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Chambre de Commerce & Union des Entreprises de Bruxelles LE MAGAZINE DES ENTREPR I SES BRUXELLOI SES Cet exemplaire ne peut être vendu 30 REGARDS sur BRUXELLES Plus de 200 SUGGESTIONS N°54 / JUIN-JUILLET-AÔUT 2020 RESTOS, boutiques, BALADES, lieux INSOLITES… 3 PLANS-GUIDES des QUARTIERS RE-VISITEZ BRUXELLES Joyce Azar ❘ Valérie Bach ❘ Miny Bayot ❘ Catherine Bodson ❘ Isabelle de Borchgrave ❘ Kristiaan Borret ❘ Sophie Le Clercq ❘ Arthur Lhoist ❘ Julien Liebeer ❘ Pierre Marcolini ❘ Thierry Marion ❘ ❘ Pierre-Yves Bossard ❘ Marguerite de Crayencour ❘ Giles Daoust ❘ Yves Davin ❘ Pascal Devalkeneer ❘ Cécile Djunga ❘ Sebastian Dupont ❘ Marjolaine Gailly ❘ Alex Joseph ❘ Kody ❘ Thomas Gunzig ❘ Lionel Jadot ❘ Chouna Lomponda ❘ Karin Maquet Dominique Monami ❘ Augustin Nourissier ❘ Charles Peugeot ❘ Chloé Roose ❘ Julien Vandeleene ❘ Judith Vanistendael ISSN 2406-3738

“Par temps incertains, notre gestion garde le cap.” À l’heure où les marchés financiers sont agités, il est rassurant de pouvoir confier la gestion de son patrimoine à une Maison qui applique depuis toujours des principes qui ont fait leurs preuves : prudence, rigueur et vision à long terme. Contactez nos spécialistes à Bruxelles Tél. : 02 663 45 68 www.banquedeluxembourg.be Banque de Luxembourg, société anonyme – Succursale de Belgique. Chaussée de La Hulpe 120, B-1000 Bruxelles. RCS Luxembourg B5310. TVA BE 0830.227.057 – RPM Bruxelles

Édito Un été à Bruxelles Chers lecteurs, Après deux mois d’interruption forcée, Bruxelles Métropole vous très spécial, anti-crise, résolument bruxellois et fermement optimis Ces deux mois ont été pour beaucoup d‘entre nous et pour nos entr épreuve. L’épidémie de covid-19 a bouleversé nos vies privées, nos vies pr et la marche de nos affaires. Nous savons aussi que cette crise n sa durée et son ampleur auront encore des conséquences graves Face à cette crise, Beci s’est mise en ordre de bataille. Notre premier souci a é le contact avec les entreprises, les écouter et comprendre leurs besoins fait en organisant des CEO meetings virtuels, en menant des enquê cellule de première ligne pour répondre aux besoins les plus pr entreprises, nous avons participé à la réflexion économique, aux cô politiques, des partenaires sociaux et des autres organisations patr continuons à le faire. À présent, nous voulons envisager la relance. Et quoi de mieux que de s’appuyer sur les meilleurs atouts de Bruxelles : sa convivialité, sa diversité, son art de vivre et son ouverture d’esprit ? Parce que nous resterons pour la plupart à Bruxelles cet été, et par que nous espérons que les établissements pourront progressivement rouvrir, nous avons voulu dans ce numéro vous inviter à re-découvri Bruxelles, ses parcs, ses quartiers, ses bistrots, ses restaurants, ses boutiques, ses musées… Nous l’avons fait sous le signe de Sprout to be Brussels, une initiative citoyenne à laquelle Beci s’est associée pour affirmer notre résilience collective et notre volonté de promouvoir notre ville. Comme nous le faisions chaque mois sur une seule page, nous avons demandé à des personnalités bruxelloises de partager avec nous leurs bons plans, leurs bonnes adresses. Leurs réponses dessinent un formidable jeu de pistes, qui vous emmènera un peu par dans la ville. Trop tôt ? Sans doute certaines suggestions devront-elles encor Mais nous ressentions le besoin de partager dès maintenant, dans ce magazine, un signe d’espoir. Bonne lecture, Marc Decorte, Président de Beci Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 1

Sommaire Bruxelles métropole N° 54 – Juin-Juillet-Août 2020 Re-visitez Bruxelles 4 6 Sophie Le Clercq Chloé Roose 8 Alex Joseph 10 12 13 14 Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Elisa Brevet, Gaëlle Hoogsteyn et Peter Van Dyck. Production Layout db Studio.be Impression db Group.be Photos Les photos Brussels Kitchen sont reproduites avec l’aimable autorisation de Chloé Roose Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par près de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Erick Thiry – T +32 2 643 78 36 eth@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 484 071 887 cm@beci.be BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Pierre Marcolini Judith Vanistendael Charles Peugeot Dominique Monami 16 Arthur Lhoist 18 19 20 21 22 Giles Daoust Kody Catherine Bodson Thomas Gunzig Yves Davin 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 24 Pascal Devalkeneer 26 29 30 31 32 34 36 38 39 40 41 42 44 45 46 47 48 49 50 Miny Bayot Valérie Bach Julien Libeer Cécile Djunga Karin Maquet Sebastian Dupont Pierre-Yves Bossard Augustin Nourissier Joyce Azar Marjolaine Gailly Isabelle de Borchgrave À lire : Bruxelles au fil des pages Julien Vandeleene Lionel Jadot Thierry Marion Chouna Lomponda Marguerite de Crayencour Kristiaan Borret Plans & index

Having a great time in Brussels! Brussels is Always a good idea Greetings from Brussels Wish you were here Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 3 Welcome to Brussels This is Brussels! Hello there, I’m in Brussels! Just arrived in Brussels Brussels greets you Brussels From Brussels, with love is waiting for you

Re-visitez Bruxelles À vélo avec Sophie Le Clercq Sophie Le Clercq est administrateur délégué de JCX et présidente de CIT Blaton, deux sociétés actives dans l’immobilier et la construction. Depuis plus de 20 ans, cette passionnée d’art et de gastronomie a également entrepris de se reconvertir en agricultrice bio dans le sud de la France. Véritable épicurienne, elle nous livre ses bonnes adresses bruxelloises. Avec elle, enfourchez votre vélo et (re)découvrez Bruxelles sous un nouveau jour. Un moyen de locomotion : À Bruxelles, je me déplace à vélo. Chaque trajet prend une ambiance de promenade, de tourisme et de vacances. Cela me permet d’admirer les rues, les belles façades bruxelloises, la diversité des styles… Je peux également m’arrêter dans de nombreux parcs. J’adore boire un thé ou un jus de légumes aux guinguettes du Parc Royal. Mise au vert : Une balade dominicale au parc TournaySolvay (ci-dessous) – un très beau parc ancien avec un château en ruines et une splendide roseraie, en lisière de la forêt de Soignes et à proximité d’un étang. Vous y trouverez également un verger et des sentiers en dénivelé. Un véritable havre de paix, à deux pas du cœur de Bruxelles et accessible en tramway. la rue du Bailli avec La Septième Tasse, un merveilleux magasin de thé et de tisanes. Poursuivez par un petit tour à la librairie Peinture Fraîche et dans la jolie boutique pour enfants Rose. Juste à côté, Tan est à la fois un magasin et bio et un délicieux restaurant. Puis, continuez vers la place Brugmann et le magasin Scènes de Ménage où vous trouverez vaisselles, brocante, tissus et tapis d’une belle qualité. Gastronomie et repas d’affaires : Pour un déjeuner d’affaires ou un grand événement, je suis une aficionado du Chalet de la Forêt et du Senzanome. Pour un dîner délicieux et chaleureux, je vous conseille le Dolce Amaro, une cuisine italienne de grande qualité, à la fois généreuse et subtile. Et pour un repas traiteur à emporter, le Traiteur de la Villa Lorraine bien entendu… Art dans la ville : Bruxelles foisonne de galeries d’art toutes plus intéressantes les unes que les autres, impossible de choisir. Le Wiels est incontestablement une valeur sûre. Sinon, optez pour une expo à Bozar et terminez avec un bon lunch au Café Victor. Shopping dans le quartier du Bailli : Pour un shopping charmant, rendez-vous sur le parvis de la Trinité et dans 4 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 Le bon plan ‘kids friendly’ : Pour occuper les weekends pluvieux, rien de mieux qu’une virée à la librairie Filigranes. Pour les artistes en herbe, préférez une visite chez Be creative by Schleiper, où l’on trouve tout ce qu’il faut pour un atelier craft : de la laine aux aquarelles, couture, bois, verre... Terminez par une pause gourmande avec des langues de chat au chocolat de chez Mary, située dans les Galeries Saint-Hubert. ● E. Bv.

Acheter ces bureaux plutôt que de les louer? Vérifiez le sur kbcbrussels.be/immo en 15 minutes ou contactez les experts de KBC Brussels Live au 02 303 31 60 du lundi au vendredi de 8h à 22h et le samedi de 9h à 17h. E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles.

Re-visitez Bruxelles Chloé Roose, chef de file des foodies bruxellois Chloé Roose, jeune trentenaire, est considérée comme une des ambassadrices de la food bruxelloise. Son aventure a commencé avec son guide Brussels Kitchen, qui comptabilise aujourd’hui des milliers de followers. En parallèle, elle est à l’origine d’événements culinaires innovants, comme les Brunch Clubs ou encore Viens chez moi, j’invite. Le plus beau panorama de Bruxelles : La Place Poelaert, aussi bien en journée que pour son coucher de soleil à couper le souffle. L’été, vous pouvez même profiter du paysage dans des transats. Le spot idéal pour un apéro avec vue ! Le bistrot des copains : Les Petits Bouchons à Uccle : une cuisine belge, créative et de saison. On goûte aux asperges blanches, accompagnées d’un beurre au vin jaune et de morilles, dont on termine la sauce avec le super pain de chez Hopla Geiss. Une tuerie. La balade idéale : J’habite à Flagey, j’aime prendre le tram sur l’Avenue Louise et descendre au Sablon. Puis, je passe par la Rue des Minimes pour rejoindre la Place de la Chapelle et faire un tour dans les Marolles. Enfin, on pousse jusqu’au centre-ville pour finir avec un verre de vin blanc et des croquettes chez Noordzee. Le café du matin : Chez Buddy Buddy (en photo). Leur spécialité : les « nuts butter », des beurres de noix, 100 % faits maison. On les trouve ensuite à la carte dans leurs cafés signatures – beurre de cacahuètes, espresso, lait d’avoine et sirop d’agave, par exemple. Un pur bonheur ! Le resto qui fait voyager : Nonbe Daigaku, une super cantine japonaise à la façon Izakaya. Tout le staff est japonais, le menu est plastifié, l’éclairage n’est pas génial, mais pas de doute : vous êtes au Japon et c’est très bon ! Un lieu insolite : La Villa Empain pour la splendeur du bâtiment et sa belle sélection d’expositions. Cerise sur le gâteau : le resto éphémère avec des chefs invités tels que Sang Hoon Degeimbre ou encore Tero. Le plus beau parc : Là où j’ai grandi, le parc de Tervuren pour une promenade à vélo le long des étangs. Si on pousse un peu plus loin jusqu’à Huldenberg, on tombe sur des champs de colza incroyables. On se croirait dans le magicien d’Oz ! Le gastro pour un dîner intimiste : Barge. On vient clairement chez Grégoire (en cuisine) et Barbara (à la sélection des vins) pour une véritable expérience gustative. Tous deux sont passés par l’Air du Temps et tout est simplement excellent, juste et raffiné, délicat et gourmand. On sent qu’un air nouveau plane sur le secteur des gastros bruxellois. Le bar du soir : Le Bain des Dames. Delphine, originaire de Marseille et passionnée de vins nature, a fait ses armes chez Titulus avant d’ouvrir son propre bar. Tous les soirs, elle choisit quelques magnums qu’elle servira au verre entre 5 et 8 € – dont de superbes vins orange. Le commerce de bouche : La poissonnerie Hasymar Fish rue Malibran. Pour la viande, je vous conseille l’Atelier du Boucher à Ixelles, avec un très bon rapport qualité-prix pour la viande de bœuf maturée. ● E. Bv. 6 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 © Brussels’ Kitchen D.R.

pour léconomie que les services de santé. En maintenant ouvertes les liaisons aériennes destinées au transport mondial de produits pharmaceutiques, de fournitures médicales et de vivres, entre autres, Brussels Airport lutte contre le coronavirus. #wewillgetthroughthistogether #wearebrusselsairport #weareaviation

Re-visitez Bruxelles Alex Joseph, Rouge Tomate : « La cuisine m’a sauvé la vie » Notre visioconférence avec Alex Joseph a lieu le jour du retour de son fils de moins de deux ans à la crèche. « Il était plutôt paniqué. Et le calme est revenu à la maison. » En tant que chef, Alex aime l’action et est impatient de chouchouter à nouveau les clients de son restaurant Rouge Tomate. C omment le chef américain Alex Joseph est arrivé à Bruxelles ? L’histoire commence par un stage de trois mois chez Rouge Tomate, en 2009. Sauf que cette mission a été reconduite encore et encore. Cinq ans plus tard, il rachète le restaurant avec son associé Thierry Naoum. Presque un conte de fées. Un coup de foudre immédiat pour Bruxelles ? Vraiment pas, essentiellement à cause de la situation dans le restaurant. Je ne parlais pas un mot de français ou de néerlandais. Et j’étais le sous-chef mêle-tout arrivé de l’extérieur pour donner un nouvel élan à la cuisine. Cela ne faisait pas l’affaire du chef. Sur place, une seule personne parlait l’anglais et jouait l’interprète. Mais je l’ai surprise à traduire intentionnellement mes propos de façon erronée pour me saboter, parce qu’elle voulait mon job. Dès l’instant où j’ai commencé à transmettre des commandes aux fournisseurs par téléphone dans un français approximatif, les problèmes de communication se sont enchaînés. Ainsi, une commande de 20 kg de betteraves rouges s’est un jour soldée par la livraison de 400 kg ! On m’a ensuite demandé de passer les commandes par fax. Il y a eu un tournant ? Oui, après un an, je commençais à bien comprendre le français. Un an plus tard, je le parlais plus ou moins couramment. Mon attachement à Bruxelles a grandi en parallèle. Lorsque des amis américains font un tour d’Europe et s’arrêtent ici, ils me confient systématiquement que Bruxelles est le temps fort du voyage. La ville est plutôt petite, mais aussi intense 8 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 QUI EST ALEX JOSEPH ? Californien pure souche, il décide à 15 ans de devenir chef. Il débute à la plonge dans les restaurants et gravit régulièrement les échelons. À 19 ans, il arrive au restaurant Cyrus (2 étoiles) de Douglas Keane à San Francisco, où il devient sous-chef. Keane conseille à Joseph de partir pour New York, où il rejoint l’équipe de Daniel Humm – le chef ‘Number One’ de l’époque – au restaurant Eleven Madison Park (3 étoiles). En 2008, Joseph participe au démarrage de Rouge Tomate à New York. La filiale à Big Apple rencontre un vif succès, contrairement à celle de Bruxelles. Joseph est donc envoyé en Belgique pour y redresser la barre. Une mission temporaire qui… s’éternise. Et en 2014, le jeune Américain rachète le restaurant. En 2015, il décroche le titre de ‘meilleur jeune chef du Benelux’ au San Pellegrino Young Chef. Et il obtient une très belle 4e place lors de la finale internationale à Milan. qu’une métropole. Bruxelles me fait un peu penser à San Francisco : ouverte d’esprit et progressiste. Sa dimension cosmopolite se retrouve dans notre cuisine : nous jonglons avec des influences d’Afrique du Nord, d’Asie, du MoyenOrient et de l’Italie. Nous sommes à 11 dans la cuisine – et 10 nationalités. C’est bon pour l’ambiance.

Re-visitez Bruxelles Votre parcours est impressionnant, surtout pour un autodidacte ! Mes parents ont été des hippies. Toute ma jeunesse a été rythmée par The Doors, Janis Joplin, Jimi Hendrix et Led Zeppelin. Génial, mais mes parents avaient horreur de cuisiner. Jusqu’au moment où mon grand frère et moi en avons eu ras-le-bol des plats industriels et des hotdogs. Nous avons pris les choses en main. Mon frère avait 18 ans, j’en avais 10. Et nous nous sommes mis à expérimenter. Mon frère a trouvé un job dans un restaurant, puis je l’ai rejoint. Nous avons collaboré pendant huit ans. J’étais le plus jeune et donc le préposé aux corvées. ‘Alex, tu vas me peler des tomates pendant toute la journée.’ Et le lendemain, je coupais les tiges de feuilles d’épinard huit heures d’affilée. C’était dur, mais formateur. D’où venait votre enthousiasme ? La cuisine m’a sans doute gardé sur le droit chemin. Adolescent, je faisais l’école buissonnièr affaire à la police. La cuisine a donné un sens et une structure à ma vie. Je me suis progressivement attaché à ce métier et à sa créativité. Il est passionnant de travailler avec des produits qui changent au fil des saisons. Cela m’a toujours incité à ne pas me répéter. Je cherche à innover constamment, même si certaines recettes sont très demandées. Et puis, je privilégie la simplicité. Je ne veux pas transformer les ingrédients à l’excès. L’innovation, mais sans rejeter toute tradition… C’est vrai, même s’il y a des traditions que je rejette. En cuisine, je ne veux pas qu’on m’appelle chef. Je m’appelle Alex. J’ai vu dans ma carrière des chefs qui vous envoient des trucs à la tête, vous empoignent par le col et vous plaquent au mur. Ce n’est pas mon genre. Bien sûr, je fais remarquer leurs erreurs aux collaborateurs, sinon ils n’apprennent rien. Cela ne m’oblige pas à me comporter comme un abruti ! Le coronavirus a fait des ravages aux États-Unis. Quelle est la situation sur place ? J’ai de la famille dans tous les États-Unis : à New York, dans le New Jersey, à Kansas City, en Californie… Dans la région d’où je viens, à 25 km de la côte californienne, la situation est restée relativement paisible. À New York, en revanche, le chaos était total. Un jeune médecin de Detroit comparait la situation à un incendie quotidien. Il travaille aux urgences. Les innombrables nouveaux chômeurs n’ont plus accès au médecin. Alors, ils vont engorger les urgences. Et vous, comment gérez-vous le Covid-19 ? On en a vu d’autres, à Bruxelles, notamment avec les attentats en 2016. Mais nous n’étions pas préparés au Covid-19. Nous ne savons évidemment pas comment adapter notre façon de travailler. De combien faut-il espacer les tables ? Nous avons heureusement une salle spacieuse, mais les collègues qui ont des restaurants plus exigus s’arrachent les cheveux. Il est facile de se laisser aller à la négativité. J’ai aussi été très déprimé pendant les premières semaines du confinement, mais ce qui me console, c’est que nous sommes tous logés à la même enseigne, ce qui renforce l’esprit de communauté. Et puis, il y a la question du comportement en cuisine. Nous nous sommes toujours astreints à bien nous laver les mains et nous insistons encore davantage sur cet aspect. Nous allons porter des masques, mais pour mon personnel, la distanciation sociale un grand défi. Dois-je réduire l’équipe de moitié ? Peut-être qu’au cours d’une première phase de test, nous travaillerons avec un seul menu. Je ne m’attends pas à un déferlement de clients. Je suppose que nous devrons tout reconstruire lentement et prudemment. Le confinement vous a donné une idée : composer avec vos collègues Dennis Broeckx, de L’Épicerie du Cirque, et Glen Ramaekers d’Humphrey chez Pias, un box 3 Amigos chaque week-end, que des clients à Bruxelles et Anvers peuvent venir enlever ou se faire livrer. Nous choisissons un autre concept chaque semaine, dans un esprit rock-‘n-roll et ec un brin d’ironie. Le premier box proposait par exemple des ‘Fat Bart’s marinated chicken wings‘ – un clin d’œil au plat favori du bourgmestre anversois Bart De Wever – et une ‘Exit Trump BBQ sauce’. Nous nous disions, en réfléchissant, que les gens avaient besoin d’un peu d’humour en ces temps incertains. Nous y ajoutons même des suggestions de musique à écouter durant le repas. Tout cela est très ludique. ● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 9

