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N° 22 - Février 2017 le magazine des entreprises bruxelloises Immobilier & urbanisme Diversifier la ville Boom démographique : où loger les Bruxellois ? P.13 Bruxelles en quête de vision commerciale P.16 Que faire de vos toits plats ? P.37 ISSN 2406-3738

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EDITO La paix sociale, enfin ? La première bonne nouvelle de 2017 est tombée ! Avec l’annonce d’un accord interprofessionnel, mi-janvier, il y a du neuf dans la relation entre employeurs et travailleurs. Même s’il faut toujours une discussion nocturne et à bâtons rompus entre syndicats et patronat, c’est tant mieux ! Voilà déjà neuf ans qu’il n’y avait plus eu de consensus entre les parties. C’est dire que le deal obtenu relève quasiment de l’exploit ! Évidemment, il y aura toujours des esprits chagrins pour voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein mais, soyons bons joueurs, ce texte est équilibré. Parmi ses principaux points se trouve donc la marge salariale fixée à 1,1 % : cela signifie que le coût salarial moyen par entreprise peut augmenter de cet ordre de grandeur. Le signal est important. Il doit garantir la paix sociale et instaure un climat serein. Et dans ce cadre, la compétitivité des entreprises belges est préservée, ce qui est indispensable dans une économie aussi ouverte que la nôtre – et sachant d’où nous revenons. Mais il faudra rester vigilants. Thierry Willemarck, Président de BECI D’autres points ont été acquis : sur les prépensions, les pensions et les allocations publiques, le développement du bien-être dans nos entreprises et l’organisation du travail dans une société numérique. Bien sûr, il faut encore que la base syndicale accepte l’accord et que le gouvernement fédéral valide son impact financier. Nous n’en doutons pas, car le gain en termes de dialogue social prendra le pas sur les questions à la marge. Il y aura un accord sur tout ou pas d’accord du tout. Et il y aura également respect de l’accord, comme le patronat l’a démontré pour le tax shift fédéral. Qui prétend que les entreprises ne créent plus d’emploi ? Force est de constater qu’elles embauchent à tour de bras depuis que les cotisations patronales ont été revues à la baisse. Il suffirait que chaque entreprise engage une seule personne pour que le taux de chômage soit divisé par deux ! À Bruxelles, il est en baisse pour le 48e mois consécutif. Et le chômage des jeunes est historiquement bas – grâce aux mesures du gouvernement Di Rupo, cette fois. Reste la taxation des bénéfices des entreprises, parmi les plus élevées d’Europe avec un taux nominal de 34 %. Quand vous avez généré de l’emploi, honoré vos cotisations sociales, investi pour l’avenir, réglé la TVA (que vous ne déduisez pas forcément), payé toutes les taxes et redevances produites par des autorités publiques pleines d’imagination, il ne vous reste souvent que vos yeux pour pleurer. Or, valoriser la base financière des entreprises est capital pour assurer leur résilience en cas de crise. Prochaine bonne nouvelle pour 2017 ? Chiche ! BECI - Bruxelles métropole - février 2017 1

SOMMAIRE Think Tank 4 Social media CHAMBRE DE COMMERCE & 7 Pour ou contre une « allocation logement » ? International 8 UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 22 – Février 2017 Comment optimiser vos rencontres d’affaires ? 9 Commerce international : appliquez-vous correctement la TVA ? 10 Export Toolbox : le monde vous appartient ! Topic : immobilier & urbanisme 12 Diversifier la ville 13 Boom démographique : où loger les Bruxellois ? 15 Grille des loyers : Bruxelles à l’exemple de Paris ? 16 Bruxelles en quête d’une nouvelle vision commerciale 20 Plan canal : perspectives urbaines 22 Que faire de mon toit plat ? 25 Permis d’urbanisme : des changements en vue 26 Quand le bâtiment maîtrise son énergie Entreprendre 28 Transition : la mobilité intelligente passe par Modalizy 29 Pour que vos collaborateurs disent « I love my job! » 30 Starter : Oasis Urbaine Community 32 News 35 L’actualité BECI en photos 36 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 39 Demandes d’admission 39 Index 40 Agenda Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Johan Debière, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Gaëlle Hoogsteyn, Julien Ide, Victor Lepoutre, Lise Nakhlé, Guy Van den Noortgate et Morgan Van Cleven. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Au mois de mars : Sales & marketing 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER

Publi-reportage Isabelle Duvillier Chargée de Recrutement au Chirec depuis 6 ans “Ce qui compte pour nous, c’est la valeur des personnes que nous engageons. Pour travailler dans un hôpital, la motivation est un facteur essentiel mais le partage de certaines valeurs, l’expertise et l’ouverture d’esprit sont également des qualités indispensables.” ‘‘Actiris nous permet de nous décharger en confiance d’une partie du travail, extrêmement énergivore. C’est une relation win-win. ’’ Le Chirec, groupe hospitalier réparti sur 5 sites (dont 4 à Bruxelles) compte aujourd’hui plus de 3.000 collaborateurs (dont plus de 2.300 à Bruxelles). Les ressources humaines fonctionnent de manière centralisée pour l’ensemble des recrutements. En 2017, un nouveau site ouvrira ses portes à Delta. ✓Comment s’est déroulé votre premier contact avec Actiris ? En 2012, un consultant de Select Actiris est venu me présenter ses services et je me suis dit : “Pourquoi ne pas essayer ?“. Depuis, Actiris soutient le Chirec pour ses recrutements. Si je devais qualifier notre manière de travailler, je dirais que la collaboration est “fluide” et “agréable”. En plus, Actiris est très réactif. Le service est non seulement gratuit mais aussi efficace : notre contact privilégié est spécialisé dans notre secteur. ✓En quoi Select Actiris vous a aidé dans vos recrutements ? Actiris nous permet de nous décharger en confiance d’une partie du travail, extrêmement énergivore. C’est une relation win-win. Les délais sont clairs et respectés. Satisfaits des candidats présentés, nous avons amplifié notre collaboration. CHIREC en chiffres • 3.000 collaborateurs • 200 recrutements par an 42 nationalités 20 80%% de femmes Avec le soutien du Fonds social européen ✓Quelles sont, selon vous, les caractéristiques d’un bon recrutement ? Il est important d’avoir un descriptif de fonction qui soit clair. L’analyse préalable des besoins est indispensable si on veut ne pas se tromper. Il est important qu’il n’y ait pas de malentendu lors de l’engagement. Au sein du Chirec, nous comptons 90 fonctions différentes : du nursing, du paramédical mais également des fonctions plus classiques (cuisine, sécurité, financier…). Dès le début du processus, nous travaillons avec le responsable hiérarchique. Select Actiris nous permet de faire une sélection à la source en tenant compte de nos critères. Nous sommes une entreprise qui fonctionne 24h/24. Le patient est toujours au centre de nos attentions, et ça Select Actiris l’a bien compris. Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be

