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guisme et l’expertise présente dans nos agences, auprès de KBC Brussels Live et dans nos bureaux d’assurance. Vous avez étudié le marketing. Comment renforcer encore la marque KBC Brussels ? Le marketing étudié il y a 30 ans n’avait pas grand-chose à voir avec celui – numérique –d’aujourd’hui (rires). KBC Brussels est jeune. Une marque a besoin de temps pour se positionner sur le marché. La publicité et le parrainage de clubs de hockey bruxellois ont créé une identité propre, mais il est tout aussi important de se préoccuper tous les jours de nos clients et de tenir nos promesses. Les gens ne se forgent une véritable idée d’une marque qu’au travers de l’expérience pratique. La participation active aux réseaux bruxellois porte également ses fruits. Nous sommes impliqués dans de nombreuses initiatives. Des exemples ? Nous examinons pour le moment avec finance.brussels comment apporter notre soutien à de jeunes entreprises en phase de démarrage ou de croissance. Il y a quelque temps, nous avons aussi rencontré hub.brussels et nous collaborons avec les services de subventions. La fusion des connaissances respectives nous rend meilleurs conseillers, avec des solutions plus rapides pour le développement des entreprises. Bruxelles dispose d’une vaste communauté de startups. Pour un acteur financier, ce n’est pas toujours un public facile. Ces entrepreneurs ont parfois des idées fabuleuses, mais le plan d’entreprise n’est pas toujours à la hauteur. Certains souffrent de douleurs de croissance, d’autres vont à la faillite. Nous nous devons d’être fortement présents au sein de cette communauté pour aider au maximum les jeunes entreprises à se développer à Bruxelles. Nous avons donc mis au point Start it@KBC, un écosystème qui regroupe environ 630 start-ups, scale-ups, mentors et experts. Élaborez-vous de nouvelles formules de financement sur mesure pour les jeunes entreprises en croissance ? Nous leur proposons diverses solutions, depuis le financement classique jusqu’au crowdfunding. Nous disposons grosso modo de sept solutions de financement, en fonction de la phase que traverse l’entreprise. Nous utilisons bien sûr aussi les systèmes techniques développés dans d’autres éléments du groupe KBC. Et je citerais par ailleurs notre plateforme de matching KBC Matchit.be, qui permet à l’acheteur et au vendeur de l’entreprise de se rencontrer discrètement. KBC Brussels aide-t-elle efficacement les PME dans le développement de leurs projets ? J’en suis convaincu. Tout dépend de la phase de cycle de vie que traverse l’entreprise. Nous travaillons sur mesure. Nous détenons effectivement un superbe fonds de commerce – actuellement plus d’entreprises que de particuliers. Nous bénéficions d’une bonne réputation de banque des entreprises à Bruxelles. Et dès l’instant où des spécialisations pointues s’imposent, nous faisons appel à d’autres experts. Chaque CEO a ses propres conceptions. Quels accents souhaiteriez-vous mettre à l’avenir ? Je continuerai d’insister sur l’accessibilité. Je souhaite que chacune de nos 29 agences dispose de la palette complète des expertises. Il faut que les clients reçoivent des réponses rapides. J’ai par ailleurs instauré une politique linguistique. Chez KBC Brussels, chacun doit atteindre un niveau minimum de bilinguisme. L’anglais est également une nécessité dans certaines de nos agences bruxelloises. Certaines agences du quartier européen emploient des collaborateurs qui parlent huit ou neuf langues. Et nous facilitons encore la communication en employant dans nos agences des Bruxellois qui habitent le quartier. L’ancrage local reste l’élément fondateur de KBC Brussels. ● Peter Van Dyck Frank Leroy en bref ➜ Originaire de Beersel. ➜ Il étudie la gestion d’entreprise et le marketing et obtient en 1995 un diplôme de candidature en Sciences Économiques Appliquées à la VUB. ➜ En 1995, il entre à la Kredietbank/KBC comme directeur d’agence à Auderghem. ➜ Pendant 11 ans, il est directeur d’un groupe d’agences, responsable de Woluwe-SaintPierre, Woluwe-Saint-Lambert, Schaerbeek, Haren, Etterbeek et Auderghem. ➜ Il supervise les départements crédits à Bruxelles et à Gand. Il dirige ensuite une restructuration à Louvain. ➜ Il est directeur régional à Anvers en 20152016. ➜ Il contribue à partir de juin 2016 à cinq grands projets RH stratégique au sein du département Corporate HR, notamment une nouvelle politique salariale, un nouveau système d’évaluation et un projet focalisé sur la numérisation et la simplification. Bruxelles Métropole - mars 2019 ❙ 13

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