Re-visitez Bruxelles Les bonnes adresses de Pierre Marcolini Bruxellois emblématique, Pierre Marcolini rayonne bien au-delà de la Belgique. Ce maître-chocolatier à la maison éponyme, au savoir-faire et à l’excellence incomparables est également un grand épicurien… L’ an dernier, on l’interviewait dans le cadre de notre dossier « Grow your business ». À la question : « Quel est votre restaurant bruxellois favori ? », le chocolatier nous répondait : « Impossible de vous en donner une, j’en ai plein ! Tenez, voici ‘La bonne adresse’, mon dernier livre. Il vous les révélera toutes… » Voilà donc une sélection des bonnes adresses bruxelloises de Pierre Marcolini et René Sépul, son fidèle acolyte en matière de gastronomie. La friterie : Friture René Une adresse historique ! Depuis 1932, ce bistrot bruxellois n’a rien perdu de son lustre. Affublée de ses nappes à carreaux et de ses banquettes en bois, cette affaire familiale est bichonnée depuis 1987 par son propriétaire et excellent rôtisseur, Dirk Piolon. On y mange une entrecôte d’Imanol Jaca et des frites maison avec un soupçon de mayo. Le bistrot : Le 203 Le 203 est l’établissement de Mathilde et Richard. Le couple propose une cuisine « slow food » à petit prix. Et qui de mieux que Richard pour incarner le concept de cuisine du monde ? Moitié Sud-Africain, moitié Australien, le chef s’est imprégné de son métissage pour produire une 10 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 L’étoilé : La Paix Ouvert en 1893, cet établissement est d’abord une friture située juste en face des abattoirs d’Anderlecht. Aujourd’hui, ce sont deux étoiles au guide Michelin qui viennent auréoler le chef David Martin, son propriétaire. Élu chef de l’année 2019 par Gault & Millau, ce chef à la cuisine singulière parvient à proposer des nuances et des subtilités incroyables dans ses plats. On y mange une tartelette moscovite servie avec poulpe de moules de bouchot crues. Sélection d’après « La bonne adresse », Pierre Marcolini et René Sépul, SH-OP Editions, 2018 ● cuisine jeune et créative. À déguster : un espadon purée de carottes et abricots secs. La brasserie : Les Brigittines Maître cuisinier de Belgique, Dirk Myny a su revoir et corriger certains classiques de la cuisine belge. Le credo de la maison ? Des produits locaux, de la slow food et des revisites efficaces. Le cuisinier fait luimême ses frites sur place en deux cuissons : une première au Blanc de Boeuf et une seconde à l’huile végétale. Il sert aussi une joue de veau braisée pendant plusieurs heures à la Kriek Cantillon. E. Bv.

Re-visitez Bruxelles Judith Vanistendael croque la ville Après quelques années d’errance, c’est à 24 ans que Judith, fille de l’ancien journaliste et écrivain Geert Vanistendael, est revenue dans la ville qui l’avait vu grandir. Elle s’est finalement établie à Molenbeek, y a eu deux enfants et a développé une carrière internationale de dessinatrice BD et illustratrice. Pourquoi elle-est si fière de ‘son’ Molenbeek ? Voilà 18 ans que j’habite cette commune pauvre, surpeuplée et en même temps très jeune, dynamique et active. Nous avons eu, en pleine crise du coronavirus, les meilleurs ateliers de couture de masques de tout Bruxelles. Où aime-t-elle se promener : Au parc Roi Baudouin, à Jette. J’adore marcher parce que je m’aligne sur mon rythme naturel, je suis en plein air et en contact avec la terre. La marche m’égare aussi dans des endroits où je ne me serais jamais rendue autrement. Le hasard d’une promenade à Saint-Gilles m’a par exemple fait découvrir le centre de jardinerie durable La Pousse Qui Pousse : un véritable havre de paix entre de hauts bâtiments. J’ai eu de la chance de pouvoir y entrer ; c’est normalement sur réservation. pour bien nager. Mais avec le confinement, les piscines ont été fermées et j’ai dû me rabattre sur Start To Run pour mon activité physique. Je n’ai pas encore défini de parcours du jogging, mais je serai bien contente lorsque le cœur de Bruxelles deviendra quasi inaccessible au trafic. Où sortir ? Je suis plutôt casanière. Et lorsque je sors, je reste dans le coin, par exemple au Bar du Canal. Le propriétaire est un Danois qui fabrique du délicieux smörrebröd. J’aime bien me rendre aussi dans d’autres établissements du quartier Dansaert : le café Walvis et la brasserie Brussels Beer Project. Ses adresses gourmandes : La Friture René à Anderlecht. Pas moyen de faire plus bruxellois. Tout ce qu’on y sert est parfait : les vins, les bières, les croquettes de crevettes, le steak de cheval, les moules parquées, la dame blanche… Mon plat préféré est le cabillaud grillé, sauce tartare. Évidemment, ce n’est pas vraiment une adresse pour végétariens (rires). Et puis, il y a la cuisine orientale d’Horia, en tout point l’inverse de la Friture René, mais j’adore : un restaurant minuscule, exploité par des jeunes, plutôt branchés. Le pain vient de C’est Si Bon, le meilleur boulanger de Bruxelles. Où faire du sport ? Je vais habituellement faire des longueurs dans la piscine olympique Louis Namèche de Molenbeek, joliment rénovée. On y a toujours assez de place Et la culture ? J’aime fureter dans les librairies Passa Porta, Sterling Books et Waterstones. Quel bonheur ! Et puis, j’apprécie de temps à autre un film au Palace ou à l’Aventure, deux salles qui offrent une belle programmation. J’y vais malheureusement trop peu souvent. Ensuite, il y a Bozar et ses expositions souvent remarquables. On y trouve une combinaison d’œuvres d’art de grande classe et d’autres, très modernes. C’est génial. ● P.V.D. 12 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 D.R.

Re-visitez Bruxelles La traversée de Bruxelles de Charles Peugeot Pour lui, l’automobile était la voie évidente. Charles Peugeot est issu de la neuvième génération de Peugeot. À la tête de DS Belux, ce Français arrivé à Bruxelles il y a quelques années a pour mission de dynamiser la marque, ce qui ne le prive pas de goûter aux plaisirs de notre capitale. Le plus beau jardin ? Les Serres Royales de Laeken. Je les ai découvertes l’an dernier, et quelle surprise ! Je n’avais pas imaginé la beauté de cet endroit, c’est un véritable labyrinthe de serres et de fleurs. Un lieu idéal pour une chouette journée en famille. Le bistro des copains ? Dai Puponi, une petite trattoria romaine tenue par trois Italiens qui habitent à Bruxelles depuis une dizaine d’années. Ils ont quitté leurs jobs respectifs pour se lancer dans cette aventure et le pari est gagné : le vin est bon et on y mange bien. Le resto gastro ? Le Toucan Sur Mer, un incontournable toujours très efficace, qui fait souffler l’air iodé de la Bretagne. Le cadre est sophistiqué et lumineux. On y va pour les superbes plateaux ou assiettes de fruits de mer. L’adresse ‘kids friendly’ ? Le Musée des Enfants à Ixelles. Les expositions sont à chaque fois participatives et ludiques. Les enfants peuvent découvrir et apprendre le monde en s’amusant. Pas de doute, ça marche à tous les coups... Le resto insolite ? Une adresse en lien avec mon activité automobile : le Café Garage Declercq, situé au sein du concessionnaire Peugeot Citroën à Ixelles. Le restaurant sert une bonne cuisine française et vous projette dans l’univers automobile de l’entrée au dessert. Le café du matin ? Chez Eric Kayser : un double expresso, un jus d’orange et une brioche. Tous les pains, viennoiseries et brioches de la maison sont artisanaux et réalisés sans additifs ni conservateurs. Le resto qui fait voyager ? La Maison du Sushi, une adresse tenue par deux femmes, une mère et sa fille. La mère travaillait dans la haute couture avant de décider de L’endroit pour comprendre Bruxelles ? Il est situé sur la rue de la Loi, avec la Commission européenne derrière soi. Sur un pan de mur d’immeuble, on peut découvrir un immense graffiti où il est écrit : « The future is Europe ». C’est ça, Bruxelles ! ● E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 13 se reconvertir dans la découpe de poisson ! Le résultat ? Des sushis frais et délicieux qui plaisent à toute la famille. Les commerces de bouche ? Le négoce Chai et Bar du Fort Jaco est pour moi la meilleure cave de Bruxelles. Ils détiennent une très belle sélection et vous êtes servis par une équipe qui sait ce qu’est le vin. En un mot, on ne se moque pas de vous. Pour le fromage, je vais chez l’affineur Julien Hazard. Selon les arrivages vous y trouverez quelques spécialités : Brocciu AOP, Brousse, Mont d’Or AOP, Tomme fraîche de l’Aubrac et cancoillotte franccomtoise… Le musée ou la galerie d’art où l’on peut vous trouver ? À la Forest Divonne, la galerie tenue par Jean de Malherbe, un passionné hyper dynamique qui sait créer du lien autour de l’art en organisant des expositions de découverte de talents. © Belga D.R.

Re-visitez Bruxelles Parcours santé avec Dominique Monami Première joueuse belge à avoir atteint le top 10 mondial (en 1998), médaillée de bronze aux JO 2000 à Sydney (en double, avec Els Callens), Dominique Monami met désormais ses nerfs d’acier au service des entreprises : elle est devenue coach mental. Et si ses racines sont à Verviers, elle a aussi son carnet d’adresses à Bruxelles, qu’elle a bien voulu partager avec nous. D ominique fait partie de ceux pour qui Bruxelles évoque avant tout la notion de double capitale : de Belgique et d’Europe. Elle l’associe à une ville cosmopolite où il fait bon vivre – et où elle fut l’organisatrice d’un tournoi international WTA, en partenariat avec la ville : le Brussels Open. « C’était une expérience incroyable ». Un lieu mythique : Il y a plein de quartiers pittoresques, mais la Grand-Place reste pour moi un lieu mythique. Chaque année, je viens participer au Mérite Sportif national et nous nous réunissons avec les membres du jury dans le bureau du bourgmestre. C’est à chaque fois aussi beau et saisissant ! Le resto incontournable : Les Larmes du Tigre. C’est de loin le meilleur restaurant thaïlandais de Belgique et c’est une véritable institution à Bruxelles. Pour un lunch, je vous conseille La Gazzetta. Et si vous voulez vraiment épater la galerie, je dirais le Comme chez soi, où j’ai eu l’occasion de faire des carbonnades à la « liégeoise », chez Pierre, pour une émission télé. 14 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 Une journée shopping : Quand ma fille était petite, j’allais souvent chez Serneels (photo), où l’on trouve de magnifiques jouets. D.R. Et puis Marcolini, pour les délicieux chocolats ; les pâtisseries à se lécher les doigts chez Wittamer ; pour les chaussures, Fratelli Rossetti chez mon ami Pino, et puis toutes les petites boutiques du côté de Dansaert. J’aime bien aussi la Vaisselle au Kilo des Marolles, pour acheter un service sympa et pas trop cher ! Le lieu idéal où faire du sport : J’allais souvent m’entraîner à l’Aspria, mais courir dans le parc en plein air à côté du Palais royal, ce n’est pas mal non plus. Un souvenir : Il y a deux ans, j’ai gagné un repas pour deux personnes à la Tram Experience, où un chef étoilé cuisinait, tandis que nous faisions le tour de Bruxelles en tram. J’ai trouvé l’expérience unique ; c’est une manière très originale de découvrir Bruxelles, le soir, en dégustant un délicieux repas ! ● E. Bv.

PRÉPAREZ-VOUS POUR LES MARCHÉS DE DEMAIN

Re-visitez Bruxelles « C’est aussi grâce à notre communauté que nous pouvons traverser cette crise » Tero, c’est un concept de restaurant original fondé sur la santé, la convivialité et la durabilité. Comme les autres, l’établissement situé à SaintGilles a dû fermer ses portes en mars dernier. Un coup dur, mais Arthur Lhoist, fondateur des restaurants Tero et de la Ferme des Rabanisse, mise sur la résilience pour traverser cette crise. «L’ ADN de Tero, c’est trois piliers », explique Arthur Lhoist. « La santé, la convivialité et la durabilité. Notre objectif est d’encourager les gens à se diriger vers une cuisine plus naturelle et plus saine, dans le respect de l’environnement. C’est aussi dans cette optique-là que nous proposons des petites assiettes afin que chacun puisse commander selon son appétit. La plupart de nos produits proviennent de notre ferme et de producteurs belges. » Le succès est rapidement au rendez-vous et un deuxième restaurant Tero ouvre à Bruxelles en 2017. « Nous avons constaté qu’il y avait une véritable demande sur la scène de la restauration bruxelloise pour une offre comme la nôtre. Notre clientèle bruxelloise n’est toutefois pas la même que notre clientèle brabançonne et a des exigences différentes. Elle est plus internationale et plus urbaine. Nous avons su trouver le juste milieu entre la qualité et le prix de l’assiette, tout en respectant notre ADN qui est d’allier plaisir et santé dans une offre innovante et durable. » Un modèle qui marche Arthur Lhoist a grandi avec son projet, depuis ses débuts en salle avec ses équipes pour ensuite, petit à petit, prendre de la hauteur sur des fonctions transversales et en soutien aux équipes opérationnelles et à celle de la ferme. Il reste le gardien de la vision, des valeurs et de la charte culinaire. Tero se fournit en majeure partie auprès de sa propre ferme, qui produit fruits et légumes et élève des vaches salers, des porcs duroce et des moutons ardennais roux. Les races sont sélectionnées pour leur rusticité et la qualité de leur viande. La ferme dispose également de plusieurs ruches qui assurent une production annuelle et renforcent l’écosystème de la ferme et de ses alentours. Aujourd’hui, les restaurants Tero emploient une quarantaine d’équivalents 16 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 QUI EST ARTHUR LHOIST ? Arthur Lhoist, trentenaire passionné par la gastronomie et l’agriculture durable, dirige les restaurants Tero. Diplômé en gestion et en développement durable, il ouvre en 2014 un premier restaurant Tero, à Bierges, après avoir suivi une année de formation en cuisine au Cordon Bleu, à Londres. Son concept : proposer une offre culinaire propre et durable, dans le respect du produit brut, et répondre à des attentes culinaires spécifiques telles que, par exemple, le végétarisme et le véganisme. Mais que les autres se rassurent : la viande et le poisson ne manquent pas à la carte de Tero. D.R. D.R.

Re-visitez Bruxelles temps plein, en plus des personnes qui travaillent à la ferme. La résilience comme clé de survie Les perspectives d’avenir et de croissance étaient donc belles, jusqu’à ce que le coronavirus leur tombe dessus. « La crise, comme tout le monde, nous ne l’avons pas vue venir. Suite à la décision du gouvernement de faire fermer le secteur de l’horeca, nous avons été très rapidement amenés à devoir prendre des mesures. Notre priorité était de préserver le droit au chômage pour l’entièreté de nos travailleurs. À cet égard, il est appréciable que des mesures aient été prises pour les travailleurs, mais aussi pour les restaurateurs, par exemple pour le remboursement de nos emprunts bancaires, le report de la TVA, des charges sociales, etc. Heureusement, notre trésorerie nous a permis d’honorer nos engagements pris avant l’épidémie. » « Au vu de l’évolution de la crise sanitaire en Europe, nous avons rapidement compris qu’elle durerait bien plus longtemps que les deux semaines de fermeture initialement annoncées par notre gouvernement », poursuit Arthur Lhoist. La deuxième priorité de Tero a donc été de trouver le moyen de garder un lien avec sa clientèle et d’écouler la production de sa ferme. « L’idée d’un service traiteur s’est imposée d’elle-même. En une semaine, nous avons réfléchi à un modèle et à une offre. Nous nous sommes assurés que nos cuisiniers puissent reprendre le travail deux jours par semaine à effectifs réduits et en respectant les mesures sanitaires. » Concrètement, Tero propose des produits semi-finis à emporter, ainsi que d’autres préparations prêtes à l’emploi. « Les clients doivent terminer certaines cuissons ou préparations eux-mêmes, cela a aussi un côté ludique pour eux et leur famille, ce qui peut être appréciable en période de confinement. » Rapidement, Tero ajoute la vente de légumes et de viandes en circuit court, afin d’écouler le surplus de production de la ferme. « Bref, nous essayons de nous diversifier pour maintenir un maximum d’activités. Nous avons l’intention de continuer à développer cette offre jusqu’à la réouverture des restaurants, et - pourquoi pas ? - de la maintenir sur le long terme, en plus de notre service en salle. L’intégration de la ferme dans notre modèle apporte une résilience à notre projet qui nous permet de traverser cette crise plus sereinement. » Une relance en deux temps La réouverture des restaurants cet été, Arthur Lhoist l’espère, l’attend et s’y prépare. « Nous avons décidé d’être optimistes. Nous serons prêts à ouvrir dans le respect des réglementations sanitaires dès qu’on nous le permettra. Néanmoins, notre pérennité financière L’intégration de la ferme dans notre modèle apporte une résilience à notre projet qui nous permet de traverser cette crise plus sereinement. reste une priorité et nous nous laissons la liberté de diversifier ou réorganiser notre activité en fonction des conditions de reprise et de la demande de notre clientèle. Notre service traiteur à emporter nous a prouvé que l’on peut relancer la machine rapidement », assure-t-il. Le souhait de Tero : remettre au travail un maximum de collaborateurs et satisfaire au mieux ses clients. Toutefois, cela ne se fera pas en un jour et le fondateur de Tero voit cette reprise en deux phases : la première avec des mesures strictes à tous les niveaux (distanciation sociale, menus jetables ou digitaux, taux de remplissage de la salle réduits…), où le restaurant tourment la clientèle va réagir, si les gens auront envie ou peur de retourner au restaurant. Nous misons toutefois sur le fait qu’en Belgique, les gens aiment sortir et se faire plaisir. » Arthur Lhoist est par ailleurs persuadé que le fait d’être resté en contact avec sa communauté et d’avoir proposé des offres alternatives incitera ses clients à revenir plus rapidement. « Nous avions l’envie de garder un lien avec nos clients et notre communauté. C’est grâce aux réseaux sociaux que nous avons pu communiquer notre optimisme et montrer notre résilience. Des valeurs centrales de notre projet. » ● Gaëlle Hoogsteyn Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 17 nerait à 30, voire 50 % de sa capacité, puis une deuxième phase vers le mois de septembre où l’on pourra espérer plus. « Bien sûr, c’est une vision personnelle basée sur des données que l’on ne maîtrise pas, c’est plutôt un ressenti », nuance-t-il. Une communauté forte, pilier du succès Autre point d’incertitude : la réaction des clients. « Nous ne savons pas comD.R.