THINK TANK Social media Au pays des « crétins » Le 10 janvier dernier, Roularta, premier éditeur belge de magazines (Trends-Tendances, Knack, Le Vif, Sport/Foot Magazine…), décidait de fermer les commentaires sur ses sites web. Décision sans doute courageuse face au « caractère trop souvent virulent et irrespectueux des échanges (qui) y rend impossible tout dialogue constructif ». Et qui mine le travail journalistique : « Notre mission n’est pas de modérer les rancœurs du monde, elle est d’informer », écrivait Roularta. Il est vrai que les forums de la presse en ligne, comme l’ensemble des médias sociaux, sont trop souvent le déversoir de frustrations et de colères d’autant plus facilement exprimées qu’elles ne sont pas toujours assumées. Et qui nourrissent une ambiance délétère pour tous ceux qui, par leur métier ou leur fonction, remplissent un rôle exposé à la vindicte publique : politiques, chefs d’entreprise, personnalités des médias, du spectacle, etc. Yvan Mayeur, le bouillonnant bourgmestre de Bruxelles, en sait quelque chose, lui qui a subi son lot de critiques, voire d’attaques depuis la mise en piétonnier des boulevards du centre. Invité de « L’Interview », le 16 janvier dernier sur la chaîne de télé bruxelloise BX1, il déplorait d’ailleurs ces attaques personnelles, évoquant « un espèce de lâcher-tout, intolérable et inadmissible », et appelait à « régenter » les médias sociaux, de sorte que « la loi puisse s’y appliquer comme dans la rue ». On ne lui donnera pas tort. Sauf que… Dans la même entrevue, il estimait que le succès des Plaisirs d’Hiver était « la meilleure réponse (aux) crétins sur les réseaux sociaux qui ont dit que le centre-ville n’était pas accessible (…). Ces gens sont ou des malveillants, ou des cons. » Ajoutant encore, un peu plus loin : « On peut ne pas être d’accord avec nous, on peut débattre » (ouf !). Mais l’insulte, « ça, ça ne vas pas ». Le tout en moins de 2 minutes. Texto. Voilà des propos dont le caractère pourrait être qualifié de « virulent et irrespectueux », rendant « impossible tout dialogue constructif ». Ça n’a d’ailleurs pas tardé : le maïeur s’est immédiatement repris une volée de bois vert sur ces mêmes réseaux sociaux. On en oublierait presque la vraie bonne nouvelle dans cette interview : le succès des Plaisirs d’Hiver, après une édition 2015 plombée par le « lockdown » et les suites des attentats de Paris. La Ville annonce près de 2,5 millions de visiteurs en un peu plus d’un mois, dont 35 % d’étrangers. Ça, c’est du constructif ! 4 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Em. R.

NON REDACTIONNEL Le Prix Luminus de l’énergie et de l’environnement récompense les entreprises et les citoyens éNERGIE - Le prix Luminus prime les initiatives qui contribuent de manière exceptionnelle à un avenir durable. EDF Luminus, le numéro 2 du marché belge de l’énergie, voit pourtant dans cette crise une opportunité unique de se transformer, mais aussi d’aider ses clients à se transformer. C’est pourquoi la stratégie de la société consiste à offrir des solutions d’efficacité énergétique globales aux citoyens, aux collectivités et aux entreprises, leur apportant plus de confort, permettant des économies tout en réduisant leur empreinte écologique. Et cette stratégie fonctionne : il est tout à fait possible de réduire la consommation énergétique (donc les émissions de CO2 ) des processus industriels, des bâtiments administratifs ou publics et des habitations en étant plus efficaces énergétiquement. 3 réalisations concrètes Le fournisseur de solutions énergétiques belge construit désormais des éoliennes sur le parking des entreprises. L’énergie consommée par ses clients est 100% renouvelable et directement produite sur leur site. L’année 2016 a été la plus chaude enregistrée, marquée notamment chez nous par de fortes inondations. Le changement climatique est là et nous touche dans notre quotidien. Il est établi que les émissions de CO2 sont à la base de ce réchauffement planétaire. Nous faisons face à une crise environnementale majeure à laquelle l’Union européenne veut répondre en réduisant la consommation d’énergie de 30% d’ici 2030. 3 défis de taille en Belgique 1. Il est évident que chacun a un rôle à jouer dès à présent pour contribuer à cette diminution, que l’on soit une entreprise, une collectivité ou un simple citoyen. Et c’est un défi en soi. 2. Il faut également limiter le coût de l’énergie afin d’assurer la compétitivité de nos entreprises et de s’assurer que l’énergie reste abordable pour les familles. 3. Enfin, il est essentiel d’assurer la sécurité d’approvisionnement permanente, indispensable au fonctionnement de notre société et de notre économie. Dans un hôpital d’enfants, il a remplacé les anciens éclairages par des leds. Le confort est sans comparaison avec celui d’origine. La facture d’électricité a baissé de près de 50% car les lampes consomment moins. Sans compter les économies de maintenance et d’entretien puisque qu’elles ont une durée de vie 4x plus longue. L’efficacité énergétique est un moteur de croissance pour tous. Elle crée de l’emploi et amène du bien-être dans la société. Mais l’entreprise ne s’arrête pas là. Elle installe des panneaux photovoltaïques sur des toits industriels mais aussi sur des habitations privées. Elle entretient et remplace des chaudières dans les maisons Aujourd’hui, elle compte environ 1 500 collaborateurs dont plus de la moitié dédie 100% de son temps au développement de ces énergies vertes et à l’efficacité énergétique. Avec un seul objectif : accompagner ses clients dans la transition énergétique. Récompenser les meilleures initiatives Elle veut aller encore plus loin. A travers sa marque commerciale Luminus, qui accompagne déjà près de 2 millions de clients, elle a décidé de soutenir et récompenser les initiatives qui contribueront de manière exceptionnelle à un avenir durable à l’échelle locale, régionale et nationale. Le prix Luminus de l’énergie et de l’Environnement récompensera cette année des projets entrepris aussi bien par des particuliers que par des entreprises ou des institutions, et ce, afin de faire connaître les nombreuses initiatives positives et générer une émulation porteuse de changement. Posez votre candidature www.eeaward.be de façon à optimiser leur fonctionnement afin qu’elles consomment moins. Consommer mieux, moins et vert EDF Luminus est numéro 1 en hydroélectricité avec 7 centrales en Wallonie et leader en éolien terrestre avec 131 éoliennes, soit plus de 300 MW en Belgique. L’entreprise a l’ambition de doubler son parc en 3 à 4 ans. Rien que ces 2 dernières années, elle a investi plus de 300 millions d'euros en Belgique dans les services d’efficacité énergétique et dans la production d’énergie renouvelable. ENVIRONMENT & ENERGY AWARDS 2017 12

