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Grow Your Businessw your business « Il faut s’en tenir à son core business » John Martin CEO Martin’s Hotels, groupe hôtelier familial Quel est votre plus grand défaut ? L’impatience ! Quel a été votre premier job rémunéré (hors job d’étudiant) ? J’ai commencé à travailler à l’âge de 18 ans chez trois grands brasseurs britanniques : Guinness, Scottish & Newcastle et Courage. Du brassage en usine aux livraisons, j’ai appris le métier de A à Z. Le ‘defining moment’ de votre vie professionnelle ? Dans les années 2000, quand on a vendu Schweppes, c’était un grand moment. Avec ma famille, on a quitté la Belgique quand j’avais 3 ans pour reprendre la filiale française. On habitait juste au-dessus du dépôt. Chaque matin, j’étais réveillé par le bruit des bouteilles. Cette vente a marqué officiellement le lancement du groupe dans le secteur de l’hôtellerie. Votre plus belle réussite professionnelle ? La plus belle réussite, c’est toujours et éternellement ce qui fait partie de notre ADN d’entrepreneurs : c’est créer de l’emploi, c’est de faire tourner. On a maintenant 500 emplois directs, ce qu’on estime à 500 emplois indirects. Votre plus gros échec professionnel ? Je crois que c’est d’avoir fait confiance à des gens qui m’ont fait miroiter certaines choses. Dans les petits échecs, il y a la création d’un parfum que j’ai commercialisé avec Tony Parker, le mari d’Eva Longoria. En tête des ventes dès sa sortie chez Sephora, les géants du secteur irrités me l’ont fait payer. Bien sûr, je n’ai pas fait le poids dans un domaine qui n’est pas le mien. La leçon à retenir c’est qu’il faut s’en tenir à son core business. Quel est votre super-pouvoir ? Mon côté humain ; on a un personnel très mixte fait d’une quarantaine de nationalités. Si vous n’aviez pas fait ce que vous avez réalisé, quel job auriez-vous souhaité exercer ? Pilote d’avion de chasse. Pas pour le côté guerre, mais pour l’aspect vibrant du métier ! Quels sont vos hobbys ? Je vis totalement isolé en plein milieu de la campagne. Ce n’est pas par hasard, j’aime la nature, j’ai besoin de me ressourcer, j’ai besoin de cette coupure. Je suis très attaché à la terre et à la forêt ; je tiens ça de mes grands-parents, je crois. Quand on y pense, je suis né dans une ferme près d’Anvers. Êtes-vous sportif ? Je l’étais ! J’ai été champion d’Angleterre de lancement de disque junior pendant plusieurs années. J’ai fait beaucoup d’athlétisme et de rugby, mais ça, c’était avant. Votre livre préféré ? Plus jeune, je lisais beaucoup de Tintin et des livres de jeunesse anglais qui avaient systématiquement un rapport avec la nature et les animaux. Aujourd’hui, je me passionne davantage pour l’actualité et les journaux. Je suis abonné à des journaux américains, belges, français et anglais qui me donnent déjà une bonne revue de presse quotidienne. Quel conseil donneriez-vous à votre « vous » du début de votre carrière ? Rester dans le métier qu’on a appris, celui dans lequel on performe. Votre maxime, votre citation favorite ? « Jamais en arrière, toujours en avant. » Ça vient de moi. Je crois qu’il faut toujours avoir du cran et qu’il ne faut pas avoir peur. ● E. Bv. Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 33

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