Re-visitez Bruxelles Dans les pas de Giles Daoust, de Flagey à la Bourse De la place Flagey à la place de la Bourse, Giles Daoust nous entraîne dans son sillage quotidien. Jacques Brel chante : « C’était au temps où Bruxelles bruxellait » et nous célébrons le charme unique de la capitale. Place Flagey : J’ai toujours habité à Ixelles, du côté de la place Flagey. C’est le quartier de mon enfance, il a su garder son âme bohème et artistique. Il mêle verdure, centre-ville et plusieurs chouettes bars et restaurants. De chez moi, il me faut une vingtaine de minutes me rendre au travail à pied. C’est mon trajet habituel pour rejoindre le siège de la société familiale, situé place Louise. Côté boutiques et derniers concepts, je ne saurais pas vraiment vous aider. Je ne suis pas tellement attiré par ce qui est à la mode. Rue du Bailli : Quand j’étais gamin, c’était un lieu plutôt moribond, un quartier en pleine décroissance commerciale. Aujourd’hui, je prends un plaisir immense à faire un détour jusqu’à la place de la Trinité. Je me régale devant la vitrine de la librairie Peinture Fraîche. Bien souvent, je pousse la porte et je me retrouve au milieu des livres d’art. Si la faim se fait sentir, je peux aisément opter pour un lunch chez Dam Sum. Je suis un grand amateur de cuisine asiatique, je ne suis jamais déçu. Le Sablon : C’est le quartier de mon adolescence : ma mère était antiquaire, elle possédait un magasin au Petit Sablon, la Galerie d’Egmont. Je me souviens encore de son lustre d’antan, lorsque les antiquaires avaient le vent en poupe. C’était la grande époque de la décoration, qui venait à se démocratiser. Aujourd’hui, les choses sont bien différentes, les boutiques de luxe et les chocolatiers ont envahi la place. L’esprit de l’époque se retrouve davantage au cœur du quartier des Marolles, entre la place du Jeu de Balle, la rue Blaes et la rue Haute. 18 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 La Grand-Place : J’ai mis plusieurs années à retrouver un regard neuf et innocent sur ce quartier. En effet, je fais presque partie des murs : je mets en scène l’Ommegang depuis une douzaine d’années. Actuellement, je prends de nouveau plaisir à me balader dans le quartier, à arpenter en famille les somptueuses galeries SaintHubert. Je m’arrête à la librairie Tropismes, je prends un café au Pain Quotidien. C’est juste beau ! Le quartier de la Bourse : Je le considère toujours comme le quartier des bouquinistes et des disquaires. Un quartier où je m’empressais de m’engouffrer quand j’étais jeune. À l’époque, je me souviens de l’interminable queue à la caisse du magasin Brusel. Cette époque est un peu passée, mais je prends toujours autant de plaisir à me balader dans les ruelles environnantes. Je crois que cela fait partie des charmes de Bruxelles que j’essaie d’entretenir. ● E. Bv. D.R.

Re-visitez Bruxelles Kody, des Marolles à Matonge Depuis une dizaine d’années, l’humoriste Kody multiplie les aventures : stand-up, cinéma et séries télé. Cet Ixellois né à Schaerbeek est le fils du dernier ambassadeur du Zaïre au Royaume de Belgique. Il nous emmène au cœur d’un Bruxelles coloré et métissé. La balade bruxelloise idéale ? C’est toujours la même : je pars des Marolles pour remonter vers le Sablon, je passe par la rue de Namur et j’arrive à Matonge. Puis, je me rends à Flagey pour arriver au Cimetière d’Ixelles. Le plus beau parc ? Le parc Tenbosch, c’est mon préféré. Deux hectares de joyau vert et une centaine d’arbres remarquables. Surtout, il est encore très calme et peu fréquenté... Le bistrot des copains ? La Mirabelle, une brasserie ixelloise qui a la particularité d’être ouverte tard. Véritable repaire pour les comédiens qui ont l’habitude de se retrouver après les spectacles. On y mange très bien, je prends des boulets à la liégeoise ou le stoemp du jour. Le must ? Le pain perdu en dessert. Le resto gastro ? Al Piccolo Mondo, pour des raisons personnelles et historiques. Situé près de l’Avenue Louise, c’est une affaire de famille où l’on vous reçoit de père en fils depuis 1979. J’y mange d’ailleurs la même chose que mon père, le coquelet grillé avec des frites. Le resto qui fait voyager ? Inzia, un délicieux resto congolais du quartier Matonge. En plus d’y manger tous les plats typiques du Congo, c’est un véritable carrefour d’artistes et de rencontres culturelles. Avec un peu de chance, vous tomberez pile au moment où des musiciens congolais jouent de la rumba. Un voyage pour les papilles et pour les oreilles. Une épicerie, un commerce de bouche ? L’épicerie italienne Antichi Sapori, rue du Bailli. C’est tout simplement l’Italie à Bruxelles, avec des produits 100 % artisanaux. Si vous préférez une escale portugaise, je vous conseille les délicieux ‘pasteis de nata’ de la boulangerie Forcado Pastelaria. Le lieu idéal où se cultiver ? Dans TOUS les théâtres bruxellois : on apprend, on rit, on est ému… je ne peux pas vous en citer un en particulier. Gardons bien dans un coin de notre tête que c’est important d’aller au théâtre et de soutenir les artistes. La culture doit être vue, partagée et critiquée ! ● E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 19 La boutique pour faire un cadeau ? Le magasin de jouets Papillon situé Chaussée de Boondael. L’équipe est aux petits soins et je ne ressors jamais les mains vides. Le musée ou la galerie d’art où l’on peut te trouver ? La galerie de Didier Claes ; c’est un passionné qui hérité de son père le goût des arts premiers et qui continue avec ses frères de porter fièrement cet étendard. Il est aussi le président de la Brafa, alors quand il parle d’art, j’aime aller l’écouter... L’endroit pour comprendre Bruxelles ? La Foire du Midi parce qu’elle existe depuis des années. Elle permet un mix social incroyable : un châtelain se mélange avec un Turc et ensemble, ils boivent un verre chez des Congolais ou des Camerounais. Le tout sans oublier d’aller manger un bon croustillon à la friture De Corte ! © Belga D.R.

Re-visitez Bruxelles Les recettes secrètes de Catherine Bodson À 50 ans, Catherine Bodson a décidé d’opérer un grand tournant dans sa vie. Après une carrière internationale, tant dans le secteur privé que dans le secteur public européen, elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat en créant Pipaillon, une conserverie artisanale installée au cœur de Bruxelles. Le concept ? Utiliser le savoir-faire d’antan pour produire des conserves en bocal : confitures, chutneys, tapenades et condiments à base de produits frais, bio et respectueux des producteurs locaux. G astronome, amoureuse des bons produits et défenseur du savoir-faire artisanal, Catherine Bodson nous a livré ses meilleures adresses bruxelloises : Un quartier où flâner ? J’en ai deux. Le centre-ville où Pipaillon s’est installée, qui est en mouvement perpétuel : rue de Flandre, Sainte-Catherine, les quais... et le tout nouveau food market Wolf ! Le quartier Lepoutre-Brugmann, où je vis depuis que les enfants ont quitté la maison : tous les commerces sont accessibles à pied, une vraie vie urbaine, proche toutefois du Bois de la Cambre, de la Forêt de Soignes et de jolis parcs. Le bistro des copains ? Chez Tortue, rue Edith Cavell. Une adresse qui rassemble tout ce que j’aime : un bar à vins naturels, un vrai sens de l’accueil de Yann et sa bande, la générosité dans l’assiette, l’intimité du lieu et des clients joyeux. Malgré une cuisine minuscule, ils vous servent des petits plats délicieux. Mention spéciale pour la ricotta rôtie ! Un resto gastro ? Ce n’est pas ma tasse de thé. Je préfère de loin une cuisine généreuse et conviviale, pleine de saveurs, sans chichis comme chez Jamil, à L’Intemporelle. Je vous conseille son fameux tartare d’Omega 3, un délice ! Aucun risque d’y entendre un obséquieux « bonne dégustation » suivi d’un « bonne continuation ». 20 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 Où commencer la journée ? Chez Matinal, rue Franz Merjay. Une boulangerie minimaliste, rien que l’essentiel, où tu prends ton café debout, à l’italienne. Régis est le seul à pouvoir me faire lever le week-end. Les pains, baguettes et viennoiseries sont tous préparés à partir de farines naturelles. Place au beurre, à la crème, au lait cru et aux œufs de plein air ! Un lieu atypique ? La Villa Empain, qui abrite la Fondation Boghossian, pour me plonger dans l’univers des années 30, y déjeuner (ah, la bonne cuisine de chez Tero !) et pour la qualité et l’originalité de leurs expos. Un lieu pour se cultiver ? J’aime flâner aux Beaux-Arts. La carte des Amis des Musées donne un accès illimité aux collections et le sentiment d’être un invité permanent. Souvent, on s’y déplace uniquement pour une exposition temporaire. C’est dommage, les collections sont d’une richesse infinie et se perdre dans les galeries du musée est un véritable plaisir. Un commerce de bouche ? Ce n’est pas une adresse, mais plutôt des adresses et une petite balade de quartier puisque toutes ces adresses sont proches. Commencez chez Petré à Uccle, des volailles en pagaille un accueil chaleureux ; poursuivez par le marché bio du vendredi à la Place Brugmann. Vous y trouverez l’essentiel : Jacques Defrenne le fromager, Stéphane Marchand le boucher, et la Ferme du Gasi pour les fruits et légumes. ● E. Bv. © Brussels’ Kitchen D.R.

Re-visitez Bruxelles Le Bruxelles green de Thomas Gunzig Auteur de romans et de nouvelles, chroniqueur, dramaturge, scénariste de B.D. et de cinéma, Thomas est un auteur accompli. Ce n’est pas étonnant que, dès qu’il en a l’occasion, il se transforme en homme des bois pour déconnecter. Il nous livre ses bonnes adresses, à l’instar du Bar du Matin Saint-Gillois, où il a d’ailleurs écrit la majeure partie de son dernier roman, Feel Good. Le plus beau panorama de Bruxelles ? C’est un petit coin perdu au fin fond de la forêt de Soignes. Vous le trouverez au Coin du Balai à Boitsfort. De là, empruntez un petit sentier et vous découvrirez d’immenses arbres plantés pour faire des mâts de navire. En quelques secondes, vous n’êtes plus à Bruxelles, vous êtes dans le Michigan ! Le bistrot des copains : Tarzan, un très bon bar à vin nature ! En cuisine, Coralie Rutten prépare d’excellentes assiettes à partager. L’accueil est convivial, une adresse sympathique pour prolonger l’apéro toute la soirée. Le bar du soir : Je vais me la jouer très « bruxellobruxellois » en citant l’Archiduc. Le patron est formidable, les cocktails sont bons et l’ambiance est chaleureuse, feutrée ! Un lieu insolite : De tous les lieux insolites bruxellois, je n’en retiens qu’un : la salle des pièces à conviction du Palais de Justice de Bruxelles ! J’ai eu la chance de la découvrir avec François Schuiten lorsqu’on préparait le scénario de Blake et Mortimer. On y découvre entre autres une réserve de vieilles bagnoles allemandes, des pinces Monseigneur, une main coupée dans un bocal de formol… Il y plane une douce odeur de cannabis due aux kilos de drogues saisis par le parquet. Un endroit dingue ! La balade idéale : Je suis un homme des bois, je vous conseille le Kauwberg (ci-dessus) et la réserve naturelle du Kriekenput. Une série de sites naturels rares à Uccle où se côtoient prairies, marais et petits ruisseaux. Au poil pour déconnecter et se ressourcer en plein cœur de Bruxelles ! Le resto qui fait voyager : Hélas, l’excellent Izakaya a fermé ses portes ! Récemment j’ai découvert le restaurant japonais familial Yagura, super bon ! Un commerce de bouche ? Le boulanger de la place Saint Job, Maison Barat. Il fait les meilleurs pains ! C’est important, du bon pain chez soi… Mention spéciale pour son pain au fromage et son pain aux figues, qui sont tout bonnement excellents ! Le lieu idéal où se cultiver ? Chez un libraire, évidemment… Tropismes, par exemple ! L’endroit est sublime, un des plus beaux lieux de Bruxelles. En plus, pour y aller, vous traversez les belles Galeries Royales : que demander de mieux ? ● E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 21 © Wikipedia/GdML © Barat

Re-visitez Bruxelles Yves Davin : suivez le guide ! D.R. Depuis dix ans, Yves Davin, fondateur du site lifestyle Brussels Life, sillonne la ville avec son équipe à la recherche des bons plans culturels, gastronomiques et artistiques de la capitale. Un site inspirant et passionnant qui s’adresse à tous les Bruxellois qui habitent et aiment leur ville ! D énicheur de tendances et de bonnes adresses à Bruxelles, Yves était le parfait candidat pour nous confier ses meilleures adresses bruxelloises : La Mort Subite : Café emblématique de la ville, cet établissement est une véritable institution. Un peu touristique, il n’en reste pas moins un must et un endroit plus qu’agréable. Vous pouvez y boire leur Geuze, la vraie, sur lie, accompagnée d’une traditionnelle tartine au fromage blanc. Chambelland : Considérée comme la première boulangerie et pâtisserie issue de l’agriculture biologique, entièrement et naturellement sans gluten à Bruxelles, elle a déjà séduit de nombreux clients et ouvert deux enseignes ! Bon à savoir : les farines blanches, semi-complètes ou complètes sont réalisées au moulin Chambelland. Arcadi : Brasserie typiquement bruxelloise, elle est ouverte jusqu’à 23h45. C’est le spot idéal pour un repas tardif après une séance au cinéma ou au Théâtre des Galeries. Mention spéciale pour les gaufres, les carbonades et les tartes salées ! The Big Game : C’est le lieu incontournable du centreville pour tous les aficionados de sport. Le bar met à disposition de ses clients pas moins de 25 écrans qui diffusent un nombre incroyable de matchs ! 22 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 Le Plateau du Berger : « Je ne peux pas. J’ai raclette ! » C’est le concept de soirées afterwork lancé par la fromagerie. Des soirées gourmandes avec de la raclette à volonté ! Pour varier les plaisirs, des formules fondue et tartiflette sont également proposées. Les fromages artisanaux sont choisis parmi les meilleurs producteurs de France et de Suisse. ● E. Bv. Mig’s World Wines : Véritable caverne d’Ali Baba des vins et spiritueux. Une cave avec une très belle sélection à tous les prix ! Le petit plus : des dégustations et workshops de qualité autour des vins et spiritueux toute l’année. La Coutellerie du Roi : Nichée au cœur du Passage du Nord, la Coutellerie du Roi, fondée en 1750, est un lieu au savoir-faire hors pair au service de la lame. Des pièces d’exception et de qualité que vous ne trouverez nulle part ailleurs ! Ça vaut le détour, même pour une simple visite…

PACK ÉNERGIE Bénéficiez d’un soutien à l’investissement pour les PME et les TPE Prix de l’énergie à la hausse, impératifs climatiques, attentes de la clientèle... L’heure est plus que jamais à la réduction de la consommation d’énergie. Pour vous aider à investir, la Région de Bruxelles-Capitale a débloqué 1.350.000 €, afin de financer des travaux de réduction de votre consommation d’énergie. Petit tour d’horizon des conditions d’octroi. Pour qui ? Commerces, artisanat, activités libérales, PME, mais aussi maison de repos, entreprise de travail adapté ou centre culturel, par exemple, de la Région Bruxelloise ? Ce soutien à l’investissement vous concerne. Il vient, en effet, compléter le Pack Energie qui, depuis septembre 2018, permet aux PME et au secteur à profit social de bénéficier d’un coaching énergétique gratuit. Ce service vous est proposé par les fédérations UCM et Comeos, pour les petites et moyennes entreprises jusqu’à 250 ETP, et par Bruxeo et Santhea pour le secteur à profit social. Et vous ne devez pas forcément être membre d’une de ces fédérations pour en bénéficier. Pour quels travaux ? Grâce au Pack Energie, vous disposez gratuitement d’un diagnostic et de recommandations de gestion et d’investissements pertinents pour réduire votre consommation d’énergie. Cela peut aller d'un nouvel éclairage à une nouvelle chaudière en passant par des équipements collectifs et industriels. Vous pouvez alors bénéficier, sous conditions, d’un soutien à l’investissement qui couvre de 30 à 40% des montants éligibles, avec un plafond de 15.000 € TTC par an. Concrètement Sur base du diagnostic énergétique de votre local, réalisé ou validé par la fédération de votre secteur, vous adressez à Bruxelles Environnement, avant les travaux, un dossier de demande de promesse de soutien. Une fois votre dossier accepté, Bruxelles Environnement vous adresse une lettre de promesse et vous pouvez commencer les travaux. Vous avez ensuite 18 mois pour les réaliser et demander la liquidation du montant du soutien. Et rapidement, vous voyez votre consommation d’énergie baisser : une très bonne nouvelle pour votre facture et pour l’environnement ! A qui s’adresser ? ➜ Pour le commerce et les services : Comeos - sti@comeos.be ● T +32 (0)2 788 05 58 ➜ Pour les TPE/PME, indépendants et professions libérales : UCM – info.energie@ucm.be ● T +32 (0)2 743 83 93 ➜ Pour le secteur à profit social : Bruxeo - energie@bruxeo.be ● T +32 (0)2 210 53 03 ➜ Pour les institutions de soins de santé : Santhea - contact@santhea.be ● T +32 (0)2 210 42 70 Avec le soutien de BRUXEO

Re-visitez Bruxelles Pascal Devalkeneer : « Je pense qu’on a quelque chose de très beau qui nous attend » Vu du ciel, le Chalet de la Forêt ressemble à une grande demeure bourgeoise à l’orée de la forêt de Soignes. Son chef et propriétaire, Pascal Devalkeneer, le tient d’une main de maître. Avec les gestes-barrières nécessaires, il nous reçoit dans son potager pour nous livrer ses impressions face à la crise. Vous êtes à l’arrêt depuis déjà de nombreuses semaines, alors qu’en décembre dernier, vous fêtiez les 20 ans du Chalet de la Forêt… Et j’étais loin d’imaginer la crise qu’on allait devoir traverser… ! Le Chalet, c’est très concrètement 20 ans de ma vie, 20 ans de travail et de carrière. À l’époque, le restaurant était complètement à l’abandon lorsque je l’ai repris et retapé du sol au plafond. Avant cela, j’avais un premier petit restaurant à moi qui s’appelait le Bistrot du Mail, à Ixelles. C’était ma première expérience en tant que chef propriétaire. J’avais un associé, Didier Plasch, qui était en salle. L’aventure a duré 7 ans. Nous étions à Bruxelles le premier restaurant « bistronomique » ; nous n’avons pas créé la bistronomie, mais nous étions les premiers bruxellois à proposer une cuisine qui était entre le gastro et le bistrot. On sortait du lot en proposant également un cadre très raffiné. QUI EST PASCAL DEVALKENEER ? C’est le 2 décembre 1999 (jour de son anniversaire) que Pascal Devalkeneer ouvre pour la première fois les portes du Chalet de la Forêt. Il a 34 ans, du talent, une passion dévorante pour la cuisine et l’ambition d’offrir à Bruxelles une maison gastronomique hors du commun avec un service de palace. Un pari fou pour cet artisan mué en chef d’entreprise, propriétaire de son établissement. Aujourd’hui, le Chalet de la Forêt est devenu une institution de la haute gastronomie bruxelloise. Ce restaurant, c’est l’aventure d’une vie ? Quand je suis tombé sur le Chalet, c’est exactement ce que je me suis dit. J’avais envie d’évoluer, de voir jusqu’où je pouvais aller dans ce métier. Et puis ce lieu, c’est un bâtiment exceptionnel avec une situation exceptionnelle qui permet d’aller au bout d’une carrière. On a fait des gros travaux et, en décembre 1999, j’ai ouvert pour le premier service. Au départ, nous étions 3 en cuisine. Maintenant nous sommes 16, et 10 en salle. Vous êtes un chef doublement étoilé, qu’est-ce qui a fait le succès de votre cuisine ? J’ai toujours eu une cuisine basée sur le produit. Je sais que maintenant on va vous dire : « Bien sûr, c’est normal on ne parle que de ça ». Mais depuis le début, je travaille d’abord avec un produit et puis je commence à imaginer une recette. J’ai une cuisine qu’on peut appeler inventive, mais avec des 24 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 © Serge_Leblon