THINK TANK POUR OU CONTRE Une « allocation logement » ? janvier, l’avantage imposable des voitures de sodes véhicules. Pour La congestion routière est une préoccupation majeure en Belgique. Au 1er ciété et le prix de la carte essence pour l’employeur ont été augmentés en fonction des normes CO2 aller dans le bon sens tout en préservant l’avantage fiscal, le gouvernement Michel a lancé l’idée d’un « budget mobilité ». En 2009, Bernard Clerfayt, alors secrétaire d’État, en amenait une autre : l’indemnité de logement. Bernard Clerfayt, bourgmestre de Schaerbeek Il y a une règle économique selon laquelle les logements sont d’autant plus chers qu’ils sont proches du centre, donc généralement du lieu de travail. De plus, la somme des dépenses pour le logement et le transport vers le lieu de travail reste la même. La baisse de valeur des logements est donc fonction du temps de transport. Or, les accords professionnels qui remboursent les abonnements de train et les voitures de société compensent fiscalement le coût de transport. Ce système en place depuis 40 ans en Belgique a renforcé fiscalement le départ vers la périphérie des classes moyennes et supérieures pour des questions de verdure et d’agrément. Une des manières de corriger cet étalement urbain est de faire entrer dans le calcul de l’avantage fiscal les coûts supérieurs de se loger près du lieu d’emploi, en échange d’une renonciation à l’octroi d’une voiture de société. Les reproches portent sur le fait que cela revient à donner une somme d’argent et donc à défiscaliser une partie du revenu additionnel pour les cadres moyens et supérieurs. En fait, on travaille en « second best » – pas directement sur le problème mais à côté –, en considérant que l’on conserve le mécanisme de la voiture de société. Mais, si cela fait plusieurs gouvernements qu’on réduit l’ampleur de l’avantage fiscal, la Belgique garde l’un des systèmes le plus favorables. La voiture de société est devenue un système d’avantage de rémunération en nature qui contourne indirectement le fait que les impôts à la marge sur les hauts revenus sont très élevés. Si, au départ, elle allait logiquement aux cadres qui faisaient de fréquents déplacements professionnels, la politique des entreprises s’est largement étendue. Aujourd’hui, à tel grade, c’est telle voiture, que les gens en aient besoin ou pas. Avec une dotation logement, les cadres pourraient renoncer à la voiture sans perdre l’avantage fiscal. C’est un système complexe, mais il va dans la bonne direction, vers moins de voitures sur les routes. Si la question est théorique, on peut quand même entrevoir certains risques. À Bruxelles, le marché du logement est particulièrement tendu et cela ne s’améliore pas. Ces dernières années, il y a eu nettement moins de nouveaux logements créés que de nouveaux ménages liés à la croissance démographique. Dans ces conditions, l’introduction d’une allocation logement risque de conduire à une augmentation des prix à la location et à l’acquisition, qui se répercutera sur l’ensemble du marché du logement. De plus, l’allocation bénéficiera ici surtout à des employés dans une situation sociale confortable, en tout cas sécurisée sur le marché du travail. A contrario, l’augmentation des prix touchera les ménages sans allocation, dont une part importante est déjà confrontée à des coûts de logement insupportables. Bruxelles est devenue très chère et la plupart des gens qui y habitent ne sont pas très riches. De très nombreux ménages « suroccupent » déjà des logements trop exigus, renoncent à des soins de santé pour des raisons financières... Donc, sans garde-fou efficace au niveau de l’encadrement des loyers, le risque est réel pour la population déjà précarisée. En somme, du point de vue des habitants de Bruxelles, la mesure est potentiellement injuste socialement. Si l’on se place d’un point de vue budgétaire, comme le financement de la Région dépend en partie de l’impôt sur les personnes physiques, Bruxelles a intérêt à attirer des populations à hauts revenus. Leur installation en périphérie est d’ailleurs une dynamique bien antérieure aux voitures de société, démarrée dans la période fordiste grâce à l’automobile. La question est donc de savoir à qui l’on s’intéresse lorsque l’on propose de telles mesures. Du point de vue de l’intérêt général, la défiscalisation d’une partie du salaire pose la question de la viabilité de notre système social. Mais transférer l’avantage des voitures de société sur le marché locatif aura aussi des répercutions sociales. BECI - Bruxelles métropole - février 2017 7 Sarah De Laet, chercheuse en géographie urbaine et sociale (ULB) © Reporters

