui 2 -1435 MontSaint-Guibert Code Nace : 2511001 - Fabrication de cadres métalliques ou d'ossatures pour la construction 38213 - Traitement et élimination des déchets non dangereux, sauf boues et déchets liquides 71121 - Activités d'ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Stephan Ghys HSP - Haumont, Scholasse & Partners SCRL Chemin de Stocquoy 1 – 1300 Wavre Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Isabelle Ekierman IME - Factory Forty SA Rue des Anciens Etangs 40 – 1190 Bruxelles Code Nace : 82110 - Services administratifs combinés de bureau 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : David Sdika IntelOffices BVBA Lozenberg 9C – 1930 Zaventem Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Ernst-Jan Luten Kolinsky Ilan PPE Dachelenbergstraat 117 – 1650 Beersel del. : Ilan Kolinsky La Cuisine de Flore SPRL Rue du Berger 45 – 1050 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 5610201 - Vente au comptoir ou par téléphone, fax, internet d'aliments et de boissons : établissements de restauration rapide (snackbars, sandwiches-bars, etc.) 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Flore Pincemin Louvain School of Management ASBL Place des Doyens, 1 – 1348 Louvain-la-Neuve del. : Michel De Wolf MIB Publishing - Made in Belgium SPRL Rue Eugène Toussaint 3 – 1083 Bruxelles Code Nace : 58140 - Édition de revues et de périodiques del. : Laurent van der Straten Ortegat- Wine consult Avenue Ernestine 14 – 1050 Bruxelles del. : Philippe Ortegat Quinz CVBA Medialaan 28 B – 1800 Vilvoorde Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Vincent Vincent Van Obberghen Tackoen Catherine PPE Sleutelplantstraat 24 – 1700 Dilbeek Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Catherine Tackoen The Marketing Network SPRL Avenue Winston Churchill 51 – 1180 Bruxelles Code Nace : 5811001 - Edition de livres, de livres scolaires, de brochures, etc. 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Kris Sierens Transenter BV Keizersgracht 62 – 1015CS Amsterdam - Nederlands del. : Paul Walentynowicz Visionality SPRL Rue du Baty 98 – 1428 Lillois-Witterzee Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 63120 - Portails Internet del. : Christiane Steegmans Vivaldi's Interim (Antwerpen) NV Frankrijklei 150 – 2000 Antwerpen Code Nace : 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Katia Zigrand Vivaldi's Interim (Bruxelles) SA Place De Brouckere 48 – 1000 Bruxelles Code Nace : 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Katia Zigrand Vivaldi's Interim (Etterbeek) SA Avenue de Tervueren 44 – 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Katia Zigrand Vivaldi's Interim (Jette) SA Rue Léopold I 456 – 1090 Bruxelles Code Nace : 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Katia Zigrand X-perience Tice BVBA Emiel Clauslaan 95D – 9800 Deinze Code Nace : 79120 - Activités des voyagistes 79901 - Services d'information touristique 93299 - Autres activités récréatives et de loisirs n.c.a. del. : Olivier Van de Vijver YMCM - Yves Massaux Contrats Management SPRL Avenue Roger Hainaut 2 – 1160 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 74909 - Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques del. : Yves Massaux BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 55

