International concrètement en signature de contrats. L’année 2019 sera-t-elle un bon cru ? Fin 2019, nous aurons organisé deux missions économiques conjointes présidées par SAR la Princesse Astrid, en étroite collaboration avec les trois instances régionales de promotion du commerce extérieur : hub.brussels, l’Awex, le FIT et le SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement. La mission au Mexique de février 2019, avec une délégation d’affaires forte de 202 participants, représentait pas moins de 130 entreprises, était près de 2,5 fois plus importante que la dernière mission économique au Mexique de 2009. Au total, 283 personnes y ont pris part. Parmi les entreprises participantes, les secteurs les plus représentés étaient ceux de l’industrie agro-alimentaire, l’industrie des TIC et des télécommunications, l’industrie pharmaceutique, de la biotechnologique et parapharmaceutique, les industries de l’énergie, des énergies renouvelables et cleantech, de la santé et des sciences de la vie. Cette mission au Mexique, quinzième économie mondiale et pays-charnière entre les États-Unis et l’Amérique latine, a d’ailleurs coïncidé avec l’élection d’un nouveau président, Andrés Manuel López Obrador, qui a reçu la délégation officielle belge. Au total, 15 contrats et accords ont été signés. La prochaine mission économique aura lieu en République populaire de Chine, du 17 au 22 novembre. Elle doit être le point d’orgue de l’année 2019, avec une délégation qui doit compter 630 participants représentant 311 entreprises. La Princesse Astrid et les ministres doivent être reçus au plus haut niveau de l’État. Le programme permettra aux entreprises de nouer ou renforcer des liens avec des partenaires locaux. Deux réceptions officielles de grande envergure, avec 1.100 participants prévus, auront lieu à Pékin et Shanghai. Parmi les entreprises participantes, les cinq secteurs les plus représentés seront ceux de l’industrie agro-alimentaire, les entreprises fournissant des services commerciaux, l’industrie chimique, pharmaceutique et des sciences de la vie, l’industrie du luxe, de la mode et du textile, l’industrie de l’énergie, l’environnement et du cleantech. En matière de traités de libre-échange, quels sont ceux qui nous ouvrent le plus de portes et pour quels secteurs en particuliers ? La Commission Européenne négocie des accords commerciaux ayant notamment comme objectif la baisse des tarifs douaniers, afin de faciliter les échanges commerciaux. 24 ❙ Bruxelles Métropole - novembre 2019 Depuis 2017, les effets de ces accords sont consignés dans un rapport public adressé aux institutions européennes, le Trade Agreement Implementation Report. Les chiffres disponibles, qui portent sur l’année 2017, montrent qu’environ un tiers des exportations des États membres de l’Union Européenne vers des pays tiers sont encadrées par ces accords. Les principaux partenair de l’UE pour ces accords sont Suisse (7 % des échanges avec l’Union européenne), la Turquie, la Norvège et la Corée du Sud. Ces accords de libre-échange ont généré une augmentation des flux commerciaux. Depuis la conclusion de l’accord de libre-échange avec la Corée du Sud en 2011, les exportations ver ce pays ont cru de plus de 55 %. an après l’implémentation de l’accord avec l’Équateur, on y enregistre une hausse de plus de 20 % de nos exportations. Les exportations européennes vers le Canada ont, elles, augmenté de 7 % après l’implémentation partielle du Ceta, il y a deux ans. Il importe de noter que les plus fortes progressions ont, très logiquement, été réalisées dans les secteurs pour lesquels une diminution des tarifs avait été conclue. La Belgique est particulièrement gagnante car elle a augmenté sa part de marché au sein de l’Union Européenne pour les exportations vers le Canada : alors que les exportations belges représentaient 5,5 % du total européen fin juin 2016, cette part a augmenté à 7,8 % fin juin 2019, avec un pic à 8,7 % fin juin 2018. Selon la Commission Européenne, 81,6 % des entreprises belges ont bénéficié de ces tarifs préférentiels ; cette information provient d’une analyse de données émanant de 20 pays ayant conclu des accords avec l’UE. Les exportations belges vers ces pays représentaient plus de 15 milliards d’euros. Les tarifs préférentiels ont permis d’économiser 400 millions de frais douaniers. Ces montants devraient encore augmenter : des accords de libre-échange avec le Japon, Singapour et le Vietnam sont en négociation ; d’autres pays comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande figurent également sur la liste de potentiels partenaires pour ces accords. ● Didier Dekeyser Fabienne L’Hoost, Directeur Général de l’Agence fédérale belge pour le commerce extérieur.
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