INTERNATIONAL Comment optimiser vos rencontres d’affaires ? ENTERPRISE EUROPE NETWORK Un entretien d’affaires, en marge d’un salon ou lors d’une mission, ça ne s’improvise pas. En général, vous n’aurez pas plus de 15 à 30 minutes pour susciter l’intérêt de votre interlocuteur et évaluer le potentiel de la relation. Quelques règles de base pour réussir l’exercice. P rospecter un marché et organiser vos propres rendez-vous d’affaires à l’étranger demande du temps et des moyens. Participer à des conventions d’affaires, des foires professionnelles ou des missions de prospection est souvent nettement moins coûteux et plus efficace : c’est l’occasion de rencontrer en peu de temps beaucoup d’entreprises (qui ne seraient pas forcément venues vers vous), d’explorer les potentialités d’un marché et de vous faire connaître, tout en bénéficiant d’un soutien professionnel (pour l’organisation des rendez-vous, la logistique…). Sur la plupart des grands salons, des conventions d’affaires sont organisées sur un espace dédié, et concentrées sur une à deux journées. Au préalable, chaque entreprise aura rédigé un profil en ligne sur le site de l’événement et organisé son agenda par le même canal : en proposant des rendez-vous à d’autres participants inscrits sur la plateforme ou en acceptant les rendez-vous proposés. Beaucoup d’entreprises participent à ces conventions pour vendre leurs produits. Vous serez peut-être tenté de refuser certains rendez-vous ; pourtant, vous gagnerez à garder l’esprit ouvert : chaque rencontre peut être l’occasion de partager des technologies, améliorer sa gamme de produits, échanger de l’expérience, réseauter... Chaque année, des centaines de partenariats sont conclus grâce aux événements de matchmaking organisés par Enterprise Europe Network – et notamment avec des entreprises bruxelloises. Ainsi, le salon alimentaire Biofach a permis à la société Turtle de trouver un partenaire roumain. De même, Chocolero a signé un contrat avec une société française, en marge du salon Tavola. Comment se préparer au mieux ? 15 à 30 minutes, c’est très court ! Conduire un entretien nécessite de la préparation. En amont, réfléchissez aux informations que vous voulez tenir secrètes. Consacrez du temps à la rédaction du profil ; inscrivez-vous au plus tôt et consultez régulièrement la plateforme. Étudiez les profils des entreprises que vous allez rencontrer. N’oubliez pas d’emmener un planning de rendez-vous, vos cartes de visite, la documentation de votre entreprise et des échantillons de produits. Lors du rendez-vous, proposez d’emblée ce plan d’entretien à votre interlocuteur : vous vous présentez en 2 minutes chacun, avant d’évoquer ensemble les possibilités de partenariat. Pour vous présenter, annoncez votre fonction, la localisation et la taille de votre entreprise, puis son activité – pas seulement en termes de produits ou de services, mais surtout en termes de réponse à des attentes : « J’aide mes 8 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 clients à… ». Évoquez vos activités stratégiques (segments, territoires…) et vos avantages concurrentiels (savoir-faire, niche, expérience, réseau….). La discussion doit vous permettre de cerner des intérêts communs : expliquez la raison de votre participation à l’événement ; identifiez avec votre interlocuteur les axes d’un partenariat, en termes de business (diversifier les produits, la clientèle, les secteurs…) et de métier (technologie, production, services, infrastructures…). Décidez d’une suite à donner à l’entretien, en reformulant avec votre interlocuteur les partenariats possibles. Si vous êtes intéressé, signifiez-le et proposez déjà des dates de rendez-vous. Le suivi est important : un contact est vite perdu. Après l’événement, faites le point de vos rencontres et recontactez vos interlocuteurs sous 15 jours. Tout comme vous, le contact peut avoir beaucoup de raisons de ne pas se manifester : relancez-le ; soyez tenace et différenciez-vous ! ● EEN organise des conventions d’affaires, appelées « Brokerage Events », sur les grands salons internationaux. Coût : de 0 à 300 € selon l’évènement. Consulter http://een.ec.europa.eu (onglet « Events »). Prochains événements : Biofach (alimentation bio - 16 et 17/02, Nuremberg) ISH (Sanitaire, technologies du bâtiment, énergies renouvelables – 16/03, Francfort) Contact : J.-Ph. Mergen ; Tél. : 02 210 01 77 – jpm@beci.be. © NürnbergMesse

INTERNATIONAL Commerce international : appliquez-vous correctement la TVA ? Le système TVA européen repose actuellement sur le principe de destination : les opérations transfrontalières doivent être taxées là où les biens et services sont consommés. La mise en œuvre de ce principe, d’apparence simple, peut toutefois s’avérer très complexe, tant les règles diffèrent d’une opération à l’autre. Or l’enjeu est de taille : les erreurs peuvent être sanctionnées, parfois très lourdement. L’ entreprise bruxelloise Informatica Bel s’en rend compte tous les jours. Cette société (fictive) vend du matériel informatique sous garantie, preste des services de maintenance, de consultance et des services après-vente. En 2016, elle a pris la décision de développer ses activités sur les marchés allemand et néerlandais. Elle s’est bien entendu entourée de prestataires locaux, à qui elle sous-traite un certain nombre de missions. Ses fournisseurs n’ont pas changé, la marchandise provient d’Europe mais également d’Asie et des États-Unis. Dans le cadre de ses activités se sont posées de multiples questions en matière de TVA. Le principe même de cette taxe lui a paru rébarbatif au moment de la facturation de ses ventes, du traitement à donner aux factures reçues de la part de ses sous-traitants en Allemagne et aux Pays-Bas, de la déduction opérée sur l’achat de ses bureaux neufs, à Bruxelles… Comment récupérer la TVA allemande et néerlandaise ? Règles de localisation Si les transactions transfrontalières doivent en principe être taxées dans le pays de destination, chaque opération suit un traitement TVA spécifique. Ainsi, les règles relatives aux livraisons de biens ne sont pas les mêmes que celles applicables aux prestations de services. Lorsqu’une entreprise active dans la vente de biens envisage d’étendre son activité à l’international, elle doit se poser certaines questions pour évaluer correctement l’impact TVA de l’opération : quel est le statut TVA du client ?, le lieu d’expédition ?, etc. Les prestations de services transfrontalières, quant à elles, ne sont pas « exonérées » de TVA en tant que Vers les particuliers (B2C) UE Régime des ventes à distance Hors UE Exportation Vers les entreprises (B2B) UE Livraison intracommunautaire Hors UE Exportation Aux particuliers (B2C) Aux entreprises (B2B) Localisation dans le pays du prestataire (vendeur) Localisation dans le pays du client (preneur) telles, mais peuvent être « localisées » (et donc potentiellement taxées) dans un autre pays. En matière de services, il est donc important de retenir les deux principales règles de localisation, qui dépendent de la qualité du client. Si c’est un particulier (B2C), les prestations restent localisées dans le pays du prestataire (vendeur). S’il s’agit d’un client assujetti (B2B), elles sont localisées chez ce dernier (dans le pays du preneur, qui est en principe tenu d’y déclarer la Pour aller plus loin Ces quelques lignes ne permettent évidemment pas d’envisager tous les cas particuliers d’application TVA au commerce international. Les experts BECI peuvent vous donner une synthèse des principaux réflexes et des bonnes questions que doit se poser le vendeur qui dirige ses activités vers l’étranger. Et pour être encore mieux préparé, nous vous proposons une formation pratique : « Les règles TVA à l’international : comprendre et optimiser les différents mécanismes » 1 , jeudi 21/2, de 9 h à 12 h 30. Notre formatrice, Kim Bar (Senior Manager au sein du département Indirect Tax d’Ernst & Young - EY) a la réputation de donner un côté ludique à la TVA ! Pour toute question relative à la TVA ou à cet événement, contactez : Anne Georges, Senior Manager BECI – age@beci.be ; 02 643 78 18 1. La formation est donnée en français, mais peut être organisée en néerlandais à la demande. BECI - Bruxelles métropole - février 2017 9 TVA due). Telles sont les règles générales. Il existe toutefois de nombreuses exceptions, qui dépendent notamment de la nature des services (prestations hôtelières, services de restauration, accès à des manifestations sportives ou culturelles, etc.). Lorsque le service rendu est visé par l’une de ces exceptions, une analyse complémentaire est nécessaire, dans la mesure où les conséquences en matière de TVA peuvent être fort différentes. ●