AGENDA 10.06.2015 Faire son budget et optimiser ses ressources Management & RH, Personal improvement 21.04.2015 Leader et Manager, comment combiner 22.04.2015 60’chrono : Les conditions d’une association gagnante 23.04.2015 Je me sens seul et je cours derrière mes objectifs, ras-le-bol ! 24.04.2015 Best practices exchange – Faut-il un management au féminin ? 05.05.2015 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps 06.05.2015 60’ chrono : Tableaux de bord au service des décideurs et dirigeants d’entreprise : la business intelligence en action. Un cas concret 19.05.2015 Communiquer avec impact 02.06.2015 Intelligence émotionnelle 09.06.2015 Présentez-vous, présentez un projet, un concept en 120 mots ou 45 secondes, ou l’Elevator Pitch 10.06.2015 60’ chrono : Il n’y a que 4 manières de faire croître son entreprise Fiscalité et Finances 22.04.2015 60’chrono : Les conditions d’une association gagnante 29.04 au 10.06.2015 Cycle gestion et compta (4 modules) : La gestion, j’adore 29.04.2015 La compta comme si elle vous était contée 13.05.2015 La gestion en très pratique 27.05.2015 Le calcul du coût de revient – réel – de vos produits/services 01.06.2015 La mobilité internationale - Transfert de personnel vers l'étranger 56 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 07.05.2015 Les vacances annuelles des employés 01.06.2015 La mobilité internationale - Transfert de personnel vers l'étranger 12.06.2015 BECI HR Lunch ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 21.04 au 22.06.2015 Cycle prospective immobilière et développement urbain : gagnez en expertise, identifiez les bonnes stratégies d’investissement 29.04.2015 Partagez ! Covoiturage, carsharing, corporate carsharing, vélo partagé… 07.05.2015 Votre facture énergétique décryptée Mai 2015 à juin 2016 Cycle management environnemental 15.06.2015 Les économies d’énergie : comment diminuer votre facture 13.05.2015 Speed Business Lunch 21.05.2015 BECI Golf Trophy 04.06.2015 Afterwork 17.06.2015 Entrepreneurs Night 25.06.2015 Garden Party 30.06.2015 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ** En néerlandais uniquement TIC 22.04.2015 Vendre avec LinkedIn Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Législation sociale 07.05.2015 Synergy Day 07.05.2015 Export Day 03 au 05.06.2015 Mission for Growth – Taiwan 21.05.2015 Financement européen pour la coopération et les investissements internationaux en Amérique Latine 09.06.2015 Business breakfast avec M. Denis Robert, Ambassadeur du Canada 11.06.2015 Financements européens : une réponse pour soutenir la compétitivité des PME bruxelloises ? 17 et 18.06.2015 Greater Region Business Days – Luxembourg 24.06.2015 Le marché halal : des opportunités pour vous ! ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 - eth@beci.be

Nouvelles formations 2015-2016 Centre de connaissances BECI En collaboration avec Cycle de formation : Prospective immobilière et développement urbain Atouts ◗ Formation exclusive – max. 20 participants ◗ Présentations par des experts, des académiques et des professionnels (5-6 intervenants/jours) ◗ Cours interactifs et sur site : visites de chantiers ou de réalisations novatrices ◗ Analyse des évolutions récentes et prospectives long terme ◗ Analyse de business plan et des visions stratégiques d’opérateurs bruxellois ◗ Flexibilité : modules à la carte ou programme complet ◗ Formation valorisable dans le cadre d’une certification auprès de RICS (CPD) et de l’IPI Tarifs Programme complet : Membre BECI & IZEO : 2.030 € HTVA (2456 € TVAC) Non membre : 2.900 € HTVA (3.509 € TVAC) Par module individuel : Membre BECI & IZEO : 413 € HTVA (499 € TVAC) Non membre : 590 € HTVA (713.90 € TVAC) Réduction de 10 % si inscription au moins 20 jours avant la date du module. TVA offerte pour les structures publiques. Cette formation peut faire l’objet d’un subside à la formation, à hauteur de 50% du montant investi sous réserve de certaines conditions. Programme 21/04 L’immobilier de bureaux : l’avenir des opérations de tailles moyennes 05/05 L’offre immobilière en regard de l’évolution démographique et de la structure des ménages 20/05 *Spécial Realty* Logistique urbaine et mobilité utilitaire : l’impact du transport de marchandise sur les autres fonctions 04/06 Besoins en équipements (sportifs, scolaires, culturels), potentiels de développement 15/06 Perspectives de l’immobilier touristique et de congrès 22/06 Conclusion : Quelles tendances pour l’immobilier à Bruxelles en 2025 ? Le nombre de participants sera limité à 20 par séance pour garantir l’interactivité et les échanges. La formation est dispensée en français Quand ? D’avril à juin 2015, 5 modules, de 9h à 17h/ 1 module 17h30 - 22h Intéressé ? Contactez Lise Nakhlé – Conseillère Aménagement du Territoire - lna@beci.be Pourquoi ? ◗ Renforcez votre connaissance du marché immobilier, au regard de ses développements actuels et futurs ◗ Développez votre vision stratégique du secteur ◗ Maîtrisez les outils indispensables pour établir une prospective Pour qui ? ◗ Professionnels de l’immobilier ◗ Urbanistes et architectes ◗ Secteur de la construction ◗ Décideurs ◗ Entreprises publiques

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