Édito Green Deal : un projet pour l’Europe « Faire de l’Europe le premier continent neutre en carbone à l’horizon 2050 ! » Le Green Deal présenté en décembre par Ursula von der Leyen, la nouvelle présidente de la Commission certes pas d’ambition. Des esprits chagrins l’ont aussitôt qualifié d’utopie ; d’autres l’ont es nous préférons y croire : l’Union Européenne fait ici preuve de leadership de temporiser, voire reculer. Elle le fait avec cohérence, en définissant multisectorielle, de l’industrie à l’agriculture et au transport, en passant international, les finances, la fiscalité… : une stratégie crédible. Elle objectif intermédiaire à 50 % de réduction des émissions de CO2 en future « loi climat ». Elle le fait résolument, en affirmant sa volonté de vers des politiques durables. En tenant compte des effets de levier, devraient être investis en dix ans via la Banque Européenne d’Investissement climat. Bref, ce Green Deal, assigné à Frans Timmermans, vice-président lourd » européen, n’a rien de cosmétique. Plutôt que de céder à un certain catastrophisme climatique, l’Eur a choisi de s’engager dans la voie d’un projet positif, fédérateur e mobilisateur. Un projet porteur de sens et d’espoir. Mais aussi porteur de progrès et de croissance économique. Car la « révolution verte » qui s’annonce, et qui sera disruptive, représente de nouveaux marchés et de nouveaux emplois. Des exemples ? La redéfinition des normes énergétiques et des normes de pollution induir des développements technologiques dans le domaine des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de la mobilité, de la construction… Cet enjeu est crucial pour les entreprises. Non seulement parce que l’environnement est notre capital commun (et qu’en bons capitalistes, on se doit de protéger le capital si l’on veut en percevoir les dividendes), mais parce qu’il en va de leur business. Les jeunes qui se sont mobilisés en 2019 pour le climat seront demain des consommateurs avertis et des candidats à l’emploi. Plus encore que leurs parents, ils privilégieront les produits durables et les employeurs responsables. Ils le font déjà ! Le changement est à l’œuvre : ce sont des banques qui réorientent leur investissements vers la durabilité, des énergéticiens et des constructeur automobiles qui se tournent vers les renouvelables, des sociétés immobilièr qui pensent la gestion circulaire des matériaux, des initiatives locales qui développent l’agriculture urbaine… Que l’Europe soutienne l’effort des entr en promettant d’y mettre les moyens, c’est une excellente nouvelle. À son échelon, Beci s’est lancée dans la même démarche avec le City Climate Challenge, qui réunit désormais plusieurs dizaines d’entreprises au ser objectif : placer l’économie bruxelloise sur la trajectoire de la neutralité carbone. Soutenir l’effort et continuer le travail entamé : c’est notre « bonne résolution » pour 2020 ! Marc Decorte, Président de Beci Bruxelles Métropole - janvier 2020 ❙ 1
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