Re-visitez Bruxelles produits du marché et qui peut changer suivant les saisons, mes humeurs... Mais le produit est toujours à la base de toute élaboration, c’est ce qui me caractérise. Quel est votre plat signature ? On a quelques connotations japonaises, avec le miso par exemple, mais qu’on propose sur un ris de veau. Au départ, on le travaillait sur une base française, c’est-à-dire braisé sur un jus de homard. Petit à petit, on l’a transformé en le faisant gratiner au miso. C’est devenu notre ris de veau au Chalet, un vrai plat signature ! Le ris de veau a toujours suivi ma carrière, c’est un produit que j’adore, tout comme le pigeon, les huîtres, le turbot ou les langoustines. Il y aura toujours ces produits à la carte, que l’on travaille selon le potager, les inspirations du moment, la saisonnalité... Où puisez-vous l’inspiration ? Dans mon potager principalement. Chaque jour je fais le tour, je vérifie la maturité des légumes. En saison, nous sommes 100 % autonomes quant aux herbes. On détient plus d’une cinquantaine de variétés d’herbes qui nous permettent de changer les recettes très facilement. On fait notre compost nous-mêmes. Tout est recyclé ; cela nous permet de nourrir nos terres. Et puis, on travaille en étroite collaboration avec nos fournisseurs, nos maraîchers qui travaillent essentiellement en bio et en permaculture. Mais bio, ça ne veut pas dire grand-chose ; je préfère dire qu’on travaille avec des gens qui ne pulvérisent pas. Comment vivez-vous cette crise du Covid-19 ? C’est une crise-choc, même si je pense qu’on savait que l’on allait à un moment ou un autre prendre le mur. On était dans l’hypermobilité, dans l’hyperconsommation, on était dans le « plus » à tous les niveaux. Dans la restauration, c’est la même chose : on est dans l’expérience ultime, on ne sait plus quoi inventer. Je pense qu’on est dans un cycle où l’on ne sait plus quoi faire pour satisfaire une clientèle qui, somme toute, est blasée. Alors oui, la tendance actuelle est au produit et au local, mais on continue de vouloir toujours en faire plus. On appelle ça parfois de la créativité, moi j’appelle ça de la surenchère, presque de la prétention. Qu’attendez-vous d’une expérience dans un restaurant ? Qu’est-ce que j’attends quand je vais manger un tournedos, par exemple ? Que la pièce soit magnifique, d’une fraîcheur impeccable, cuite et assaisonnée à perfection. Là, on fait honneur au produit, c’est la madeleine de Proust ! Je ne peux pas imaginer faire des recettes avec mille ingrédients dans l’assiette et ne plus retrouver l’essentiel. Il n’y a rien qui me fait davantage plaisir ou qui donne un sens à mon métier que le client qui me dit : « J’ai mangé chez vous il y a deux ans : une sardine, un ris de veau, une volaille et j’ai envie de revenir pour ça. » Cela montre la valeur et l’émotion qui ressortent de l’expérience gustative. Quand on sort d’un resto en se disant qu’on a bien mangé, mais qu’on est incapable de se souvenir de ce qu’on a mangé, ça ne va pas. Cette crise contribuera peut-être au retour de l’émotion et du « focus produit » dans les cuisines... Que faites-vous pendant cette période de pause forcée ? On se prépare à une nouvelle vie, à quelque chose de neuf. On fait un nettoyage de printemps pour éliminer tout ce dont on ne se sert pas et tout ce qui peut nous encombrer de manière à retrouver une liberté et à voir plus clair pour la réouverture. J’ai à cœur de redémarrer dans quelque chose de sain, de neuf, de beau. Toute l’équipe est là, on se parle, on se voit de temps en temps, lors de réunions où on est très espacés. Ensemble, on parle de la réouverture, on parle de la motivation. On sent un lien indéfectible, on est soudés et c’est ce qu’il y a de plus important ! Comment imaginez-vous l’après ? Je ne sais pas encore. Il y a deux grands cas de figure : d’abord, cette crise dans laquelle on se trouve est tout de même catastrophique. On va en payer les conséquences, c’est sûr. Le plus négatif, c’est que l’homme oublie très vite et retourne à ses mauvaises habitudes. Et puis, il y a les bonnes choses, les prises de conscience. Il y a les gens qui se disent « Tu as vu comment on vivait ? Est-ce que c’était ça qu’on voulait ? » Cette course a été stoppée pour tout le monde et maintenant on va en tirer toutes les bonnes choses qu’on peut en tirer. Mes fournisseurs, mon staff ont tous hâte de repartir. Je pense qu’on a quelque chose de très beau qui nous attend. Tous les jours, on reçoit des messages de soutien de nos clients : « On est avec vous », « On sera là à la réouverture »… Eh bien si cette période nous permet de préparer un avenir meilleur, continuer à travailler d’arrache-pied et faire preuve de créativité, je pense qu’on devrait s’en servir. ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 25

Re-visitez Bruxelles Le petit monde bruxellois de Miny Bayot Miny Bayot est née à Kinshasa. Cette ancienne économiste a décidé de se reconvertir dans l’artisanat : frustrée de ne pas trouver le sac dont elle rêvait, elle a créé sa propre marque, Zagapali, mêlant inspiration africaine et élégance contemporaine. Une marque à son image et à celle de Bruxelles : cosmopolite, urbaine et fédératrice. 80. Un cadre chaleureux et rustique orchestré par le patron Mario. Le must ? Les pizzas traditionnelles du patron cuites au feu de bois. La balade idéale ? Les bois du Laerbeek, un îlot de biodiversité exceptionnel et une vraie bouffée d’oxygène au cœur de Bruxelles. J’y vais très souvent, c’est près de chez moi et toujours très reposant quand j’ai besoin de prendre un peu de recul. Un lieu insolite ? Les événements Plantes pour Tous : de grandes ventes de plantes dans les Halles Saint-Géry. On trouve des cactus, succulentes, plantes tropicales et plantes d’extérieur à prix ronds, entre 2 et 10 euros. Ensuite, on peut déguster une bonne bière en terrasse. Le plus beau parc ? Les étangs d’Ixelles, parce que d’un côté on aperçoit de superbes bâtisses, et de l’autre la verdure, les canards et les oies. Un contraste urbain qui fait du bien. Ensuite, on peut prolonger jusqu’aux Jardins de l’Abbaye. Où manger entre copains ? Au restaurant La Carretta à Jette, une trattoria italienne qui date des années Le resto qui te fait voyager ? Le Pampas Rodizio (en photo), un restaurant brésilien du quartier Sainte-Catherine. Le barbecue brésilien, appelé aussi rodizio, est une façon de cuire la viande tout doucement sur du charbon de bois, pour qu’elle reste bien juteuse. Les serveurs apportent au fur et à mesure de grandes brochettes de différentes sortes de viandes et de Une top brasserie ? Le Callens Café pour son côté cosmopolite, sa déco contemporaine et sa bonne cuisine. De temps en temps, ils organisent des expositions d’artistes et c’est toujours de belles découvertes. La meilleure boulangerie : Sans hésiter, la boulangerie artisanale Sirre. Les croissants sont délicieux et faits maison. Leur pain « bûcheron », nature ou aux noix, est aussi très bon. Une boutique coup de cœur : La parfumerie de créateurs Parfum d’Ambre. Un bel endroit qui fait place à la création olfactive. Des senteurs qui nous font ressentir tout un tas d’émotions. La boutique organise également des rencontres avec des parfumeurs. Un vrai coup de cœur ! L’endroit pour comprendre Bruxelles ? La Grand-Place, avec ses pavés et son architecture grandiose. Même si c’est très cliché, elle me rappelle mon adolescence. Il suffit de tendre l’oreille pour percevoir tout un tas de langues. En somme, c’est ça Bruxelles : des gens du monde entier réunis sur un tout petit périmètre. ● E. Bv. poissons, qu’ils les découpent à votre table selon vos souhaits. Un délice ! Le bar du soir ? Le BrewDog, face à la Gare Centrale. On y trouve un grand choix de bières, il y en a pour tous les goûts, ainsi qu’une belle sélection de burgers à la carte. 26 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 D.R.

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RECYCLAGE DES PLASTIQUES : une collaboration plus que jamais nécessaire La crise provoquée par le corona virus a touché de plein fouet le secteur du recyclage du plastique déjà mis à mal par les interdictions d’exportations vers la Chine. La chute des prix des produits pétroliers vient à présent donner le coup de grâce à ce secteur. La crise du plastique est l’un des plus grands défis auxquels est confrontée l’industrie dans son ensemble. Seule une collaboration active de tous les acteurs de la chaîne de valeur peut apporter une solution. Augmenter les taux de recyclage L’Europe impose une augmentation des taux de recyclage des déchets d’emballage. La directive-cadre européenne est actuellement en cours de transposition dans l’Accord de Coopération interrégional, qui réglemente la question des emballages ménagers et industriels pour les trois régions belges. Cet accord prévoit une augmentation progressive du seuil minimal de recyclage des emballages plastiques industriels : 50% dès son entrée en vigueur, 55% en 2023 et 65% en 2030. Sachant que le taux de recyclage atteignait 45,8 % en 2018, il apparaît évident que l’industrie est confrontée à un défi majeur et que toutes les parties impliquées dans ce processus devront collaborer intensivement pour le relever. Par des actions de sensibilisation et des projets spécifiques, Valipac va intensifier sa collaboration avec les collecteurs de déchets afin de stimuler les entreprises à trier davantage leurs déchets d’emballages en plastique. Assurer la traçabilité pour garantir le recyclage Jusqu’au début de 2018, la Chine était la principale destination des déchets d’emballages industriels en plastique. Lorsque la Chine a fermé ses frontières aux importations de déchets, les usines de traitement de déchets se sont multipliées en un temps record en Asie du Sud-Est, ce qui en a réduit la traçabilité. En attendant que l’Europe mette en place l’infrastructure nécessaire pour traiter ses déchets, nous devons pouvoir garantir la traçabilité de manière transparente. Par le biais d’accords avec les principaux traders, Valipac recense actuellement la destination finale des déchets d’emballages industriels d’origine belge. Dans un avenir proche, Valipac introduira un système d’accréditation des traders et incitera ses collecteurs affiliés à collaborer exclusivement avec des traders accrédités. Des emballages éco-responsables Nos entreprises investissent depuis des années dans le développement d’emballages ménagers plus respectueux de l’environnement. Pour les emballages industriels, nous sommes toujours au point mort, généralement en raison d’un manque de connaissance des processus de recyclage. L’emballage doit aujourd’hui répondre à des critères qui permettent un recyclage de haute qualité. En élaborant des lignes directrices qui déterminent la recyclabilité des emballages de transport et en appliquant l’éco-modulation, les entreprises qui emballent des biens seront encouragées à utiliser des emballages recyclables. Valipac vise à encourager ses clients à utiliser des emballages recyclables par l’élaboration de lignes directrices définissant la recyclabilité des emballages de transport et par l’application de l’éco-modulation. Développer les débouchés pour les matières recyclées Si nous voulons booster le secteur du recyclage en Belgique, deux conditions essentielles doivent être remplies : assurer un approvisionnement et des débouchés suffisants pour les matériaux recyclés. Le marché des produits recyclés doit être stimulé auprès les producteurs d’emballages et les entreprises qui emballent leurs propres marchandises. Les pouvoirs publics ont un rôle à jouer à cet égard en fournissant les outils nécessaires pour développer des débouchés pour les matériaux recyclés. Pensons, par exemple, à l’obligation d’utiliser des matériaux recyclés pour les nouveaux objets ou emballages en plastique. Des outils qui somme toute serviront également les propres ambitions des autorités. Plus d’infos sur www.valipac.be.

Re-visitez Bruxelles Le Bruxelles avantgardiste et arty de Valérie Bach Valérie Bach est une galeriste connue et reconnue à l’international. Elle est à la tête de la Patinoire Royale-Galerie Valérie Bach, qui a ouvert ses portes dans une… patinoire à roulettes, la première au monde ! Son crédo ? Faire découvrir des artistes contemporains, émergents ou confirmés. Elle nous emmène au cœur d’un Bruxelles avant-gardiste et arty. La balade idéale ? J’habite dans le centre de Bruxelles et j’aime me rendre en plein cœur de cette immense zone forestière qu’est la Forêt de Soignes. On a vraiment une chance inouïe d’avoir autant d’espaces verts. Quand ma fille était petite, on allait également se promener aux abords du parc Tenbosch. Le bistro des copines ? À Uccle, au restaurant de la boutique No Concept. Dans un esprit ‘organic food’, tous les plats sont faits maison. On y trouve des jus frais détox, salades healthy, toasts et bagels. On peut en profiter pour faire un petit tour dans la boutique. Le resto gastro ? J’ai deux adresses à partager : le restaurant japonais Kamo. J’y vais pour son cadre moderne, élégant, et pour sa cuisine contemporaine, authentique et raffinée. La deuxième, c’est le Chalet de la Forêt. J’apprécie beaucoup la cuisine du chef Pascal Devalkeneer. La virée shopping : Commencer par Extra-Ordinaire, le concept store tout simplement renversant de Jean-Paul Lespagnard. Poursuivre, chez Stijl, qui représente la fine fleur des designers belges. Puis, passer chez Cachemire Coton et Soie. Enfin, côté arts de la table, terminer par la boutique de Lucia Esteves pour sa belle sélection de céramiques. L’adresse kids friendly : Emmener ses enfants au Musée Mode & Dentelle pour leur faire découvrir le dialogue entre mode et histoire. Un musée qui fait la part belle à la mode contemporaine et un endroit idéal pour voir des pièces de mode belge et bruxelloise d’exception. Le café du matin ? Chez Martine. C’est le restaurant qui jouxte ma galerie. Il me suffit de traverser le jardin pour prendre mon café. J’y déjeune aussi beaucoup, la cuisine est saine et savoureuse. Et celui du soir ? Chez Jane’s (ci-contre), pour sa sélection des vins et pour son ambiance feutrée et conviviale. Une balade gourmande : J’aime descendre dans le bas de la ville et acheter des chocolatines à la boulangerie Charli de la rue Sainte-Catherine. Puis, je vais acheter de la viande à l’Atelier Dierendonck. Je termine souvent avec des amis, chez Nordzee, avec un verre de vin blanc et des croquettes. Le lieu pour se cultiver : À la librairie Candide, place Brugmann. L’accueil est chaleureux et l’équipe a toujours le petit mot sur le livre qu’il faut acheter. L’endroit pour comprendre Bruxelles ? La Place du Châtelain le mercredi soir. C’est l’heure de l’apéro, en fin de marché, tout le monde est dans la rue. J’aime beaucoup Bruxelles, les gens sortent facilement, ils peuvent rester à discuter et partager avec des amis pendant des heures. ● E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 29 © CiciOlsson © Brussels’ Kitchen

Re-visitez Bruxelles Le carnet de notes de Julien Libeer Julien Libeer est né à Courtrai. Il n’a pas encore 18 ans lorsqu’en 2005, il entre au Conservatoire de Bruxelles. Depuis lors, la vie culturelle foisonnante et les liaisons internationales font de la capitale le port d’attache idéal dans sa carrière de pianiste. Il s’engage par ailleurs pour cette ville, avec le projet Singing Molenbeek, par lequel il familiarise les enfants à la musique lors de répétitions de chorales dans les écoles primaires. Son lieu favori ? Je ne me lasserai jamais du quartier autour du Sablon. La nostalgie y est pour quelque chose, notamment en raison des excellents souvenirs que je garde de mes années au Conservatoire. Où retrouve-t-il la sérénité ? J’habite à distance égale (et courte) des étangs d’Ixelles (en photo) et du parc Léopold. À peine une dizaine de minutes à pied. Quand le temps est estival, j’aime me rendre aux étangs ou au parc. Une heure de promenade et de réflexion autour des étangs suffit à me regonfler à bloc. du mouvement et me détendre. Il y a quelque temps, j’ai découvert la méthode d’entraînement Pilates. Elle se révèle idéale pour combattre les effets négatifs et stressants de ma profession. Ses adresses gourmandes ? Après un concert à Bozar, je vais souvent prendre un repas ou une consommation au café Arcadi, dans la Galerie Saint-Hubert. J’apprécie aussi le restaurant italien Eccetera, à la place Jourdan. Le magasin qu’il fréquente le plus ? La librairie Ptyx, incontestablement. C’est tout près de Flagey. On y trouve une sélection très personnelle de livres, de poésie, de philosophie, d’ouvrages classiques et d’excellente littérature jeunesse. Où pratiquer le sport ? J’ai été pendant de longues années un visiteur fidèle de la piscine d’Ixelles, à deux rues de chez moi. C’est sans doute la plus ancienne et la plus pittoresque piscine de la ville. Elle est malheureusement fermée pour travaux. Alors, depuis deux ans, je me rends toutes les semaines aux Corpus Studios pour me donner 30 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 Où va-t-il puiser des richesses culturelles ? Flagey, Bozar et la Monnaie constituent, pour les gens de ma profession, les pôles les plus polyvalents de Bruxelles. Et puis, il y a Cinematek (photo ci-dessus), une valeur sûre. En matière de théâtre, je trouve habituellement ce qui me plaît au Théâtre Varia ou au KVS. ● P.V.D. © Getty © Belga D.R.

Re-visitez Bruxelles Le Bruxelles métissé de Cécile Djunga Depuis toujours, Cécile est une vraie pipelette. C’est donc naturellement qu’à 12 ans elle commence le théâtre, entres autres – mais en vain ! – pour cadrer son débit de paroles. Aujourd’hui, elle est devenue une artiste accomplie, devant les caméras le jour, sur scène à la nuit tombée. Un véritable cocktail survitaminé qui nous emmène au cœur d’un Bruxelles coloré et métissé ! Le plus beau panorama de Bruxelles : Un des plus beaux rooftops bruxellois, le MIM Restaurant. La vue est incroyable et on y mange bien ! Le soir, l’ambiance devient très romantique avec une ribambelle de bougies sur les tables et les lumières de la ville. La balade idéale : J’ai étudié à Paris et j’ai beaucoup voyagé. J’ai pour habitude de recevoir des amis qui viennent visiter Bruxelles. Je commence par la place Poelaert et on descend par l’ascenseur dans le vieux Bruxelles des antiquaires. Puis, on finit par le Manneken Pis et par une bonne bière dans l’incontournable Poechenellekelder. Où boire l’apéro : À Schaerbeek, sur la place des Chasseurs Ardennais ! Le vendredi en fin de journée, il y a un petit marché local qui est parfait pour s’acheter des fruits et légumes. Le soir venu, les étals se transforment en pique-nique, afterwork géant. Le plus beau parc : Je vais rester fidèle au parc de la Woluwe, là où j’ai grandi. J’ai tellement fait la fête avec mes amis de l’école Jean XXIII. On allait chercher de la kriek, des paquets de chips et les copains ramenaient djembés et guitares. Le bistrot des copains : Un resto syrien incroyable, My Tannour ! Les tannours sont des pains syriens farcis, réalisés dans de grands fours ronds en terre cuite (ci-dessous). Vous y verrez sans doute Georges : le patron réalise lui-même les pains en les aplatissant avec les mains : spectacle garanti ! sert un bon vol-au-vent jusqu’à 2 heures du matin ! Le resto gastro à ne pas rater : Chez ma maman ! Je vais être très honnête, je ne fais pas de gastros à Bruxelles, je vais plutôt dans des petits endroits... La cuisine de nos parents, c’est celle que j’ai le plus peur de perdre. Alors, avec ce confinement, j’apprends ses recettes de poulet et de poisson. Le resto qui fait voyager : J’aime beaucoup Soleil d’Afrique à Matonge. On y mange super bien et ce n’est vraiment pas cher ! Je vous conseille le poulet yassa, le poulet moambe ou le poisson. Il est fréquenté par les blancs comme par les noirs ; un chouette mélange qui fait du bien. Où passer une bonne soirée : Le Kings of Comedy Club où j’ai beaucoup joué ! Une scène, plus de 80 places, un bar, une petite cuisine et des humoristes qui se succèdent sur les planches, quoi de mieux pour passer une bonne soirée ? Ensuite, on termine à la Bastoche où on vous Un commerce de bouche ? Près de chez moi, ils ont ouvert le Great Market, un marché couvert de produits méditerranéens : olives, épices, jus de fruits frais, vins du monde, spécialités grecques, syriennes, libanaises... Et comme dans les marchés du sud, on peut aussi y manger ! ● E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 31 © Brussels’ Kitchen D.R.