INTERNATIONAL Export Toolbox : le monde vous appartient ! Trois ans après la dernière édition de son « Guide de l’Exportation », BECI met à disposition des entreprises bruxelloises un nouvel outil pour les aider à franchir les frontières. L’Export Toolbox offre une douzaine de fiches pratiques qui répondent aux questions des exportateurs. C’est gratuit. C’est en ligne sur notre site web. risques, l’application de la TVA à l’export… Chacune d’entre elles comprend les éléments de base pour connaître la matière, ainsi que des conseils, des « trucs et astuces », des exemples et des références pour aller plus loin. Elles ont été regroupées autour de trois phases : la préparation du projet, son optimisation et, finalement, son financement et son lancement. Trois temps forts dans la démarche de tout exportateur : réfléchir, calculer, agir. Mais chaque fiche peut aussi se lire de manière indépendante, sans nécessité de suivre un ordre préétabli ni prérequis particulier. Un outil à utiliser sans modération. E n Belgique, la frontière n’est jamais bien loin. Dans un petit pays à l’économie aussi ouverte que la nôtre, au cœur de l’Europe – et a fortiori dans sa capitale –, exporter est une démarche naturelle, voire nécessaire. En sens inverse, importer est tout aussi évident. En réalité, rares sont les entreprises, grandes ou petites, qui n’ont aucune interaction avec les pays voisins ou plus lointains. Selon les chiffres les plus récents, un tiers environ de la valeur ajoutée produite en Région bruxelloise est exportée hors de Belgique ; 40 % vers la Flandre ou la Wallonie, tandis que 28 % seulement « restent » à Bruxelles. Certes, une frontière régionale n’est pas une frontière nationale. Mais la recherche de marchés en dehors du territoire, qu’il soit régional ou national, est absolument vitale pour les entreprises bruxelloises et, de manière plus générale, pour l’économie belge. Ainsi, en moyenne, les exportations belges parcourent quelque 1.850 kilomètres pour atteindre leur destinataire direct, tandis que la consommation finale prend place, en moyenne, à environ 3.000 kilomètres… Contrats, TVA, risques, douane… À quoi doit penser l’exportateur ou le candidat exportateur ? Quelles questions doit-il se poser en priorité ? Quels contacts doit-il prendre ? À l’heure d’exporter, les questions à traiter sont multiples et complexes. Pour guider l’entrepreneur, BECI met à sa disposition une Export Toolbox composée d’une douzaine de fiches. Elles sont le fruit d’un travail d’équipe avec un réseau de partenaires, spécialistes dans différents domaines et aspects de l’exportation, qui ont mis leur expertise et leur sens pédagogique au service de ces matières parfois complexes. Chacune des fiches balise une question importante pour l’exportateur : la recherche de partenaires, les financements publics, les types de contrat, la couverture des 10 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Contact : Nastasja Otte, International Trade Advisor BECI ; nao@beci.be, tél. +32 2 563 68 54 Export Toolbox : www.beci.be/international/j_exporte ● BECI : votre service export L’Export Toolbox est un premier jalon, parmi d’autres initiatives que BECI prendra en 2017 pour soutenir les entreprises bruxelloises dans leurs efforts d’exportation. Par ailleurs, BECI reste le partenaire privilégié de votre déploiement international : • Vous maximisez votre potentiel d’exportation grâce à nos conseils personnalisés ; • Vous renforcez votre expertise grâce à nos formations ; • Vous accédez à nos programmes de mise en relation en participant, entre autres, aux missions commerciales et aux rendez-vous d’affaires lors de salons internationaux ; • Vous simplifiez vos formalités à l’exportation, accomplies par notre BECI Customs Center (certificats d’origine, légalisation de documents, obtention de visas…) ; • Notre réseau est notre force. Nous opérons en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux tels qu’Enterprise Europe Network (600 organisations en Europe et dans le monde), le réseau mondial des chambres de commerces et des chambres bilatérales, etc. © Thinkstock

