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Idées La soirée s’est achevée par la remise de la Charte 2030, signée par les premiers partenaires du City Climate Challenge : AG Real Estate, Brussels Airport Company, la Confédération Construction de la Région de Bruxelles-Capitale, Edenred, Engie, Europcar Mobility Group, G.M. Electronics (GME), ING, Interparking, Iris Group, Jeasy, LeasePlan, Micropole, Pasha-Parking, Sibelga, SNCB/NMBS, Sodexo, Solvay, Total, Tractebel, Veolia et VINCI Energies Belgium. City Climate Challenge : l’engagement des entrepreneurs pour le climat Fin juin, une douzaine d’entreprises s’étaient réunies à l’initiative de Beci pour lancer le projet City Climate Challenge 303030. Le défi : réduire de 30 % les émissions de CO2 bruxelloises d’ici 2030, grâce à 30 projets collaboratifs. Trois mois plus tard, plusieurs centaines d’entrepreneurs étaient présents pour la remise de la Charte 2030 aux membres du gouvernement bruxellois – avec désormais une vingtaine de partenaires engagés. «P lus de 600 personnes se sont inscrites pour assister à cette soirée où les entreprises bruxelloises réalisent qu’il faut clairement agir en faveur du climat », entamait Olivier Willocx, CEO de Beci. « Pour nos entreprises, cette initiative privée n’est pas considérée comme une contrainte mais comme une volonté de s’impliquer, de passer à l’action. » Devant le public réuni au Cercle de Lorraine, Peter Wittoeck, chef du service Changements climatiques du SPF Santé Publique, a rappelé les objectifs des Accords de Paris conclus en 2015. Par ceux-ci, 195 pays et l’UE se sont notamment engagés à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, diminuer les émissions de CO2 de 45 % entre 2010 et 2030, et arriver à la neutralité climatique vers 2050. Cela ne pourra se faire que par une action résolue et collective, impliquant les entreprises. Tel est bien le sens du City Climate Challenge lancé par Beci, auquel le bureau CO2logic, spécialisé dans la mesure et la réduction de l’empreinte carbone, apportera son expertise. « On émet chaque année 40 milliards de tonnes de CO2 dans le monde », rappelait son CEO Antoine Geerinckx. « Cela influence non seulement le climat, mais aussi divers secteurs, parmi lesquels l’agriculture. Dont coût : 220 à 417 euros par tonne à la société, selon les estimations. Mais aujourd’hui, personne ne paie ces coûts. Et si personne ne le fait aujourd’hui, ce seront nos enfants et petits-enfants. D’où l’idée de montrer l’exemple au travers de 30 projets. » « Sortir le diesel, le LPG et l’essence de la ville » « Le défi climatique est inscrit dans la politique de mon gouvernement et nous comptons sur la responsabilité des entrepreneurs bruxellois pour nous aider à le mener à bien », abondait le ministre-président Rudi Vervoort, par vidéo interposée, devant la quasi-totalité du gouvernement bruxellois présent sur la scène (seule manquait la secrétaire d’État Nawal Ben Hamou). « Dans cette optique, je félicite évidemment l’initiative 303030. » Dans le débat qui a suivi, les ministres de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) et de la Transition écologique Alain Maron (Écolo) ont défendu l’idée de privilégier les alternatives à la voiture : « Chaque matin, les gens qui viennent travailler 12 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 © Isopix

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