Re-visitez Bruxelles Karin Maquet revient toujours à Bruxelles Karin Maquet est la fondatrice de Kammco, une société qui accompagne les entreprises et les entrepreneurs vers plus de rentabilité et de stabilité. Ingénieure de formation, elle a fait ses armes au Luxembourg, à Bruxelles et à Stockholm. Malgré un parcours très international, Karin est bien Bruxelloise dans l’âme… Elle nous livre ses bonnes adresses. C omme beaucoup de Belges qui ont voulu quitter la Belgique parce qu’elle était trop petite, j’ai eu beaucoup de plaisir à rentrer à Bruxelles pour retrouver ma ville et tout ce qui fait la Belgique : les cultures diverses, la possibilité d’avoir une éducation et des soins de santé de qualité et une qualité de vie abordable. Bruxelles, bastion de l’Art Nouveau : Pour moi Bruxelles rime avec Art Nouveau et « bonne bouffe ». L’Art Nouveau, c’est un compromis à la belge : un doux mélange d’ingéniosité, de design utile et de beauté. Horta et ses disciples sont à mes yeux parvenus à transformer les intérieurs urbains et à changer une certaine vision du monde. Le quartier du dimanche matin : J’adore l’ambiance du dimanche matin dans les Marolles. Même si l’atmosphère n’est plus celle d’antan, je trouve qu’il garde un charme fou dû à son incohérence urbanistique, artistique et culturelle. On s’assoit à 32 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 une terrasse, mon mari commande une pils, moi un rosé et on peut regarder les passants pendant des heures. La cuisine innovante : En tant que consultante, j’ai la chance de tester des adresses bruxelloises. Ma favorite reste le Sanzaru de l’avenue de Tervueren (photo). Il propose une cuisine unique à Bruxelles : la cuisine Nikkei. Un terme utilisé pour désigner les Japonais immigrés en grand nombre au Pérou vers la fin du 19e siècle. Un délicieux mélange entre les spécialités japonaises et les saveurs péruviennes ! Le QG de mes enfants : Le Kip Kot de la place Saint-Boniface ; un lieu sans chichis où le célèbre coucou de Malines est incroyablement caramélisé ! On peut aussi nous trouver à la Bastoche à Ixelles ; une ambiance cantine sans prétention qui nous convient bien ! Le lieu pour se ressourcer : À l'orée de la forêt de Soignes, le parc du Rouge-Cloître du côté d’Auderghem ! Le site est classé réserve naturelle, au même titre que la forêt de Soignes elle-même. Une belle faune et flore. ● E. Bv. D.R. © Brussels’ Kitchen © Belga

Vous souhaitez former un futur collaborateur dans votre entreprise ? Pourquoi pas la FPIE ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un futur collaborateur a n qu’il corresponde au pro l professionnel recherché. Qui pouvez-vous former en FPIE ? Le collaborateur doit être inscrit comme chercheur d’emploi inoccupé auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il reste chercheur d’emploi pendant la FPIE. Durée ? 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la  n de la FPIE pour une durée au moins équivalente. Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du stagiaire Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions Activa si le stagiaire est inscrit chez Actiris et domicilié en Région bruxelloise (www.activa.brussels). Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises au 02 371 74 81 ou 76 32 ou 73 34 ou 74 61 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels En collaboration avec : Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles

Re-visitez Bruxelles Sebastian Dupont (Nona) : « Il est bon qu’un CEO prenne parfois distance de son entreprise » « Il y a eu des moments terrifiants. » Voilà comment Sebastian Dupont, en téléconférence Zoom, décrit les ravages impitoyables du coronavirus au Royaume-Uni. Il a pourtant continué à diriger depuis Londres ses deux pizzerias Nona bruxelloises, l’une à Sainte-Catherine, l’autre à Mérode. Il y a vingt ans qu’il vit dans la capitale britannique. Vous avez travaillé 14 ans à la City, au cœur financier de l’Europe. Sa terrible réputation se justifie-t-elle ? Je connais cette réputation négative, mais j’ai toujours perçu la finance comme un secteur très professionnel et fort réglementé. Ces règles éthiques strictes n’ont pas cours en dehors du secteur bancaire. Je peux le comparer avec l’extérieur, où je constate que bien plus de personnages peu recommandables sévissent et escroquent des gens sans le moindre risque. En comparaison, les banquiers sont de braves gens. Et je suis heureux d’appliquer aujourd’hui la méthodologie structurée des banques au secteur horeca. Comment êtes-vous passé à l’Horeca ? Banking is a young man’s game. De nombreux collaborateurs s’en allaient au seuil de la quarantaine. Ils faisaient un burnout ou ne répondaient plus aux exigences. J’adorais mon boulot, mais je savais qu’il ne durerait pas. À un moment, j’ai commencé à me préparer à une vie après la finance. La banque m’avait enseigné l’esprit d’entreprise : un délai et un objectif, bien sûr, mais aussi beaucoup de liberté. Déjà à 26 ans, nous portions de sérieuses responsabilités. De là l’idée d’entreprendre quelque chose par moi-même. J’ai débouché dans l’angel investing, le soutien financier aux start-up. Il m’a dévoilé toutes les facettes du lancement d’une entreprise. J’ai fait la connaissance de divers secteurs et constaté que 34 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 QUI EST SEBASTIAN DUPONT ? Courtraisien d’origine, Sebastian Dupont étudie l’économie à la KU Leuven. Après son diplôme, il réalise son rêve de devenir banquier dans la City of London, au cœur de la finance. Il travaille 14 ans successivement pour trois grandes banques d’affaires : Merryll Lynch, Nomura et le Crédit Suisse. Mais pendant ce temps grandit en lui l’envie d’entreprendre par lui-même. Il inaugure en juin 2017 le premier restaurant Nona, à Bruxelles. Nona signifie ‘No Name’. Il annonce ainsi clairement que la vedette, ce n’est pas lui et pas non plus son entreprise. En revanche, il fait régulièrement la promotion de ses fournisseurs locaux de produits bio : Le Monde des Mille Couleurs (légumes), Bufflardenne (mozzarella) et la Brasserie De Ranke (bières). Les pizzas sont confectionnées selon la tradition napolitaine dans un four à bois porté à 500°C, ce qui lui a valu le label de l’Associazione Verace Pizza Napoletana. le Royaume-Uni avait compris, bien avant le continent, la nécessité de nouveaux concepts dans l’horeca. Ce secteur s’octroyait une professionnalisation approfondie. Cela me plaisait. Pourquoi choisir Bruxelles ? Parce que Bruxelles est une sorte de Londres en miniature, avec ses institutions européennes qui ont attiré une population particulièrement internationale. Je cherchais pour mon concept une ville très ouverte d’esprit. Vous vouliez instaurer un excellent service, comme en Grande-Bretagne. Y a-t-il un problème avec le service en Belgique ? Voyons les choses en face : en Belgique, autant que dans

Re-visitez Bruxelles le reste de l’Europe d’ailleurs, le service n’existe pas. Pas plus dans l’horeca que dans le retail. Je trouve hallucinant d’être mal reçu dans un magasin où on a décidé de dépenser son argent. Un restaurant peut proposer des mets fabuleux, si le personnel est arrogant, le client est déçu de l’expérience. Nous avons développé un programme de formation pour nos collaborateurs, mais s’il y a une chose qu’on ne peut pas leur enseigner, c’est le sourire. neuf mois à Bruxelles lors du lancement. Ensuite, j’ai pris distance pour me concentrer sur la vision à long terme. Vous concoctez de nouveaux projets ? Nous avons ouvert notre deuxième pizzeria Nona Mérode fin 2019. Nous avons aménagé nous-mêmes notre premier restaurant, mais pour le deuxième, nous avons fait appel à une architecte londonienne réputée: Ilse Crawford. Elle s’investit beaucoup dans la relation entre l’homme et son environnement physique. Elle a donc trouvé que notre philosophie – qui lui plaît beaucoup – devrait aussi transparaître dans l’aménagement intérieur. Nous avons donc choisi des matériaux durables. L’étape suivante est l’inauguration de notre premier restaurant de pâtes, à l’été prochain. Ce restaurant était censé ouvrir le 1er mai. Le Les candidats qui sont perçus comme désagréables n’ont donc aucune chance. Et puis, il y a notre philosophie ‘to do good’. Nous confectionnons d’authentiques pizzas napolitaines au départ d’ingrédients bio et saisonniers. Nous n’avons pas seulement de bons collaborateurs qui travaillent avec de bons produits : nous voulons aussi être bons pour le monde. Notre entreprise est neutre en CO₂. Nous réservons une partie de nos revenus au programme de formation Nona Life, destiné à enseigner aux jeunes d’où provient la nourriture saine. Devons-nous à cette philosophie remarquable le statut de « concept » que Nona a rapidement acquis à Bruxelles ? Sans doute par la combinaison de toutes ces idées, en effet. L’efficacité et une structure à coûts réduits (héritée de mon passé financier) nous permettent d’offrir un meilleur rapport qualité-prix. Le bouche-à-oreille fait le reste. Nous avons ouvert en juin 2017 et au mois d’août, les gens faisaient déjà la file devant la porte. Vous habitez toujours à Londres. Est-ce difficile de gérer votre entreprise à distance ? Pas vraiment. J’ai voulu créer une marque autour de la gastronomie italienne, mais je n’avais pas la moindre expérience de l’horeca. J’ai donc su que je devais m’entourer de spécialistes dès le début. J’ai trouvé la perle rare : Paul Rondeux, un Bruxellois francophone. Il assure la gestion opérationnelle au quotidien. J’ai passé report est dû à la crise du coronavirus. Quel a été pour vous l’impact du Covid-19 ? Vous savez, j’ai travaillé longtemps pour la banque d’affaires japonaise Nomura. Je connais donc un peu l’Asie. Lorsque le coronavirus s’est déclaré en Chine et que j’ai vu comment toutes les rues ont été barrées à Wuhan, deux jours avant le Nouvel An chinois, j’ai pris conscience du sérieux de la situation. J’ai dit à notre équipe de management que nous devions rapidement nous préparer au scénario du pire. Nos procédures d’hygiène et de chômage économique étaient donc prêtes au moment où le virus a atteint la Belgique. Croyez-vous en une réouverture sans problème des établissements Horeca ? Non. Les experts expliquent que ce genre de virus se propage en plusieurs vagues. Il faut donc s’attendre à un deuxième confinement d’ici l’hiver. Nous considérons que le redémarrage sera très progressif et se déroulera en capacité réduite. De nombreux secteurs vont traverser d’autres mois difficiles. Soyons réalistes, parce que les faux espoirs ne mènent à rien. C’est dur pour nos collaborateurs, surtout sur le plan psychologique. En tant que chef d’entreprise, je souhaitais soutenir le personnel en montrant le bon exemple et en gardant courage. Nous finirons bien par surmonter tout cela. ● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 35 D.R.

Re-visitez Bruxelles Pierre-Yves Bossard partage ses bons plans D.R. Pierre-Yves Bossard est co-fondateur d’Eventer, l’application belge qui permet de partager des contenus d’événements en direct, sur une seule et même plateforme. Avec 2000 nouveaux utilisateurs par mois, Eventer a le vent en poupe et Pierre-Yves n’a pas le temps de chômer. Entre deux événements, il nous a livré ses bonnes adresses. Le gastro : Origine, situé tout près de la place Jourdan, ravira les gastronomes qui apprécient une touche de créativité dans l’assiette. À l’arrivée, les plats se présentent en 4 services efficaces et lisibles : froid, tiède, chaud et doux. Que vous soyez terre ou mer, vous trouverez votre bonheur avec, en prime, un rapport qualité-prix garanti ! Entre potes : Holy Smoke à Saint-Gilles, LE spécialiste du Texas BBQ à Bruxelles ! Pour les viandards, c’est le spot idéal made in USA. La viande cuit à basse température pendant des heures (de 4 à 20 h selon les pièces de viande), dans un fumoir appelé « pit ». À ne pas rater : le délicieux bœuf black angus et la belle sélection de bourbons à la carte (72 références). Bistro : le Charlotte Café, à Uccle. Il a tout du bistro de quartier convivial et idéal : une cuisine ouverte, des produits frais et de saison et ce petit twist d’originalité qui fait qu’on est toujours agréablement surpris. Une belle revisite des classiques de la cuisine belge et une terrasse qui vaut le détour (bien exposée, c’est un plus) ! Le spot idéal pour boire un verre : le Café Pastel, situé en plein cœur du Sablon. L’endroit idéal pour boire un verre, se restaurer et danser ! Un combo assez rare à Bruxelles. Avec un peu de chance, vous découvrirez le talentueux Simon LeSaint aux platines. DJ et producteur, il est l’ancien collaborateur de Stromae. Pour les friands de digestifs, vous trouverez du génépi et de la chartreuse à la carte. La routine dominicale : Dans la famille, le dimanche rime souvent avec une balade dans le parc Tenbosch, le plus beau parc de la ville. Ensuite, on prend la direction du Garage à manger (ci-dessus), le resto du Pêle-Mêle, pour se restaurer avant de flâner dans les rayons de la meilleure librairie de seconde main de Bruxelles. Bien entendu, il est difficile de repartir sans un livre (ou deux…). ● E. Bv. Une balade insolite : Partir sur les traces de la Senne et des anciens canaux de Bruxelles. On l’oublie parfois, mais Bruxelles s’est construite autour d’une rivière. Si vous voulez partir à sa recherche, je vous conseille de commencer par la cour du restaurant O Lion d'Or. Vous y découvrirez un ancien bras de la Senne, insolite à coup sûr. 36 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 © Brussels’ Kitchen

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Re-visitez Bruxelles Une promenade verte avec Augustin Nourissier La tendance est là : des potagers collectifs aux pépinières de quartiers, Bruxelles se pare de vert. Augustin Nourissier est le co-fondateur de Skyfarms. À deux, avec Véronique Dewever, ils se sont lancé le défi de cultiver le bien-être au travail en créant des potagers d’entreprises. Ils viennent d’inaugurer un magasin et une pépinière à Laeken et s’ouvrent au b-to-b. A ugustin fait partie de ces jeunes entrepreneurs durables qui ont décidé de se reconvertir pour donner plus de sens à leur quotidien. Ce Schaerbeekois d’adoption est un amoureux de son quartier. Écologiste dans l’âme, nous livre ses adresses 100 % green. il Le resto de quartier : Sans hésiter, le Max à Schaerbeek, à deux pas de la Place Plasky. Un super restaurant sarde. Les vins sont très bons et le chef est un amoureux des bons produits. Pour les légumes, il privilégie le maraîchage local et les agriculteurs urbains. Les produits sont de qualité et ça se ressent dans l’assiette ! Le brunch du dimanche : Le Boentje Café ! L’adresse est assez connue, mais le projet est tellement génial qu’il mérite qu’on parle de lui. Dans l’assiette, rien ne se perd et tout est cuisiné avec des invendus alimentaires. La démarche est non seulement intéressante en termes d'éthique et de développement durable, mais le cuistot est également fantastique ! En semaine, c’est aussi la cantine idéale. 38 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 Le coin de verdure : Je suis Schaerbeekois ; le parc Josaphat est mon deuxième jardin. C’est là où mes enfants ont appris à faire du vélo... J’aime son côté vallonné, le choix des arbres, des essences, des parterres… Au fil de l’année, on voit passer les saisons et c’est un endroit qui ne perd jamais de son charme. Depuis l’ouverture de la laiterie, au cœur du parc, il y a de plus en plus d’animation. On peut aussi y aller pour socialiser. Le meilleur ambassadeur : Non pas un ambassadeur, mais des ambassadeurs. Je pense à tous les acteurs de l’économie circulaire à Bruxelles. C’est une excellente façade de la ville ; il y a une conjonction incroyable de gens qui ont des idées et de beaux projets (recyclage de bois, de nourriture, d’espaces de bureau). Et puis il y a un beau coup de main des politiques : je pense à BeCircular et aux lauréats de cette bourse qui ont toujours des projets incroyables. Par exemple, on peut citer Permafungi, les serres circulaires de Tomato Chili, ou encore les vélos en bambou de Cycad. La coopérative : Ma femme et moi nous sommes longtemps investis chez Bees Coop (photo), une coopérative bruxelloise durable, économique et écologique. Le crédo ? En souscrivant des parts, vous avez accès au supermarché, vous vous engagez à travailler 2h45 toutes les 4 semaines, ce qui permet de faire fonctionner le magasin. Le bar du coin : Chez Copain, sur l’avenue Rogier. Le staff est excellent ; on y boit de la bière, du vin et les cocktails sont bons ! ● E. Bv. D.R. D.R.

