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Les principaux avantages d'une sous-traitance : • L’entreprise peut se concentrer sur son métier de base. • Les liquidités et le fonds de roulement augmentent. • Les créances dues font l'objet d'un suivi correct, intensif, rapide et professionnel en vue d'un recouvrement optimal. • Dans tous les cas, les relations commerciales avec les clients sont respectées. • Les frais d'exploitation deviennent mieux gérables grâce aux économies d'échelle côté fournisseur. • On peut faire appel à des spécialistes sans devoir effectivement les engager. • Les entreprises de recouvrement sont contrôlées strictement par le SPF Économie. Martine 't Jampens : sibilité de tirer parti de connaissances professionnelles qui, parfois, manquent à l'entreprise », précise Etienne van der Vaeren. Une étape après l’autre Les sociétés de recouvrement de créances interviennent à différents stades mais, très souvent, les créanciers préfèrent tenter d’abord eux-mêmes une approche à l’amiable. Ce n’est en général que lorsque celle-ci a échoué que les dirigeants font appel à une société de recouvrement. « Le fait de retarder le recours à des spécialistes répond à la volonté de conserver en interne la relation commerciale par rapport au client. Mais, plus tôt ils interviennent, plus la gestion des créances sera efficace. C’est pourquoi nous avons créé un service de pré-recouvrement qui s’occupe du dossier dès l’émission de la facture. Nous travaillons aussi sur la prévention en prodiguant, par exemple, des conseils sur la manière de rédiger de bonnes conditions générales de vente », précise Martine 't Jampens, directrice générale de Contentia. « Plus la personne est endettée, plus il sera difficile de récupérer la créance », confirme Jean-Marie Conter. A défaut, l’entreprise de recouvrement doit être saisie dès que le délai de règlement arrive à expiration. Il est souhaitable pour tous les acteurs que la procédure ne dépasse pas la première phase, celle du recouvrement à l’amiable. Le cabinet de recouvrement opère à ce moment-là par relances téléphoniques, envoi de courriers, puis d’une lettre de mise en demeure si les premières tentatives ne sont pas concluantes. « Nous cherchons à récupérer les sommes dues de manière progressive, afin Etienne van der Vaeren : La force d’une société de recouvrement est de recréer du dialogue là où il n’y en avait plus. Nous travaillons aussi sur la prévention en prodiguant, par exemple, des conseils sur la manière de rédiger de bonnes conditions générales de vente. s’avérer nécessaire pour mener à bien certaines actions. Au final, ce sera un juge qui statuera sur les mesures à prendre. Comment choisir un prestataire ? Les acteurs de ce marché sont nombreux et il est préférable de faire un choix en étudiant préalablement avec attention le contexte de votre projet. Les paramètres à prendre impérativement en compte sont, d’une part, votre profil d’entreprise et vos besoins en termes de gestion de postes clients, et d’autre part, les capacités de la société de recouvrement à répondre à vos exigences. Outre des pratiques locales spécifiques, les entreprises ont des modes de gestion propres à leur domaine d’activité. « Un garagiste n’applique pas les mêmes standards de gestion qu’une entreprise industrielle ou un prestataire de services informatiques. Pour répondre efficacement aux particularités des différents domaines d’activité, des prestataires de recouvrement se sont spécialisés par secteurs », explique Etienne van der Vaeren. Cette spécialisation porte notamment sur les règles de gestion en vigueur dans la profession en question, la gestion de la relation clients et des procédures de relance, les spécificités financières et juridiques. Il est également important que l’entreprise à laquelle vous allez confier la gestion de vos créances vous apporte la preuve de son efficacité (procédures, modes d’intervention, traçabilité des échanges, etc.) et de sa performance (quantitative et qualitative). « Chez Contentia, nous mettons à la disposition de nos clients des outils numériques leur permettant de suivre l’état d’avancement de leurs dossiers. Cet accompagnement personnalisé, proposé aux PME et aux grands groupes, permet d’établir une relation de confiance durable », conclut Martine 't Jampens. ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 25 TOPIC de ménager autant que possible la relation commerciale entre l’entreprise créancière et son débiteur », atteste Martine 't Jampens. « Mieux vaut un bon arrangement qu’un mauvais procès », confirme Etienne van der Vaeren. Si la procédure à l’amiable échoue, la phase suivante est le recouvrement par voie judiciaire. L’intervention d’un autre type de professionnels (avocat ou huissier) peut alors R.A. R.A.

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