Community Petites histoires de grands entrepreneurs 3 leçons à tirer des échecs de Richard Branson Qui ne connaît pas Richard Branson ? Fondateur du groupe Virgin, sa fortune est aujourd’hui estimée à 5,1 milliards de dollars. Mais, si l’on connaît ses succès, on a tendance oublier qu’il a également collectionné les échecs. En prison pour évasion fiscale : Branson est connu pour célébrer ses échecs. Parmi eux, la vente de disques au début des années 70. Branson s’y lance avec sa jeune marque Virgin et finit en prison. La cause ? L’entrepreneur déclarait une bonne partie de ses ventes à l’export pour éviter de payer des taxes. Le fisc l’envoie derrière les barreaux et y ajoute une amende de 200 000 livres. L’entreprise, encore à ses prémices, est au bord de la faillite. Sa mère se voit obligée d’hypothéquer sa maison pour l’aider. Peu après, il signe Phil Collins ou encore les Sex Pistols sur son label et fait un carton plein ! Virgin Cola, une erreur à ne pas commettre : Lancé en grande pompe en 1993, Virgin Cola est l’un des échecs les plus cuisants de Branson. Pourtant, l’homme est persuadé de son coup : il loue un tank, bloque le célèbre Time Square en écrasant des centaines de milliers de cannettes de ses concurrents Pepsi et Coca-Cola. Il va même jusqu’à poser nu avec un pack de Virgin Cola. En 2012, il stoppe définitivement la production et reconnaît publiquement qu’il n’aurait pas dû sous-estimer les grosses compagnies qu’il pensait endormies. Virgin Brides, le business de trop : Le saviez-vous ? Richard s’est lancé dans les robes de mariées. Encore un échec. On ne cherche plus à comprendre, quand on sait que l’homme s’est lancé dans des secteurs extrêmement variés : Virgin Active (salles de sport), Virgin Atlantic (compagnie aérienne), Virgin Hotels, Virgin Books, Virgin Trains… Si ces nombreuses filiales (300 au total), n’ont pas toutes été lucratives, le modèle Richard Branson reste l’un des plus importants du monde entrepreneurial. ● Elisa Brevet Le chocolat belge : sous l’impulsion de Pierre Marcolini, ce livre fait la part belle à une nouvelle génération de chocolatiers belges « bean to bar » qui fabriquent leur chocolat à partir de la fève de cacao. Racine 56 ❙ Bruxelles Métropole - mars 2019 Trouble : « Anvers, 1940. Wilfried Wils, 22 ans, a l’âme d’un poète et l’uniforme d’un policier. Tandis qu’Anvers résonne sous les bottes de l’occupant, il traverse la guerre mû par une seule ambition : survivre. Soixante ans plus tard, il devra en payer le prix. » Jeroen Olyslaegers, Stock Nous ne sommes pas de mauvaises filles : Un premier roman réussi pour cette auteure belge qui aborde avec une douce férocité la relation mère-fille. Valérie Nimal, Anne Carrière D.R.
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