Re-visitez Bruxelles Joyce Azar, entre Beyrouth et Bruxelles Joyce Azar est flamande, francophone et d’origine libanaise : le profil idéal pour faire passerelle entre les communautés. Cette journaliste active tant à la VRT qu’à la RTBF est aussi à l’origine de DaarDaar.be, le site web qui informe la Belgique francophone de tout ce qui se passe en Flandre. Née à Beyrouth, elle s’identifie parfaitement à la multiculturalité bruxelloise. Son endroit préféré à Bruxelles : Schaerbeek, où j’habite depuis 15 ans. Rencontrer tous ces gens d’origines diverses dans ma rue, je trouve cela formidable. C’est génial d’avoir dans le quartier un traiteur espagnol et une pâtisserie italienne. Schaerbeek est une grande commune très animée. J’aime flâner dans le parc Josaphat. Je m’arrête pour prendre une consommation à la Buvette Sint-Sebastiaan, où je ne manque jamais de rencontrer des connaissances, des amis, des voisins ou des collègues. Les enfants ont toute la place pour se dégourdir les jambes. Que souhaiter de plus ? Comment elle se détend : En me baladant dans la vieille ville, près de la Grand-Place. Je m’y sens toujours un peu en vacances. J’aime aussi me balader dans les rues des Marolles, aux vitrines des antiquaires. Ou alors dans un endroit superbe et très discret, à Evere : la réserve naturelle du Moeraske. On ne s’y croirait plus en ville. Ses cafés préférés : J’ai mes habitudes au Café 1030, à quelques minutes à pied de chez moi. Les deux gérants sont Ses préférences shopping : Je privilégie les petites boutiques du côté de la rue Dansaert et du boulevard Anspach. Privejoke au Marché au Charbon, notamment. Je préfère faire mes emplettes dans les boutiques de mode des créateurs locaux plutôt que dans les grandes enseignes. Et puis, je passe un temps déraisonnable à la librairie Tropismes des Galeries Royales Saint-Hubert. Une destination pour les enfants : Train World, à la gare de Schaerbeek. Tout en flânant, les enfants y apprennent beaucoup sur les trains et sur la Belgique. vraiment chouettes. Ils préparent des cocktails délicieux et l’ambiance y est toujours agréable. J’aime aussi passer du temps dans les établissements horeca de la rue de Flandre. Ses adresses gourmandes : Si je n’ai pas envie de cuisiner et que je cherche un repas simple et rapide, direction Le Mezze, chaussée de Louvain. L’établissement est géré par une famille syrienne, mais propose la véritable cuisine libanaise. C’est délicieux et le service est chaleureux. Mais pour un dîner romantique avec mon mari, je me rendrai plutôt au Coq en Pâte à Woluwe-Saint-Lambert. Côté culture : Je suis abonnée au Théâtre de Poche et au Public. Le premier présente des pièces avec maximum trois acteurs. Des œuvres engagées et plutôt alternatives. Je me souviens notamment d’une pièce sur Jacques Brel, avec un rappeur. Le Théâtre Le Public est beaucoup plus grand, il propose un excellent restaurant et s’adresse à un public plus large. Les œuvres y sont aussi plus accessibles. J’aime cette combinaison de deux théâtres très différents. ● P.V.D. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 39 © VRT © Belga

Re-visitez Bruxelles Marjolaine Gailly, épicurienne responsable À 37 ans, Marjolaine Gailly est ce qu’on peut appeler une « social entrepreneur ». Elle voit l'entrepreneuriat comme une force pour faire le bien et changer le monde. À la tête de deux sociétés, PeterLily dans le secteur des ressources humaines et le coworking bruxellois Manistal, elle s’implique depuis toujours dans des projets qui la font vibrer. Épicurienne responsable, elle nous livre des adresses qui ont le mérite d’être saines, locales et familiales. Le brunch dominical : Au Chicago Café, rue de Flandre. Un brunch sain et gourmand, des gâteaux faits maison à tomber par terre, un coin jeux pour les enfants, dans une ambiance chaleureuse « comme à la maison ». Mention spéciale pour le choix de plats vegan et végétariens. Le bistro des copains : Origine (ci-dessous), près de la place Jourdan. Une formule en 4 services avec 3 choix uniquement (c’est souvent bon signe). Quand en plus les plats sont inventifs, audacieux et savoureux, c’est top. Pour couronner le tout, le service est agréable et le rapport qualité-prix est excellent. L’échappée verte : l’inconditionnelle forêt de Soignes, 5000 hectares de forêt, de sentiers cachés, de promenades, aux portes de Bruxelles. Il faudrait une vie pour en faire le tour. J’y vais dès que je peux, pour me ressourcer et penser à autre chose que PeterLily et Manistal. Sur le pouce : Kamilou, dans le quartier européen, propose une cuisine gourmande, saine et responsable. Petits déjeuners gourmands, assiettes variées à composer, large choix de quiches maison et de bons sandwichs ! Loger dans une maison d’hôtes : La Maison Flagey, une bâtisse de caractère située dans le quartier calme et agréable des étangs d’Ixelles, à deux pas de la dynamique place Flagey. Simple et efficace : cinq chambres pour un séjour intimiste dans un bijou de l’Art Nouveau bruxellois. Les meilleurs cocktails : La Pharmacie Anglaise, pour ses cocktails sophistiqués et originaux. Le cadre est totalement déjanté, on se croirait dans une autre époque : planches de plantes médicinales, buste de médecin, le tout avec du houblon séché suspendu au plafond. À Bruxelles, ce type d’endroit reste exceptionnel ! Le coup de cœur musical : Les Brussels Chopin Days, de jeunes artistes internationaux qui interprètent les œuvres de Chopin au piano. Des concerts splendides, en toute simplicité et intimité au Conservatoire Royal (et pour seulement 25 €). La dernière adresse testée : Le Wolf, le premier food market dans la capitale. Il est à l’image de Bruxelles : tout le meilleur, dans un seul endroit où découvertes et mixité règnent en maître ! Un vrai bonheur, puisque vous pouvez faire un tour du monde culinaire sans bouger de votre chaise : cuisine italienne, indienne, belge, asiatique ou encore, éthiopienne, il y ‘en a pour tous les goûts ! ● E. Bv. 40 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 © Brussels’ Kitchen D.R.

Re-visitez Bruxelles Le Bruxelles d’hier et d’aujourd’hui d’Isabelle de Borchgrave L’artiste Isabelle de Borchgrave est célèbre pour ses créations en papier mâché. Cette passionnée, qui fait rayonner Bruxelles à l’international, est parvenue à créer un lieu inclassable où elle reçoit, présente son travail et partage sa passion. Elle nous confie ses bonnes adresses et quelques souvenirs. Son quartier de prédilection : J’ai habité longtemps au Sablon, la patrie de ma famille les Jacobs, où j’ai ouvert ma première boutique-atelier, La Tour de Bébelle. À l’époque, tous les antiquaires importants étaient autour de la place et les petites rues alentour étaient pleines d’artisans... Une anecdote : Vers 1965, je faisais des robes peintes qui remportaient un franc succès. Le Vieux Saint-Martin venait d’ouvrir, personne ne les connaissait. Je leur ai demandé si je pouvais faire un défilé à l’étage. J’ai invité 200 personnes et le lendemain, le restaurant était plein. Depuis, ça n’a jamais désempli ! Le plus beau parc : Le square du Petit Sablon. On y va pour son jardin fleuri de style néo-renaissance flamande, un véritable plaisir des yeux. souvent avec le photographe Limelight sur des mises en page, des catalogues… Il fait un travail incroyable. La balade idéale : J’aime me promener en début de soirée autour des étangs d’Ixelles, à deux pas de la maison. Avec le confinement, les gens mettent de moins en moins de rideaux ; on voit un peu la vie de chacun, comme dans des maisons de poupée. En fin de journée, les lumières s’allument, l’eau s’anime de reflets et le calme ambiant vous apaise… La virée shopping : J’ai un coup de cœur pour le travail d’Eva Velasquez. Elle allie de belles matières à sa passion pour le vêtement ancien. Le résultat ? Une garde-robe intemporelle que l’on peut porter au quotidien. Sinon, j’aime beaucoup les boutiques Topolina et Graphie Sud, j’y trouve toujours mon bonheur. L’épicerie qui fait saliver : J’aime cuisiner, recevoir et partager. Tout près de chez moi, nous avons la chance d’avoir le Marché des Chefs. Haut lieu de la cuisine gastronomique, cette épicerie fait le bonheur des chefs les plus prestigieux d’Europe et est également ouverte aux particuliers. La tournée des artisans : J’apprécie beaucoup le travail de La Cordonnerie, rue du Tabellion. J’ai mes habitudes chez l’encadreur Cadr’art ; Stanislas travaille avec moi depuis longtemps, il est vraiment lié à l’atelier. Pour les peintures, je vais chercher mes couleurs à la Maison Lefebvre dans le bas de la ville. Enfin, je collabore Le resto pour voyager : Aglio e Olio, un petit restaurant italien familial, à quelques mètres de l’atelier. Il est tenu par une mère et ses deux filles. On y mange des pâtes, encore des pâtes et c’est très bon ! Pour continuer à voyager en Italie, j’aime aussi beaucoup le Petit Racines. Le bistro des copains : La Meilleure Jeunesse. L’accueil est charmant, j’aime la présentation avec de belles nappes et serviettes blanches. La viande y toujours un plaisir d’y aller. ● est très bonne, c’est E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 41 © Belga © Jean-Pierre_Gabriel

Re-visitez Bruxelles À lire : Bruxelles au fil des pages Et si cet été si particulier était l’occasion de redécouvrir sa ville... depuis sa bibliothèque ? Pour (re)faire connaissance avec la capitale au fil des pages, découvrez notre sélection d’incontournables ! Bruxelles insolite et secrète : Loin d’être réservé aux touristes, ce livre devrait vous apprendre bon nombre d’anecdotes que vous ignoriez : un hôtel de passe où l’on peut brûler un cierge, un tronçon de la Senne reconstitué à Saint-Géry, une lecture franc-maçonnique du parc de Bruxelles, l’étonnante fontaine physionomique de Magritte, une cité-jardin oubliée à Forest ou encore de la spéléologie à la basilique de Koekelberg… Vous n’êtes pas au bout de vos surprises ! Jonglez Bruxelles Art Déco : Voici 7 balades à réaliser à pied ou à vélo pour découvrir, dans différents quartiers, les multiples facettes de l’Art Déco et du Modernisme en architecture à Bruxelles. Partez à la rencontre d’architectes incontournables et plongez-vous dans une époque passionnante ! Très vite, vous deviendrez incollable sur ce patrimoine qui jalonne les rues de Bruxelles. Vous préférez l’Art nouveau ? Cette version existe également chez le même éditeur. Racine Bruxelles, Deux siècles et demi de parcs et jardins publics. 1775-2020 : Vous l’avez sûrement réalisé pendant le confinement, puisque vous êtes nombreux à les avoir recherchés : les parcs bruxellois foisonnent. Mais les connaissez-vous vraiment ? Cet ouvrage propose un regard inédit sur le paysage de la capitale, faisant découvrir, 42 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 sous la forme d’un panorama richement illustré, l’histoire tout à fait singulière de ses parcs et jardins. Une lecture au fil du végétal, on en redemande. CIVA Bruxelles Terrasses : Ah qu’il sera bon de retrouver les terrasses ! À l’ombre d’un parasol, dans un jardin ou sur un toit... Dès le retour des beaux jours, on a l’habitude de s’y précipiter et c’est toujours une joie de se retrouver au grand air autour d’une bonne bière ou d’un jus frais. Du grand restaurant à l’établissement plus modeste, René Judak nous dévoile ici les 60 meilleures terrasses de Bruxelles. C’est aussi l’occasion rêvée pour tester de nouvelles adresses… 180 Éd. Nouvelle histoire de Bruxelles : Enfin un livre qui rassemble les avancées les plus récentes dans les domaines de l’histoire de l’archéologie propres à Bruxelles. Il répond à des questions telles que : quelles langues parlaient les Bruxellois au Moyen Âge ? pourquoi le philosophe Érasme se plaisait-il tant à Anderlecht ? ou encore, combien de temps fallait-il, sous Charles Quint, pour qu’une lettre parvenir à Paris ? De quoi épater la galerie à coup sûr lors de votre prochain dîner ! Racine Bruxelles — Tome 1, Des Celtes aux ducs de Bourgogne : De quoi régaler les amoureux des bandes dessinées ! Voici l’histoire de Bruxelles résumée en trois tomes de docu-BD. Appuyés

Re-visitez Bruxelles sur des faits avérés, des reconstitutions de lieux et des archives historiques, les différents tomes évoquent l’histoire de la ville et des Bruxellois, des origines à l’époque contemporaine. Ils s’accompagnent d’une documentation riche et précise. Petit à Petit Bruxelles, l’Histoire en histoires : Pour faire découvrir Bruxelles aux enfants, voici un petit ouvrage édité par la Région, qui leur présente la ville, sa culture et son histoire de manière ludique. Des origines du chicon à l’Art Nouveau, en passant par les œuvres de Bruegel et d’Hergé, les maisons de la Grand-Place et la Zinneke Parade. On peut aussi y apprendre quelques mots de Brusseleir et répondre à un Manneken-Quiz ! Pour les enfants de 10 à 110 ans. Karen Torosyan : Secrets et techniques d’un cuisinier orfèvre : Chef passionné, Karen Torosyan impose son talent hors pair au Bozar Restaurant, l’une des tables étoilées les plus renommées de la ville. S’il excelle dans la réalisation de pâtéscroûtes, sa créativité s’exprime aussi dans des recettes puisées dans la grande gastronomie française et la cuisine traditionnelle de son pays d’adoption, comme le pithiviers, le lapin à la kriek et l’huître au sarrasin. Dans cet ouvrage, vous découvrirez tous ses plus précieux secrets de cuisine. Flammarion Ma cuisine avec 4 ingrédients : Pascale Naessens est connue pour sa cuisine simple et saine. Avec ce livre, elle propose des recettes accessibles à tout un chacun. Elles sont classées selon le temps de préparation requis : prêt en 10, 15, 20 ou 25 minutes. Comme l’indique le titre, vous aurez besoin de 4 ingrédients, rien de plus. Des recettes rapides nécessitant peu de travail. À tester de suite ! Racine Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 43 Brussel’s Kitchen 2 – Les nouvelles adresses food & style : Auteur, photographe, mais avant tout entrepreneure, Chloé Roose parcourt la capitale à la recherche des meilleures adresses bruxelloises. Fondatrice de Brussels’ Kitchen, le site de référence absolue pour tout foodie bruxellois, elle contribue à hisser Bruxelles au rang de capitale de la gastronomie décalée, innovante et étonnante. Chroniqueuse à l’énergie débordante, Chloé nous renseigne LES nouvelles adresses coups de cœur de Bruxelles. Des endroits – répartis sur sep quartiers – qu’on aimerait garder pour soi et en même temps partager avec ses amis. Le livre est également composé d’interviews de personnalités de la scène food bruxelloise qui nous livrent leur parcours, mais aussi l’une de leurs meilleures recettes. Un livre à offrir et à s’offrir sans hésiter ! Racine taminets et cafés : La Ville de elles et Bruxelles Fabrique quent l'histoire et la fonction sociale des cafés, estaminets t autres caberdouches de Bruxelles. Ils jouent un rôle essentiel dans l'identité bruxelloise et évoluent avec elle. Les textes, la riche iconographie et les témoignages brossent un tableau de ces havres de rendez-vous, de conversation, d'émancipation des femmes et de créativité. Et quand l'amour s'embrase, ils deviennent des lieux d'intimité et de séduction. Bruxelles Fabrique ●

Re-visitez Bruxelles Bruxelles comme l’aime Julien Vandeleene Julien Vandeleene est le créateur de BePark, la société bruxelloise qui a développé le concept de « parksharing » : la mise à disposition de parkings privés non utilisés. Entrepreneur, Julien a peu de temps devant lui. En bon épicurien, il n’hésite toutefois pas à ralentir pour dénicher les adresses les mieux cachées de la ville. J’ aime cette ville : elle incarne la mixité, qu’elle soit culturelle, Contrairement capitales eurolinguistique ou architecturale. à plusieurs péennes, c’est une métropole à taille humaine que l’on peut facilement s’approprier. Les Bruxellois sont spontanés, directs et pragmatiques. Ici, on ne fait pas de chichis et c’est ce qui fait le charme et la convivialité de la ville. Dévorer un livre dans le parc d’Egmont: Le parc d’Egmont est un lieu que j’affectionne tout particulièrement ; c’est le jardin idéal pour dévorer un livre. Je suis en grand lecteur, j’aime lire des parcours inspirants de grands entrepreneurs. Le dernier en date ? « Rework » de David Heinemeier Hansson et Jason Fried. C’est un livre sur l’entrepreneuriat bourré de conseils clés pour lancer sa boîte et la faire perdurer. L’ambassadeur, Pierre Marcolini: Pour incarner une capitale, il faut un rayonnement au-delà de nos frontières. Dans son secteur, Pierre Marcolini est l’ambassadeur idéal : c’est un grand entrepreneur qui a su sublimer le chocolat tout en créant sa propre marque éponyme. Il est aujourd’hui présent dans le monde entier. Cette marque, c’est plus que du chocolat, c’est une expérience client unique et exclusive. S’évader dans la réserve naturelle des Enfants Noyés: J’habite à Boitsfort ; je trouve la forêt de Soignes magique, et plus particulièrement la réserve naturelle des Enfants Noyés. Elle se compose d’une incroyable mosaïque d’étangs, de cours d’eau, de végétaux et d’animaux. Ce paysage bucolique est plus dépaysant que cer44 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 taines Ardennes belges. Quand on pense qu’on se trouve à seulement dix minutes du centre-ville, c’est encore plus fou. Ricciocapriccio, le meilleur italien de Bruxelles: Voilà une cuisine dont j’aurais du mal à me passer. Je suis un véritable aficionado de la cuisine italienne. Le meilleur italien de Bruxelles ? Ricciocapriccio, sans hésiter ! Un conseil : optez pour le lunch du midi et si vous avez de la chance, on vous servira en entrée un carpaccio de poulpe avec une délicieuse crème de cèpes ! ● E. Bv. SES COUPS DE CŒUR… La Buvette : C’est le restaurant hors du temps de Bruxelles, installé dans une ancienne boucherie de style Art déco. Si vous voulez un bon gastro convivial avec une cuisine moderne et efficace, c’est l’adresse idéale. La Maison des Vins : Mon caviste de la place Keym propose toujours une belle sélection. Vous trouverez aussi bien des grands noms que des belles découvertes. Privejoke : Une bonne adresse shopping près de la Grand-Place, ce multimarques propose une sélection pointue et des créateurs belges. L’établissement est même ouvert le dimanche après-midi ! © Bepark ©Luc Viatour

Re-visitez Bruxelles Art et artisanat à l’honneur avec Lionel Jadot Mêler l’art et la matière, tel est le don du designer Lionel Jadot. Il a récemment ouvert Ateliers Zaventem, une ruche créative et avant-gardiste où une trentaine d’artisans de talent cohabitent avec brio. Pour observer son travail, rendez-vous au Jam Hotel, au Silversquare Triomphe, ou encore au Wolf, le food market bruxellois. Le plus beau panorama de Bruxelles : La vue au loin par ciel dégagé quand on descend la rue Théodore Verhaegen, à Saint-Gilles. Le meilleur moment ? Pendant la ‘golden hour’ ! Un lieu insolite : J’adore le charme désuet de la Galerie Ravenstein. Une sculpture d’Olivier Strebelle, L’Enlèvement d’Europe, y avait été placée dans le bassin. En 2006, le bronze a mystérieusement disparu... Le plus beau parc : Sans hésiter, le parc Tournay-Solvay : sauvage, brut et souvent méconnu. On y découvre petit à petit des dénivelés importants, un jardin à l’anglaise au sommet, une forêt plus naturelle sur les pentes et deux étangs dans la vallée… Un lieu idéal pour déconnecter. Le bistrot des copains : Calmos, c’est le nouveau bar à vin nature des copains par excellence ! Côté cuisine, on fait la part belle dans l’assiette aux produits du terroir, bio, de saison et issus de circuits courts. Le bar du soir : Le Café Flora. Lieu mythique du parvis de Saint Gilles, qui était abandonné depuis les années 80 et qui a enfin pu renaître de ses cendres. On boit quoi ? Tous les cocktails de la carte sont à tester… Le must ? La terrasse ensoleillée de plus de 120 places. La meilleure boulangerie : Boulengier, une boulangerie artisanale lancée par deux entrepreneurs passionnés : Christopher Moloughney et Marc Paeps. Ils ne travaillent qu’avec des farines bio ! Mention spéciale pour les couques artisanales. L’artisan incontournable bruxellois : Le fleuriste Thierry Boutemy. Il est l’homme qui habille de fleurs les tables de réception des plus grands. Connu et reconnu à Bruxelles et ailleurs, il a notamment collaboré avec la réalisatrice Sofia Coppola pour le film Marie-Antoinette. Il ne faut pas hésiter à pousser la porte de sa boutique, rue Vanderkindere. Une boutique inédite : Le concept-store Extra-Ordinaire du créateur Jean-Paul Lespagnard. Une boutique de cadeaux à offrir ou à s’offrir, qui propose une gamme de produits contemporains de mode, de design et d’artisanat, sourcés à travers le monde. Le musée ou la galerie d’art où l’on peut te trouver ? Au Musée Wiertz, consacré à l’artiste belge Antoine Wiertz, ou au MIMA. Côté galerie, j’aime beaucoup la galerie Maniera et la galerie OV. Le lieu idéal où se cultiver ? Dans tous les bookshops de la ville : Tropismes, Filigranes, la librairie Flagey, Peinture Fraîche, Cook&Book... J’adore les bandes dessinées ! ● E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 45 D.R. © Lydie Nesvadba

Re-visitez Bruxelles De Saint-Géry à Anderlecht, avec Thierry Marion Thierry Marion est le fondateur et CEO de DB Group, une entreprise graphique bruxelloise au savoir-faire reconnu (qui imprime notamment Bruxelles Métropole). Avec un chiffre d’affaires d’environ 4 millions d’euros, la société a fêté ses 15 ans l’année dernière. L’occasion pour Thierry de démontrer que le papier est loin d’avoir dit son dernier mot. En pleins préparatifs, il nous livre ses bonnes adresses bruxelloises. Le quartier insolite : l’îlot Saint-Géry. J’ai eu l’occasion d’y faire une visite guidée et j’ai pu découvrir que les rues du quartier Saint-Géry sont jalonnées de coquilles de bronze qui symbolisent le pèlerinage de Compostelle, situé à 2200 km de Bruxelles. Ensuite, l’idéal, c’est de s’attabler au Roi des Belges avec une bonne bière. Le resto « gastro » pour un déjeuner d’affaires : Le Cinq à Anderlecht. On y va pour la modernité des assiettes et la fraîcheur des produits. Le chef, Jean-Michel Verzele, signe une cuisine gourmande et innovante. C’est pour moi le gastro idéal, avec un bon rapport qualité-prix, situé à deux pas de l’imprimerie. cuisines du centre qui restent ouvertes jusque tard. Le stop idéal après une pièce de théâtre ou un cinéma ! Le resto familial : Enjoy Brussels. Des produits savoureux, une carte efficace et une cuisine ouverte qui suscite d’emblée l’appétit. En prime, un bon rapport qualité/prix ! Un bistro « cool » avec les copains : La Gazzetta, près de l’avenue Louise. Ils ne prennent pas de réservations. La cuisine est ouverte, les produits sont directement importés d’Italie, les pâtes fraîchement découpées. C’est juste magnifique. Mention spéciale pour la carte des vins ! Le belgo-belge dont on ne se lasse pas : L’Ogenblik, une vraie institution des Galeries royales depuis 1969. Service professionnel, décor à l’ancienne et produits typiques belges. Bon à savoir : c’est une des seules 46 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 Le meilleur ambassadeur de Bruxelles ? L’ambassadeur parfait pour Bruxelles à l’étranger, c’est Philippe Geluck ! Il est créatif et comique, il réussit à faire passer certains messages à travers ses BD du Chat. Elles sont quasi toutes traduites en plusieurs langues et distribuées à travers le monde. Une dernière en date : La Rumba du Chat, sortie il y a quelques jours. ● E. Bv. D.R. D.R. D.R.