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DIVERSIFIER LA VILLE En matière d’immobilier et d’urbanisme, Bruxelles a vécu en 2016 une année charnière, qui a vu l’amorce de nombreuses réformes : sur le plan réglementaire d’abord, avec la réforme du CoBAT, la toute récente (ré)émergence du PRDD, la réforme sur les beaux d’habitation avec l’instauration d’une grille indicative des loyers ; sur le plan fiscal ensuite, avec la réforme fiscale bruxelloise dont un large pan concerne directement le volet immobilier (augmentation du précompte, suppression du bonus logement, extension de l’abattement et conséquences attendues sur le marché) ; sur le plan de la gouvernance administrative enfin, avec la réorganisation des administrations et agences en charge de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme de la planification, et l’annonce de la réorganisation prochaine de Bruxelles Urbanisme et Patrimoine… Beaucoup de nouveautés donc, dès ce 1er janvier 2017 ou dans les mois à venir… Si l’on peut d’ores et déjà se réjouir de certaines évolutions (en particulier la volonté de réduire les délais de procédure pour l’obtention des permis d’urbanisme) et se désespérer pour d’autres (comme la gouvernance régionale en matière de réorganisation des administrations), il faudra attendre quelques années pour saisir les effets globaux et cumulés de toutes ces modifications. Sur le plan des réalisations et du dynamisme immobilier, l’année 2016 a également vu de belles réalisations : Docks Bruxsel dans le domaine commercial, la rénovation de la tour de bureaux Astro en bâtiment basse énergie, la fin des travaux pour le Résidence Palace dans le Quartier Européen… Et une longue liste de nouveaux projets, à découvrir de manière non exhaustive dans les pages qui suivent. Bien que de nature complètement différente, les projets et réalisations qui émergent se caractérisent tous par une prise en compte revendiquée de nouveaux modèles sur le plan environnemental, mais aussi en termes de modes de vie (des espaces de vie plus réduits, mais une plus grande attention portée à l’environnement immédiat), de travail (bureaux réversibles), de consommation (shopping ludique ou de proximité). De nombreux promoteurs, témoins de la vague de reconversion que subissent actuellement les immeubles de bureaux des décennies précédentes, privilégient désormais des structures flexibles qui se prêtent à l’établissement de plusieurs types de fonctions. Attention cependant : l’actuel « boom » immobilier peut avoir ses revers. Entre la multiplication des centres commerciaux dans un contexte de stagnation de la demande, l’inadéquation de nouveaux logements par rapport aux caractéristiques socio-économiques de la population bruxelloise, et des occupants de bureaux de plus en plus exigeants (en termes de localisation, de modernité des bâtiments), mais pas forcément plus gourmands en surface, Bruxelles n’est pas à l’abri d’une mini-crise. Il s’agit donc de ne pas annihiler tous les atouts qui garantissent la résilience de la ville. Le principe est le même que dans tout bon cours d’économie : diversifier, c’est réduire le risque. Et diversifier la ville, c’est permettre à toutes les fonctions de s’y épanouir. ● Lise Nakhlé, Conseillère Urbanisme/Immobilier BECI Info : lna@beci.be ; +32 478 998 957

IMMOBILIER & URBANISME Boom démographique : où loger les Bruxellois ? En dehors de la vision de l’investisseur ou de l’acteur immobilier, le logement fait l’objet d’une attention politique prioritaire à Bruxelles. Non seulement en termes de qualité de la vie urbaine, mais aussi, à terme, pour garantir la viabilité financière de la Région. C’est en ce sens que la déclaration de politique du gouvernement bruxellois se propose d’« endiguer l’exode urbain des revenus moyens ». Plus globalement, quel est l’impact de la démographie sur le résidentiel bruxellois ? Vincent Delannoy Q u’en est-il de la valeur des biens immobiliers ? Sur les dix dernières années, elle est restée stable, au-delà des variations annuelles à la hausse ou à la baisse avec des amplitudes de 10 à 15 %. Ce phénomène s’explique par la stagnation du revenu moyen par habitant. En moyenne, le prix des biens ne pouvait continuer à augmenter comme il l’a fait jusqu’en 2006, étant donné que le rendement locatif, lui, ne pouvait croître dans la même mesure. C’est l’analyse que font l’OCDE et d’autres observateurs internationaux (comme les journalistes de l’hebdomadaire The Economist). Toutefois, dans un marché immobilier de qualité et très contrasté, se focaliser sur une moyenne peut s’avérer trompeur en ce sens que certains segments, eux, se révèlent particulièrement intéressants. Sans compter qu’un quartier n’est pas l’autre ; ceux du Châtelain, Molière, Brugmann, des Étangs d’Ixelles ou Flagey ont le vent en poupe. Demande de petits logements Que nous apprend, en particulier, l’année 2016 ? Un constat se vérifie tout d’abord : le vieillissement de la population, l’allongement de l’espérance de vie, la croissance démographique et la hausse du nombre de célibataires dopent la demande d’habitations de petite taille. Le dernier baromètre des notaires* le confirme. C’est en Région bruxelloise que le prix d’achat moyen d’un appartement une chambre augmente le plus (+3,2 %) sur base annuelle, contrairement au « trois chambres » qui se déprécie de 6,1 % dans la capitale. Le prix moyen de la maison d’habitation diminue en Belgique, sauf à Bruxelles où il enregistre une augmentation de 3,3 %. Que dire du segment haut de gamme ? Il reste stable, même si, plus récemment, une offre abondante est apparue sur le marché. Ainsi, des trois chambres dans le sud de Bruxelles s’avèrent souvent trop onéreux pour les candidats acquéreurs. Cette situation souligne par ailleurs un trait caractéristique de la crise du logement à Bruxelles, qui a été qualifiée de « crise du logement à un prix abordable » (ou plutôt « en lien avec les revenus des bruxellois » ?). La place Flagey et les étangs : parmi les quartiers les plus en vue de la capitale. * chiffres tirés du baromètre n. 30 En 2016, les volumes de transactions immobilières sont restés élevés, spécialement à Bruxelles qui a connu un BECI - Bruxelles métropole - février 2017 13 © Reporters © Thinkstock

