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News Code des Douanes (CDU). Les défis qui coïncident avec cette législation n’ont jamais été aussi importants pour les entreprises belges au cours des 25 dernières années. Leur stratégie commerciale risque d’en subir les perturbations. Concrètement, la loi modernise et numérise les procédures douanières : déclarations électroniques, tarifs douaniers adaptés et nouvelles règles. « Presque aucune entreprise belge ne sait exactement comment l’arrivée du CDU va modifier le marché. Ce qui est certain, c’est que la numérisation forcée obligera nos entreprises à investir dans les 3 prochaines années. Sinon, d’un jour à l’autre, elles ne pourront plus importer ni exporter », met en garde Stefaan Amling, Partner Customs Strategy & Customs Transition Strategy chez BDO Belgique. C’est pour aider les entreprises à se conformer aux obligations légales et à identifier les opportunités de cette nouvelle législation douanière que BDO lance une équipe de stratèges douaniers. Le problème aujourd’hui est que tout ce qui a trait aux douanes est fragmenté et non digitalisé. Par conséquent, les entreprises ne savent pas exactement combien elles paient en taxes ni à quel prix mettre leurs produits sur le marché étranger. « Le potentiel d’une stratégie douanière intelligente n’apparaît clairement que lorsque les entreprises voient exactement combien d’euros sont dépensés dans l’ensemble de leurs activités douanières et qu’elles combinent cela avec les opportunités offertes par le CDU. Des exemples pratiques montrent que, dans certaines situations, les entreprises peuvent offrir leurs produits jusqu’à 25 % moins chers », ajoute Stefaan Amling de BDO. Info : www.bdo.be La VUB étudie les électrofuels Dans le cadre du fonds de transition énergétique, le Conseil des ministres fédéral a approuvé début septembre le projet Best. Celui-ci rassemble des experts de cinq universités, dont la VUB, et vise à assurer l’approvisionnement du système énergétique belge en électrofuels durables. Les électrofuels ou électro-carburants sont des carburants synthétiques produits à partir d’énergies renouvelables. Les énergies solaire et éolienne peuvent, en effet, être utilisées pour produire de l’hydrogène par électrolyse. L’hydrogène peut ensuite être associé à d’autres éléments ou molécules, ce qui permet d’obtenir d’autres combustibles tels que le méthane, l’éthanol, le méthanol ou l’ammoniac. Les électrofuels sont un moyen efficace de stocker l’énergie solaire et éolienne à long terme, contrairement aux batteries qui n’offrent qu’une solution à court terme. Ils produisent donc de l’électricité ou de la chaleur plus longtemps (dans des chaudières ou des turbines à gaz). Pour autant que les moteurs soient adaptés, ils peuvent également être utilisés dans les transports. Comme ils sont produits à partir d’énergies renouvelables, ils sont considérés comme des carburants « verts ». Certaines questions se posent encore : quels sont les électrofuels les plus avantageux et comment garantir l’approvisionnement du système énergétique belge ? C’est pour y répondre que les professeurs Francesco Contino et Julien Blondeau du groupe de recherche Burn de la VUBULB étudieront, avec le projet BEST, la production et la consommation potentielle de ces carburants en termes de coût et d’efficacité, et veilleront ainsi à déterminer leur contribution potentielle au système énergétique belge. Avec un budget total de 4 millions d’euros, Best est l’un des deux plus grands projets approuvés par le fonds de transition énergétique. Info : www.vub.be 10 ❙ Bruxelles Métropole - décembre 2019 D.R. © unsplash

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