Re-visitez Bruxelles En pédalo ou en taxi, avec Chouna Lomponda Experte de la communication et des médias, Chouna Lomponda est une initiatrice de mouvements. Elle est la fondatrice de l’asbl Success DiverStory et de la campagne « De la réussite parmi vous », qui promeut les talents de personnalités issues de la diversité. La balade idéale : Sur l’eau, en pédalo au Bois de la Cambre, avec les enfants ! Si vous n’aimez pas le pédalo, vous pouvez opter pour la barque. Et pour finir, une pause désaltérante au Chalet Robinson. Le plus beau parc : Le Wolvendael, une zone forestière de 18 hectares remarquable par sa taille, par son relief tout en mouvement et par la beauté des paysages qu’elle dessine. Sa plaine de jeux est idéale pour une sortie en famille. Uccle. On y est accueilli avec le sourire, la patronne est très sympa ! Le resto qui fait voyager ? Le food truck Banane Plantain, une véritable plongée dans la culture culinaire afro-antillaise. Les plats africains et créoles sont accompagnés de riz parfumé au jasmin et de bananes plantain. Vous pourrez tester le makayubu, un poisson salé sur un lit de poivrons. Il se déplace un peu partout dans Bruxelles. Le resto gastro : Chez Isabelle Arpin, pour la finesse des plats avec le goût comme objectif principal. L’accueil est toujours très agréable. Et puis, les femmes se font rares dans ce milieu... alors, une cheffe étoilée aux commandes, on en redemande ! Le bistro des copains : Chez Richard (ci-dessus) – j’aime beaucoup cette ambiance de bistrot parisien. Le petit plus : sa terrasse aux jolies tables bleu ciel avec vue sur la place du Sablon. Un vrai lieu de convivialité où l’on croise toujours quelqu’un qu’on connaît. Le café du matin : En face de la Poste, un café à la déco cosy situé à Un commerce de bouche : Le boucher La Moutonnerie, trois générations d’amoureux de la viande et une équipe toujours aux petits soins, je recommande. Pour faire un cadeau original : La créatrice de bijoux Aurore Havenne. Elle travaille principalement l’or et l’argent et crée des pièces fines et intemporelles. On peut les trouver chez This Is Ernest. J’aime également la designer berlinoise Bojana Draca et son concept store Farrah Floyd. Un endroit à découvrir pour faire plaisir et se faire plaisir ! La galerie où l’on peut te trouver ? Pendant la foire d’art contemporain Accessible Art Fair à Bozar. Stéphanie Manassé, la fondatrice de l’événement présente depuis 13 ans une collection d’artistes souvent sous-représentés. C’est donc une belle occasion de découvrir des artistes émergents peu visibles… Le lieu pour comprendre Bruxelles ? Le taxi ! Je suis tombée plusieurs fois sur des conducteurs de taxi qui m’ont raconté des anecdotes bruxelloises incroyables. Des trajets qui nous apprennent des histoires qui ne figurent dans aucun manuel. Le lieu idéal ou se cultiver : Swa Linga, une plateforme d’éducation en ligne qui permet l’apprentissage des deux langues les plus parlées d’Afrique, swahili et lingala, et d’améliorer votre culture générale sur le Congo, l’Afrique et ses peuples. ● E. Bv. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 47 © Brussels’ Kitchen D.R.

Re-visitez Bruxelles Community En ville comme au jardin : Marguerite de Crayencour Après des études de droit et une année au Barreau de Bruxelles, Marguerite de Crayencour prend conscience qu’elle n’est pas là où elle devrait être. Un court séjour entre amis à la ferme biologique du Bec Hellouin la décide à tout arrêter et à se former pendant près de trois ans en agriculture biologique et plantes aromatiques. Aujourd’hui, elle est à la tête du Jardin des Sens, où elle cultive plus d’une cinquantaine de variétés de fleurs comestibles. M arguerite travaille et collabore avec plusieurs restaurants bruxellois, l’occasion pour nous de l’interroger sur ses bonnes adresses culinaires… Le resto pour voyager : Mumtaz. Franchissez la porte de ce restaurant ixellois et, en un clin d’œil, l’Inde et ses saveurs s’invitent à votre table ! Le poulet tikka massala est la spécialité de la maison. Pour les végétariens, je conseille le dhal de lentilles avec le riz royal, une tuerie ! Service rapide et bon rapport qualité/prix. La cantine idéale : l’italien Nuovo Rosso (en photo), où l’on vous propose, sur la table, les plats dans la poêle. La carbonara aux asperges et la pasta al ragù font partis des classiques de la maison. La cuisine est juste et savoureuse. Plaisir garanti ! asiatique devrait vous plaire. Le chef a décidé de miser sur une cuisine aux influences variées, et notamment chinoises, à travers une carte courte et efficace. La meilleure ambassadrice : Chloé Roose ! En sept ans, elle a su s’imposer comme la référence food à Bruxelles. Son blog, Brussels Kitchen, répertorie les meilleures adresses où manger à Bruxelles. Elle vient tout juste de publier son deuxième guide papier, à retrouver aux éditions Racine. Le resto des copains : Old Boy, sans hésiter ! Pour moi, c’est l’une des meilleures adresses de Bruxelles ! Si vous aimez découvrir de nouvelles saveurs, cette cantine 48 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 La boutique branchée : Kure (ci-dessous), un concept store bruxellois parfait pour admirer les vêtements haut de gamme de différentes marques internationales, en stock limité. Difficile de ne pas craquer pour une pièce… ● E. Bv. D.R. © Brussels’ Kitchen D.R.

Re-visitez Bruxelles La ville sous le regard de Kristiaan Borret Kristiaan Borret entame un deuxième mandat de maître-architecte à Bruxelles. Gantois d’origine, il se considère véritable Bruxellois, « parce que j’ai décidé de venir habiter ici, il y a 30 ans. On pourrait croire qu’un urbaniste veut voir régner l’ordre partout, mais je suis surtout fasciné par les aspects inachevés et bruts qui rendent Bruxelles si authentique dans sa diversité et sa complexité. » Son endroit favori ? Les environs de la place Albert, près de l’Altitude Cent à Forest. J’y passe tous les jours, à 100 m au-dessus du niveau de la mer. Le prémétro qui vient de la ville fait surface après la station Albert, comme dans un autre monde, avec une vue sur tout Bruxelles et même le Pajottenland, par beau temps. Une impression d’espace, avec le Parc de Forest devant vous et la ville fébrile dans le dos. J’aime cette combinaison. Le jeudi soir, je passe par un petit marché, sur le chemin vers la maison. Un environnement agréable qui fait ressentir la ville. Sa bonne adresse pour les tartelettes portugaises ‘pastéis de nata’ ? Il y a débat quant à la meilleure adresse. Je plaide pour Forcado, près du musée Horta. Les partisans de Garcia, dans le quartier portugais, estiment Forcado trop branché et trop nouveau. Je le trouve pourtant tout aussi authentique. Sa boutique de vêtements favorite ? A.P.C., une enseigne française où je me fournis régulièrement depuis les années 80. A.P.C. a depuis peu deux points de vente à Bruxelles : près de la place Brugmann et dans la rue Dansaert. Les boutiques sont aménagées par l’architecte français Laurent Deroo, reconnaissable à la superbe finition qui combine bois, cuir et laiton. Cela ne l’empêche pas de créer un concept sur mesure pour chaque site. Pour moi, chaque magasin A.P.C. est une découverte architecturale. Ses magasins d’alimentation préférés ? De bons boulangers tels que Matinal, C’est Si Bon, Charli ou Boulengier (photo ci-contre). Des petits entrepreneurs indépendants et très typés. Nous pensions ces commerces disparus à jamais, mais en tant qu’urbaniste, je me réjouis de leur retour. Les petites entreprises locales et spécialisées contribuent à la diversité de la ville. C’est chez le poissonnier Noordzee que je trouve les meilleures raies. Et je passe chez Corica pour acheter trois paquets de café et déguster un expresso. La culture qui l’attire ? Le coronavirus m’a obligé à renoncer à une série de spectacles et d’expositions. Une expo de l’artiste Wolfgang Tillmans au Wiels, le Kunstenfestivaldesarts et sa moisson toujours innovante répartie sur différents sites à Bruxelles, et enfin, un spectacle de danse sur les Variations Goldberg de Bach, au Kaaitheater. Vous pourrez en déduire mes préférences culturelles. ● P.V.D. Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 49 © Frederik Hamelynck D.R.

Région bruxelloise 65 1 2 70 31 50 3 22 27 4 66 54 51 21 41 71 Centre-ville : pp. 52-53 32 68 63 34 6 28 5233 24 8 9 72 10 25 61 11 56 57 62 42 47 69 12 43 29 58 26 14 44 53 30 15 16 49 45 17 18 19 20 48 13 Ixelles, ChâtelainBrugmann et Haut Saint-Gilles pp. 54-55 36 59 60 7 37 40 67 35 5 39 38 64 23 46 55 50 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020

BALADE & FLÂNERIE 1. Bois du Laerbeek 2. Parc Roi Baudouin 3. Moeraske 4. Parc Josaphat 6. Parc Léopold 7. Parc de Woluwe 30. Charlotte Café p.26 p.12 p.39 pp.38, 39 5. Place des Chasseurs Ardennais p.31 p.30 p.31 8. La Pousse Qui Pousse p.12 Sq. G. Van Caulaert 4, B-1060 9. Rue Théodore Verhaegen p.45 10. Parc de Forest 11. Altitude Cent 12. Bois de la Cambre 13. Rouge-Cloître 14. Parc du Wolvendael 15. Kriekenput 16. Kauwberg p.49 p.49 p.47 p.32 p.47 p.21 p.21 17. Etangs des Enfants Noyés p.44 18. Parc Tournay-Solvay pp.4, 45 19. Coin du Balai p.21 20. Forêt de Soignes pp.29, 40 SPORT 21. Piscine Louis Namêche p.12 Rue Van Kalck 93, B-1080 BARS & CAFÉS 22. Boentje Café Place Colignon 18, B-1030 23. Café 1030 Dieweg 2, B-1180 RESTAURANTS 31. La Carretta p.36 52. Boulengier pp.45, 49 Av. Jean Volders 11, B-1060 53. Maison Barat p.26 Rue des Wallons 65, B-1090 32. La Paix p.10 Rue Ropsy Chaudron 49, B-1070 33. Holy Smoke p.36 Av. de la Porte de Hal 9/10, B-1060 34. Kamilou p.40 Rue de l’Industrie 10, B-1000 35. Le Mezze p.39 Chaussée de Louvain 228, B-1000 36. Eccetera p.30 Chaussée de Wavre 402, B-1040 37. Origine pp.36, 40 Rue Général Leman 36, B-1040 38. Le Max Av. Emile Max 87, B-1030 39. Le Coq en Pâte Tomberg 259, B-1200 40. Sanzaru p.38 p.39 p.32 Av. de Tervueren 292, B-1150 41. Le Cinq p.46 Av. Emmanuel Mounier 5, B-1202 42. La Maison du Sushi p.13 Rue Vanderkindere 419, B-1180 43. Yagura p.21 Chaussée de Waterloo 814, B-1180 44. Les Petits Bouchons p.6 p.38 p.39 Av. Jan Stobbaerts 100, B-1030 24. Café Flora p.45 Parvis de Saint-Gilles 16A, B-1060 25. Bar du Matin p.21 Chaussée d’Alsemberg 172, B-1195 26. En face de la Poste p.47 Rue du Postillon 15, B-1180 BISTROS & BRASSERIES 27. La Buvette Sint-Sebastiaan p.39 Av. Ambassadeur Van Vollenhoven 1, B-1030 28. Friture René pp.10, 12 Place de la Résistance 14, B-1070 29. Chalet Robinson p.47 Sentier de l’Embarcadère 1, B-1000 Chaussée d’Alsemberg 832, B-1180 45. Le Chalet de la Forêt pp.4, 34-35, 44 Drève de Lorraine 43, B-1180 CAVISTES & BARS À VINS 46. Copain Av. Rogier 262, B-1030 47. Tortue Rue Edith Cavell 34, B-1180 48. La Maison des Vins Rue du Loutrier 3, B-1170 49. Chai et Bar p.21 Place de Saint-Job 34, B-1180 SHOPPING – FOOD 54. Bees Coop Rue Van Hove 19, B-1030 55. Great Market p.38 p.31 Chaussée de Louvain 650, B-1030 56. Julien Hazard Affineur p.13 Rue Vanderkindere 137, B-1180 57. Maison Petré p.20 Rue Edith Cavell 1, B-1180 58. La Moutonnerie p.47 Rue Xavier De Bue 69, B-1180 SHOPPING - MODE, DESIGN & AUTRES 59. Be creative by Schleiper p.4 Rue de l’Etang 63, B-1040 60. Cadr’art p.41 Av. de la Chasse 68, B-1040 61. Topolina Rue Darwin 5, B-1190 62. Thierry Boutemy p.41 p.45 Rue Vanderkindere 375, B-1180 SHOPPING – LIBRAIRES 63. Filigranes Av. des Arts 39, B-1040 64. Cook&Book pp.4, 45 p.45 Place du Temps Libre 1, B-1201 SORTIES, THÉÂTRE & CINÉMAS 65. Serres Royales de Laeken p.13 Av. du Parc Royal 61, B-1020 66. Kaaitheater p.49 p.38 p.20 p.44 p.13 Chaussée de Waterloo 1469, B-1180 BOULANGERIES 50. Pâtisserie Sirre p.26 Place Reine Astrid 9, B-1090 51. C’est si bon pp.12, 49 Quai des Charbonnages 46, B-1080 Square Sainctelette 20, B-1000 67. Théâtre Le Public Rue Braemt 64/74, B-1210 68. Foire du Midi p.39 p.19 Boulevard du Midi, B-1000 CULTURE, VISITES & MUSÉES 69. Théâtre de Poche p.39 Chemin du Gymnase 1A, B-1000 70. Train World p.39 Place Princesse Elisabeth 5, B-1030 71. MIMA p.45 Quai du Hainaut 41, B-1080 72. Wiels pp.4, 49 Av. Van Volxem 354, B-1193

Centre-ville 34 76 67 17 46 28 55 18 57 58 59 68 19 51 20 60 3 4 72 21 3970 62 63 6 23 79 41 27 53 33 31 54 32 42 11 74 64 14 75 16 15 66 45 13 44 65 43 12 10 9 82 7 80 81 25 26 40 5 78 24 73 38 61 71 52 48 30 22 2 29 47 36 50 77 69 37 1 49 35 56 8 52 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020