TOPIC supplémentaires, ce qui correspond à un besoin de production de 2.800 logements par an. La démographie pose ainsi, inévitablement, la question de la densification de l’habitat. Avec le corollaire que, si l’on veut préserver de la surface au sol (espaces verts, équipements collectifs), il faut construire en hauteur. regain. Et le placement dans la brique continue à attirer de nombreux investisseurs en quête de rendement et à l’affût d’opportunités, dans un contexte de taux d’intérêt planchers. Du point de vue de l’investisseur, le maître achat est l’appartement deux chambres neuf entre 60 et 80 m2 ménages, célibataires, colocataires, seniors… Du point de vue du propriétaire-investisseur, le Groupe Trevi a publié récemment une enquête intéressante sur le risque de loyers impayés en Région bruxelloise, facteur qui peut influer sur le rendement. Conclusion : le taux d’impayés est légèrement plus élevé sur les studios/appartements 1 chambre (3 % au-dessus de la moyenne), mais leur taux d’occupation est aussi plus élevé. Par ailleurs, souligne l’étude, « il n’y a pas d’éléments qui prouvent statistiquement que le taux d’impayés est plus important dans les communes dites défavorisées ». C’est même l’inverse qui semble se vérifier, puisque le taux d’impayés est plus élevé dans le sud (Forest et Uccle). Plus généralement, les taux d’impayés sont assez proches dans les trois Régions. Boom démographique Ces quinze dernières années (20002015), la population bruxelloise a augmenté de 225.000 unités, passant de 950.000 à 1.175.000 habitants. Pour le logement, le critère du nombre de ménages est significatif dans la mesure où il indique le besoin d’unités de logement supplémentaires. Entre 2000 et 2015, l’augmentation du nombre de ménages a été de 75.500 unités, soit environ 5.000 ménages par an. Or, la production de logements n’a pas suivi. Sur la période 2005-2014, Bruxelles n’a produit que 3.800 logements par an. Il faut toutefois noter que ce « boom démographique », qui résulte d’un accroissement naturel et d’un solde migratoire positif, commence à se tasser : la population continue à croître, mais moins rapidement. On estime que Bruxelles comptera d’ici 2030 au moins 40.000 ménages 14 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Réponses publiques Les décideurs publics sont donc confrontés au défi de trouver des solutions à la crise du logement « abordable » ; mais aussi à celui de fixer plus durablement la classe moyenne et supérieure dont l’exode se poursuit. Dans l’effort de production de logements, la part générée par les pouvoirs publics ou avec leur aide a atteint en moyenne 13,5 % entre 2003 et 2012. Début 2015, le parc de logements à caractère social s’élevait à 40.000 unités, avec autant de candidats sur une liste d’attente. À cela, il faut ajouter 4.000 logements mis en location via une Agence immobilière sociale. – lequel peut satisfaire un large public : jeunes Actuellement, c’est surtout à travers sa politique foncière que la Région entend augmenter l’offre de logements. Des adaptations réglementaires (PRAS dit démographique) ont permis de faire la part belle à des projets de logement dans des zones d’activités portuaires ou industrielles. Ainsi, une surface de 207 hectares a été allégée de contraintes réglementaires permettant, par exemple, l’émergence de projets comme City Dox ou Nautilus, face au quai de Biestebroeck (lire par ailleurs, pp. 19-21). 1.200 Entre 2000 et 2015, Bruxelles a accueilli près de 5.000 ménages supplémentaires par an. Mais sur la période 2005-2014, la production de logements est restée limitée à 3.800 par an. Déficit : 1.200 unités de logement par an. Favoriser l’accès à la propriété est un autre axe qu’entendent encourager les autorités régionales. À titre de comparaison, le taux de propriétaires n’est que de 45 % environ pour 70 % et plus dans les deux autres Régions. C’est dans cette optique que, dès 2017, la première tranche de 175.000 euros est exemptée de droits d’enregistrement à Bruxelles. CityDev, pour sa part, contribue à cet objectif en vendant des logements à deux tiers du prix du marché. Sans compter le Fonds du Logement qui octroie des prêts hypothécaires à taux réduit. Sur les années 20112014, ces mesures d’aides d’accession à la propriété représentent 150 millions par an. Faire participer le secteur privé à l’effort de construction de logements abordables est un autre levier pratiqué à Bruxelles, à travers le mécanisme des charges d’urbanisme, étendu depuis 2013 à la construction de logements. Tout projet d’au moins 1.000 m2 est redevable de ces charges, à moins qu’il prévoie 15 % de logements encadrés et/ou conventionnés. Autre voie d’action possible : une certaine régulation du marché privé, pour venir en aide aux locataires moins aisés. C’est dans cette optique qu’est née la grille indicative des loyers (voir ci-contre). ● © Reporters

URBANISME & IMMOBILIER Grille des loyers : Bruxelles à l’exemple de Paris ? Depuis 2012, le gouvernement bruxellois a élaboré une grille indicative des loyers, en fonction de caractéristiques telles que la situation géographique, le type de logement, le nombre de chambres, la superficie. Cette initiative s’inscrit dans le contexte de pénurie de logement abordable ou, dit autrement, dans celui du déficit d’offre dans le segment locatif à bas prix et de disponibilité insuffisante de logements sociaux. Vincent Delannoy À ce stade, cette grille se veut un outil d’information non contraignant. La sixième réforme de l’État, à cet égard, laisse plus de latitude aux Régions, les baux d’habitation faisant désormais partie de leurs compétences. Une éventuelle régulation des loyers risquerait de se heurter à un paradoxe qui serait aussi un danger de taille : celui de provoquer l’effet inverse de celui visé, à savoir le détournement des investisseurs du secteur locatif, provoquant une dégradation du parc immobilier. La ministre du Logement, Céline Fremault, annonce la mise en place effective d’ici l’été prochain d’une grille des loyers, laquelle sera « purement indicative car il est hors de question de travailler sur un blocage des loyers ou sur un encadrement ». Toute annonce de bien immobilier devra cependant y faire référence. Le marché public d’établissement de cette grille a été attribué à une géographe de l’UCL, Marie-Laurence de Keersmaecker, par ailleurs coordinatrice de l’Observatoire des loyers bruxellois. La grille bruxelloise se baserait sur le modèle parisien, mais pour une utilisation différente. La grille parisienne établit en effet des plafonnements, alors que la bruxelloise sera indicative. Les critères retenus seraient ceux de la situation géographique (avec la définition de sept quartiers selon les loyers médians), du type de logement et du nombre de chambres (studio, appartement, maison) ; la superficie habitable et l’état du logement (censé être reflété par l’année de construction). Pour l’évaluation correcte des loyers, une marge d’appréciation de 20 % serait proposée. Certaines voix plaident pour une grille de loyers contraignante, comme à Paris. Mais, est-ce pertinent ? À Paris, les prix encadrés peuvent varier de 20 à 47 euros au mètre carré, avec une valeur médiane de 28 euros environ pour un appartement et de 36 euros environ pour une maison. Paris vient d’une situation où plus d’un tiers des micro-logements se louaient à plus de 40 euros le mètre carré. Rien de comparable à Bruxelles, où le prix de location au mètre carré avoisine les 10 à 12, voire les 9 à 15 euros en tenant compte de plus fortes variations. Avec 84 % des loyers actuellement pratiqués à Bruxelles qui seraient conformes à la grille de référence envisagée, le marché bruxellois est très loin de l’affolement et de la surchauffe des prix parisiens, même encadrés ! ● L’avis de BECI • BECI approuve le caractère indicatif de la grille, mais regrette le nombre limité de critères et demande qu’une liste annexe reprenne des caractéristiques propres à influencer la valeur locative. • Au cas où la grille tiendrait compte de nouveaux critères, BECI demande, par souci de cohérence, de se fonder sur des critères déjà utilisés par l’Observatoire des loyers. • Quant à la méthodologie, BECI souligne l’importance du caractère évolutif des valeurs de marché, selon des critères objectifs à définir. • BECI craint que la grille fige la situation de certains quartiers, alors qu’ils sont en mouvance permanente. • Certains biens, comme la maison une chambre, ne sont pas repris dans la grille. À l’avenir, ce type de biens devrait être pris en considération. • L’évaluation de l’état du bien selon les seuls critères de l’année de construction et de la présence ou non de double vitrage semble réductrice. Un élément tel que la performance énergétique du bâtiment (PEB) devrait être utilisé. • En termes de communication, il importe de faire savoir que la grille des loyers a une valeur indicative et qu’elle reprend des loyers médians, calculés hors charges. BECI - Bruxelles métropole - février 2017 15 © Thinkstock