BALADE & FLÂNERIE 1. Quartier des Quais 29. Noordzee p. 20 2. Galeries Royales SaintHubert p. 21 3. Îlot Saint-Géry pp. 26, 46 4. O Lion d'Or p. 36 Place Saint-Géry 21-22, B-1000 5. Grand-Place pp. 14, 26, 390 6. Manneken Pis 7. Galerie Ravenstein 8. Parc Royal p. 31 p. 45 p. 4 9. Jardin des Sculptures p. 41 Rue de la Régence 5, B-1000 10. Rue de Namur p. 19 11. Quartier du Sablon pp. 6, 18, 19, 30 12. Square du Petit Sablon p. 41 p. 44 13. Parc d'Egmont 14. Place Poelaert pp. 6, 31 15. Palais de Justice de Bruxelles p. 21 16. Quartier des Marolles pp. 6, 19, 32, 39 BARS & CAFÉS 17. Walvis 18. Chicago Café Rue Antoine Dansaert 6, B-1000 20. Le Roi des Belges pp. 6, 29, 49 Place Sainte-Catherine 50, B-1000 30. Arcadi p. 30 Rue d'Arenberg 1B, B-1000 31. Dai Puponi Rue des Minimes 2, B-1000 33. Les Brigittines p. 13 Rue de Rollebeek 21, B-1000 32. Chez Richard p. 47 p. 10 Place de la Chapelle 5, B-1000 RESTAURANTS 34. Barge Boulevard d'Ypres 33, B-1000 35. Pampas Rodizio Place Sainte-Catherine 15, B-1000 36. Nona SHOPPING – FOOD 49. Pipaillon 68. Passa Porta p. 20 Quai au Bois à Brûler 11, B-1000 50. L’Atelier Dierendonck p. 29 Rue Sainte-Catherine 24, B-1000 51. Corica p. 49 Rue du Marché aux Poulets 49, B-1000 52. Chocolaterie Mary p. 6 p. 26 pp. 24-25 Rue Sainte-Catherine 17/19, B-1000 37. Le Wolf Rue du Fossé aux Loups 50, B-1000 38. L’Ogenblik p. 12 Rue Antoine Dansaert 209, B-1000 p. 40 Rue de Flandre 45, B-1000 19. L’Archiduc p. 21 p. 46 Rue Jules Van Praet 35,B-1000 21. The Big Game Rue Henri Maus 5, B-1000 22. À la Mort Subite p. 22 p. 22 Rue Montagne aux Herbes Potagères 7, B-1000 23. Poechenellekelder p. 31 Rue du Chêne 5, B-1000 24. BrewDog p. 26 Putterie 20, B-1000 25. Café Victor p. 4 Rue Ravenstein 23, B-1000 26. La Pharmacie Anglaise p. 40 Coudenberg 66, B-1000 27. Café Pastel p. 36 Rue de Rollebeek 2, B-1000 BISTROS & BRASSERIES 28. Brussels Beer Project p. 12 Rue Antoine Dansaert 188, B-1000 Borgval 7, B-1000 40. MIM Restaurant p. 40 p. 46 Galerie des Princes 1, B-1000 39. Horia Rue Montagne de la Cour 2, B-1000 41. Comme chez Soi p. 12 p. 31 p. 14 Place Rouppe 23, B-1000 42. Au Vieux Sain-Martin p. 41 Place du Grand Sablon 38, B-1000 43. Senzanome p. 4 Place du Petit Sablon 1, B-1000 44. Enjoy Brussels p. 46 Boulevard de Waterloo 22, B-1000 45. Les Larmes du Tigre p. 14 Rue de Wynants 21, B-1000 CAVISTES & BARS À VINS 46. Bar du Canal Rue Antoine Dansaert 208, B-1000 BOULANGERIES 47. Charli p. 4 Galerie de la Reine 36, B-1000 53. Pierre Marcolini pp. 10, 14 Rue des Minimes 1, B-1000 54. Wittamer p. 14 Place du Grand Sablon 6-12-13, B-1000 SHOPPING - MODE, DESIGN & AUTRES 55. This Is Ernest p. 47 Rue de Flandre 57, B-1000 56. La Coutellerie du Roi p. 22 Passage du Nord 27, B-1000 57. Stijl p. 29 Rue Antoine Dansaert 74, B-1000 58. A.P.C. Rue Antoine Dansaert 60, B-1000 59. Farrah Floyd p. 49 p. 47 Rue du Vieux Marché aux Grains 39, B-1000 60. Plantes pour Tous (aux Halles Saint-Géry) p. 26 Place Saint-Géry 1, B-1000 61. Extra-Ordinaire pp. 29, 45 Rue des Bouchers 37A, B-1000 62. Maison Lefebvre p. 41 Rue du Midi 25, B-1000 63. Privejoke pp. 39, 44 p. 12 Rue du Marché au Charbon 76, B-1000 64. La Vaisselle au Kilo p. 14 Rue Haute 124,B-1000 65. Kure p. 48 Boulevard de Waterloo 13A, B-1000 66. Fratelli Rossetti Boulevard de Waterloo 65, B-1000 pp. 34, 49 Rue Sainte-Catherine 34, B-1000 48. Le Pain Quotidien p. 18 Galerie de la Reine 11, B-1000 SHOPPING – LIBRAIRES 67. Waterstones p. 12 Boulevard Adolphe Max 71/75, B-1000 Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 53 p. 14 Rue Antoine Dansaert 46, B-1000 69. Sterling Books p. 12 p. 12 Rue du Fossé aux Loups 23, B-1000 70. Brüsel p. 18 Boulevard Anspach 100, B-1000 71. Tropismes pp. 18, 21, 39, 45 Galerie des Princes 11, B-1000 SORTIES, THÉÂTRE & CINÉMAS 72. Cinéma Palace p. 12 Boulevard Anspach 85, B-1000 73. Cinéma Aventure p. 12 Rue des Fripiers 15, B-1000 74. Brussels Chopin Days (au Conservatoire de Bruxelles) p. 40 Rue de la Régence 30, B-1000 75. Tram Expérience p. 14 Départ Place Poelaert, B-1000 CULTURE, VISITES & MUSÉES 76. KVS p. 30 Quai aux Pierres de Taille 7, B-1000 77. La Monnaie p. 30 Place de la Monnaie, B-1000 78. Musée Mode & Dentelle p. 29 Rue de la Violette 12, B-1000 79. Galerie Maniera Place de la Justice 27-28, B-1000 80. Bozar p. 45 pp. 4, 12, 30 Rue Ravenstein 23, B-1000 81. Cinematek p. 30 Rue Baron Horta 9, B-1000 82. Musées Royaux des BeauxArts p. 20 Rue de la Régence 3, B-1000

Ixelles, Châtelain-Brugmann et Haut Saint-Gilles 21 80 52 20 19 8 61 41 62 81 25 26 11 82 27 42 13 31 48 47 30 67 43 49 68 69 35 37 77 38 76 71 70 6 34 59 60 50 16 36 5 84 85 15 7 40 17 18 79 51 45 39 86 72 64 75 4 55 32 33 44 56 65 66 3 88 57 63 10 58 28 73 29 83 74 2 14 46 12 54 53 9 22 23 24 1 78 87 54 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020

BALADE & FLÂNERIE 1. Matonge 2. Place Flagey 24. Inzia p. 19 p. 19 pp. 18-19 3. Étangs d'Ixelles pp. 26, 30 4. Place du Châtelain p. 29 5. Quartier LepoutreBrugmann 6. Parc Tenbosch pp. 19, 29, 36 7. Abbaye de la Cambre p. 26 SPORT 8. Aspria Brussels p. 14 Av. Louise 71B, B-1050 9. Piscine d'Ixelles Rue Borrens 33, B-1050 BARS & CAFÉS 11. Martine Chaussée de Charleroi 80, B-1060 BISTROS & BRASSERIES 12. La Gazzetta Rue de la Longue Haie 12, B-1050 13. Le 203 p. 30 Rue de la Natation 10, B-1050 10. Corpus Studios p. 30 p. 20 Rue de la Paix 37, B-1050 25. Tero pp. 6, 16-17 Rue Saint-Bernard 1, B-1060 26. Dolce Amaro 27. Rouge Tomate Av. Louise 190, B-1050 28. Le Petit Racines Chaussée de Vleurgat 25, B-1050 30. La Buvette 31. Dam Sum p. 4 Chaussée de Charleroi 115/117, B-1060 pp. 8-9 p. 41 Chaussée d'Ixelles 347, B-1050 29. Aglio e Olio p. 41 p. 44 Chaussée d'Alsemberg 108, B-1060 p. 18 Parvis de la Trinité 11, B-1060 32. Ricciocapriccio p. 29 Rue Américaine 90, B-1050 33. Café Garage Declercq p. 13 Rue du Page 46, B-1050 34. L’Intemporelle pp. 14, 46 p. 10 Chaussée de Waterloo 203, B-1060 14. My Tannour Rue de la Brasserie 98, B-1050 15. La Meilleure Jeunesse p. 41 Rue de l'Aurore 58, B-1050 16. Callens Café p. 26 Av. Louise 480, B-1050 17. La Mirabelle p. 19 Chaussée de Boondael 459, B-1050 18. La Bastoche Chaussée de Boondael 473, B-1050 RESTAURANTS 19. Nuovo Rosso Rue Bosquet 62, B-1060 20. Al Piccolo Mondo Rue Jourdan 19, B-1060 21. Mumtaz Chaussée de Wavre 64, B-1050 22. Au Soleil d'Afrique p. 31 Rue Longue Vie 10, B-1050 23. Kip Kot p. 32 Rue de la Paix 22, B-1050 pp. 31, 32 p. 31 p. 20 Av. Louis Lepoutre 114, B-1050 35. Le Toucan Sur Mer p. 13 Av. Louis Lepoutre 17, B-1050 36. Old Boy p. 48 Rue de Tenbosch 110, B-1050 37. Kamo p. 29 Chaussée de Waterloo 550A, B-1050 38. Le Garage à Manger p. 36 Rue Washington 185, B-1050 39. Isabelle Arpin p. 47 Av. Louise 362, B-1050 40. Nonbe Daigaku p. 6 Av. Adolphe Buyl 31, B-1050 CAVISTES & BARS À VINS 41. Mig's World Wine p. 22 Chaussée de Charleroi 43, B-1060 42. Calmos p. 45 Rue de Tamines 1, B-1060 43. Jane's p. 48 p. 19 p. 48 p. 29 Chaussée de Waterloo 393, B-1050 44. Tarzan p. 21 Rue Washington 59, B-1050 45. Le Bain des Dames p. 6 Chaussée de Vleurgat 186, B-1050 BOULANGERIES 46. Pastelaria Garcia p. 44 49. Matinal 47. Hopla Geiss p. 6 Chaussée d'Alsemberg 105, B-1060 48. Forcado Pastelaria pp. 19, 49 Chaussée de Charleroi 196, B-1060 pp. 20, 49 Rue Franz Merjay 6, B-1050 50. Eric Kayser Chaussée de Waterloo 656, B-1050 51. Chambelland p. 22 Av. de l'Université 42, B-1050 SHOPPING – FOOD 52. Buddy Buddy p. 13 70. Graphie Sud p. 41 Rue Berkendael 195, B-1050 71. Scènes de Ménage Place Georges Brugmann 4, B-1050 72. Papillon p. 4 p. 19 Chée de Boondael 244, B-1050 SHOPPING – LIBRAIRES 73. Librairie Ptyx p. 30 Rue Lesbroussart 39, B-1050 74. Librairie Flagey Pl. E. Flagey 29, B-1050 75. Peinture Fraîche pp. 4, 18, 45 p. 6 Rue des Drapiers 10, B-1050 53. L’Atelier du Boucher p. 6 Place Fernand Cocq 8, B-1050 54. Hasymar Fish p. 6 Rue Malibran 71, B-1050 55. Tan Rue du Bailli 73, B-1050 57. La Septième Tasse p. 4 Rue de l'Aqueduc 95, B-1050 56. Antichi Sapori p. 19 p. 4 Rue du Bailli 37, B-1050 58. Le Marché des Chefs p. 41 Rue Lens 38, B-1050 59. Marché bio de la place Brugmann p. 20 60. Le Plateau du Berger p. 22 Chaussée de Waterloo 589, B-1050 SHOPPING - MODE, DESIGN & AUTRES 61. Serneels Av. Louise 69, B-1050 62. No Concept Av. Louise 94C, B-1050 63. Parfums d'Ambre Rue du Bailli 45, B-1050 64. Rose Rue Gachard 77, B-1050 66. Studio Isabelle de Borchgrave p. 14 p. 29 p. 26 p. 4 Rue de l'Aqueduc 56, B-1050 65. Limelight p. 41 p. 41 Chaussée de Vleurgat 73/A, B-1050 67. La Cordonnerie p. 41 Rue du Tabellion 82, B-1050 68. Cachemire Coton et Soie p. 29 p. 49 Av. de la Couronne 75, B-1050 Rue Franz Merjay 53, B-1050 69. Eva Velasquez Rue Franz Merjay 56, B-1050 p. 41 SORTIES, THÉÂTRE & CINÉMAS 78. Théâtre Varia Rue du Tabellion 10, B-1050 76. Candide Pl. G. Brugmann 2, B-1050 77. Pêle-Mêle p. 29 p. 36 Chée de Waterloo 566, B-1050 p. 45 p. 30 Rue du Sceptre 78, B-1050 79. Kings of Comedy Club p. 31 Chée de Boondael 489, B-1050 CULTURE, VISITES & MUSÉES 80. Musée Wiertz p. 45 Rue Vautier 62, B-1050 81. La Forest Divonne p. 13 Rue de l'Hôtel des Monnaies 66, B-1060 82. La Patinoire Royale - Galerie Valérie Bach p. 29 Rue Veydt 15, B-1050 83. Flagey p. 30 Place Sainte-Croix, B-1050 84. OV Project Room p. 45 Rue Van Eyck 57, B-1050 85. Galerie Didier Claes p. 19 Rue de l'Abbaye 14, B-1050 86. Musée des Enfants p. 13 Rue du Bourgmestre 15, B-1050 87. Villa Empain pp. 6, 20 Av. F. Roosevelt 67, B-1050 HÉBERGEMENT 88. La Maison Flagey p. 40 Av. du Général de Gaulle 39, B-1050

Beci Community DEMANDES D’ADMISSION PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION Bati-Belgica SPRL, Oude Haachtsesteenweg 59 - 1831 Mechelen del. : Malaj Drilon Boutuil Fayza pp, Kesterbeekbos 18 - 1501 Halle del. : Fayza Boutuil BrightKnight SA, Place Charles Rogier 11 - 1210 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique, 62020 - Conseil informatique del. : Vincent Cardon Cebo Voyages srl, Avenue Daudet 5 - 1300 Wavre Code Nace : 79120 - Activités des voyagistes del. : Cécile Bonnyns Co-oking SPRL, Rue Charles Quint 49 - 1000 Bruxelles del. : Véronique Flammang Coforis pp, G. Demeurslaan 18 - 1654 Beersel Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Karima Dahdouh Comsa (Communication pour le Service Associatif) ASBL, Avenue Commandant Lothaire 70 - 1040 Bruxelles del. : Raymond Goyeau-Laurens Delzona Guitars , Rue de Bosnie 149 - 1060 Bruxelles del. : Didier Puttemans EnergoTec SPRL, Rue de l'Hospice Communal 84 - 1170 Bruxelles Code Nace : 43222 - Installation de chauffage, de ventilation et de conditionnement d'air, 46693 - Commerce de gros de matériel électrique, y compris le matériel d'installation, 47540 - Commerce de détail d'appareils électroménagers en magasin spécialisé del. : Leisy Chavez European Painting Partners ASBL, Rue Jacques de Lalaing 4 - 1040 Bruxelles Code Nace : 94110 - Activités des 56 ❙ Bruxelles Métropole - juin 2020 organisations patronales et économiques del. : Helmut Schulz Exhibit International SA, Avenue de Messidor 186 bte 22 - 1180 Bruxelles Code Nace : 74105 - Décoration d'étalage del. : Sigmund Galle F.Initiatives SPRL, Rue Harenheyde 57 - 1130 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Jean-Charles Carrot Dulac FeelArt SPRL, Avenue Emile de Beco 60 - 1050 Bruxelles Code Nace : 47770 - Commerce de détail d'articles d'horlogerie et de bijouterie en magasin spécialisé, 47787 - Commerce de détail d'objets d'art neufs en magasin spécialisé, 47791 - Commerce de détail d'antiquités en magasin del. : Juliette Greindl FrencHoly , Boulevard d'Anvers 40 - 1000 Bruxelles del. : Olivier Dierickx Girardi Vincenzo (Learningbytesize) pp, Avenue Wolvendael 113 boîte 4 - 1180 Bruxelles Code Nace : 61900 - Autres activités de télécommunication, 62090 - Autres activités informatiques del. : Vincenzo Girardi Intersourcing SA, Rue Abbé Cuypers 3 - 1040 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers, 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet del. : Jean-Sébastien Vierendeel Ismail Aazzani pp, avenue Charles Woeste 105 - 1090 Bruxelles del. : Ismaïl Aazzani ITBM Consulting , Chaussée de Gand 455/E - 1080 Bruxelles del. : Marthe Blanche Loneban La Forge SPRL, Rue Blaes 135 A - 1000 Bruxelles Code Nace : 47112 - Commerce de détail en magasin non spécialisé à prédominance alimentaire (surface de vente < 100m²), 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Diane Derutter LBS (Legal Business Solutions) SPRL, St. Jansstraat 27 - 9220 Hamme Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, 78100 - Activités des agences de placement de main-d'oeuvre del. : Dominique Fostier Louise Services SPRL, Rue Veydt 74 - 1050 Bruxelles Code Nace : 45206 - Lavage de véhicules automobiles, 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a., 78100 - Activités des agences de placement de main-d'oeuvre del. : Charlotte Baut MG Paints & Project, Chaussée de Ninove 64 - 1400 Dilbeek Code Nace : 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels, 43341 - Peinture de bâtiments, 43995 - Travaux de restauration des bâtiments del. : Manuel Zuritaz Garcia Nemesis , Rue de Belgrade 13 bte 7 - 1190 Bruxelles del. : Sydney Funck Optilife SPRL, Rue de la Cambre 119 - 1150 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding del. : Francis Coulonval Pink Bay , Place Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux del. : Steven Peeters Purple Leaves Unipessoal LDA, Rua Prof. Bento de Jesus Caraça Lote 21 C - 2860-483 Moita, PT del. : Jeanne Muvira

Beci Community See Me ASBL, Avenue du Roi-Soldat 118 - 1070 Bruxelles Code Nace : 56290 - Autres services de restauration del. : Imane El Kart Sela Lena pp, avenue Guillaume Stassart 1 Bte 27 - 1070 Bruxelles Code Nace : 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac, 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers, 47112 - Commerce de détail en magasin non spécialisé à prédominance alimentaire (surface de vente < 100m²) del. : Emile Sela Lena Selres SPRL, Rue Abbé Cuypers 3 - 1040 Bruxelles del. : Selcuk Gülhan Seventh Armada Ltd., Migaa Estate 51665 - Nairobi 00100 - 51665 KE del. : Gady Migisho Rudasumbwa Shoe Shine And More (ESSA) AISBL, Rue Baron de Castro 88 - 1040 Bruxelles del. : Marcello Faraggi Stefaan Jonckheere pp, Boulevard Saint-Michel 20 - 1150 Bruxelles del. : Stefaan Jonckheere Stephan Debusschere & Associés SCS, Chaussée de Bruxelles 327 bte 10 - 1190 Bruxelles Code Nace : 58190 - Autres activités d'édition, 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision, 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Stephan Debusschere The Profile Group SA, Boulevard Louis Schmidt 54 - 1040 Bruxelles Code Nace : 7810001 - Recherche, sélection, orientation et placement de personnel à l'intention de l'employeur ou du demandeur d'emploi: formulation des descriptions de postes; sélection et examen des cand.; vérif. réf. del. : Andrew Simmonds Tojahova Ventures, 211 Marwa Road, Satelite Town - 1234 Lagos, NI del. : Anthony Tochukwu Igbokwe Tokvil , Avenue Paul Deschanel 120 - 1030 Bruxelles del. : Tanguy De Lestré Western Union Business Solutions SA, 5/6 Place de l'Iris - 92095 La Défense del. : Jonathan O'Neill Winslow Mia pp, Rue de la Réforme 23 - 1050 Bruxelles del. : Katarina Winslow Assemblée générale Assemblée générale BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra dans les salles de réunion du 500, Avenue Louise à 1050 Bruxelles le mercredi 7 octobre 2020 à 16h30. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 2 octobre 2019 • Rapport du Conseil d'Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l'exercice 2019-2020 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2020-2021 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur • Conseil d’Administration : nominations et démissions • Nomination du Commissaire-réviseur • Allocution du Président Marc Decorte, Président BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise à 1050 Bruxelles (salles de réunion) le mercredi 7 octobre 2020 à 16 h Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 2 octobre 2019 • Rapport du Conseil d'Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l'exercice 2019-2020 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2020-2021 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire-réviseur • Conseil d’Administration : nominations et démissions • Nomination du Commissaire-réviseur • Allocution du Président • Attribution de la Médaille de BECI – Chambre de Commerce de Bruxelles Marc Decorte, Président Bruxelles Métropole - juin 2020 ❙ 57

Et voilà. L’année passée 12 696 ’AU TOP! ’ candidats recrutés à Bruxelles. En 2019, les employeurs et Select Actiris ont fait bouger l’emploi à Bruxelles. Nous continuons aujourd’hui ! Vous cherchez un candidat au top ? Des informations sur les primes ou les formations ? Select Actiris est là pour vous sur www.selectactiris.brussels Partenaire des employeurs qui font bouger l’emploi. Cofinancé par l’UNION EUROPÉENNE

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