TOPIC IMMOBILIER & URBANISME Bruxelles en quête d’une nouvelle vision commerciale Les pôles commerciaux se réinventent quand de nouveaux se projettent dans un marché bruxellois en pleine transition économique. Experts et politiques appellent à la prudence et à la réflexion pour assurer l’avenir du commerce de grande et petite taille. Ophélie Delarouzée L a Région bruxelloise évoluait dans un paysage commercial relativement stable, avec les mêmes centres commerciaux depuis des décennies. Les temps changent avec l’arrivée de Docks et les grands projets Néo et U-place au nord, la piétonnisation des boulevards du centre et et le boom de l’e-commerce. « Il n’y a rien de pire pour le commerce que l’incertitude », commente Pierre-Yves Bolus, ex-directeur d’Atrium et actuel patron de Devimo Consult, en charge de la gestion des centres City 2, The Mint, Anspach, Westland, Woluwe et de la galerie de la Toison d’Or. « Comment attirer, des locomotives, de nouvelles marques, sans date pour le réaménagement du piétonnier ? » L’étude sur les commerces depuis 1945 1 de Jean-Pierre Grimmeau et Benjamin Wayens, enseignants-chercheurs à l’ULB, révèle une saturation du marché belge, pourtant en croissance jusque 2000. Ils dressent un parallèle entre la stagnation du chiffre d’affaires par habitant et de l’emploi dans le commerce de détail, d’une part, et l’explosion des autorisations de surfaces nouvelles, de l’autre (28 % entre 2005 et 2013). Le chiffre d’affaires au m² a diminué de 6.100 à 5.600 euros de 2007 à 2011. Premier-né des nouveaux projets commerciaux, Docks Bruxsel a ouvert fin octobre. « Depuis la crise, la consommation des ménages stagne voire diminue », relève Pierre-Yves Bolus. Et Benjamin Wayens d’ajouter : « La croissance est majoritairement portée par la croissance démographique, pour autant qu’elle soit suffisamment solvable, ce qui n’est pas entièrement le cas à Bruxelles ». Une révision politique féconde La Ville et la Région ont répondu à ce contexte en réformant leurs structures et en sollicitant des études pour sortir des conjectures. L’échevine du Commerce Marion Lemesre a déployé une administration jusqu’alors peu conséquente. Par souci de clarté, elle présentera en février son plan de soutien aux commerces. L’étude mandatée par le Collège sur les propriétés de la régie foncière lui permettra de voir comment instaurer une discrimination positive pour ramener une mixité de l’offre. Pierre-Yves Bolus (Devimo Consult) 16 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Au niveau régional, le ministre de l’Économie Didier Gosuin a refondu l’agence du commerce Atrium, pour revenir de l’éclatement entre les communes et asseoir une vision régionale. Elle a été chargée d’étudier l’impact de Docks, mais aussi d’évaluer les flux, les risques de transferts du centre vers les projets du nord, ou encore la capacité d’attirer de nouvelles clientèles extérieures. L’élaboration d’un schéma de développement commercial s’étendra sur 2017. Un premier né au nord Le constat d’un déficit de surfaces commerciales au nord, dans le schéma de développement commercial de 2008, a été interprété comme un feu vert pour déployer des projets d’ampleur. Le plus petit d’entre eux a ouvert fin octobre avec une offre mixte de commerces (39.000 m²) et de loisirs (12.000 m²). « Énormément de curieux sont venus », commente Olivier Weets, gestionnaire de Docks pour Equilis. « Sur base de cette fréquentation, on serait sur 12 millions de visiteurs par an, alors qu’on table sur 5 à 6 millions la première année pour atteindre 8 millions en vitesse de croisière. Donc, il y a eu une baisse en décembre. Si je compare les premiers chiffres aux shoppings établis de longue date comme le Westland ou le Woluwe, on est environ 20 % inférieur. » Comme le Westland et le Woluwe se sont intégrés dans la périurbanisation 1. Parue en novembre dernier dans les Cahiers du CRISP (Centre de recherche et d’information socio-politiques) © Reporters © Reporters

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TOPIC nord pour de nouveaux magasins, elles n’en ouvriront pas ». Yves Rouyet, auteur d’un mémoire sur l’avenir des centres commerciaux à Bruxelles (Executive Master en Immobilier), explique que, dans un marché saturé, elles doivent s’implanter dans les nouveaux pôles pour maintenir leur clientèle et que cette ventilation s’accompagne d’une augmentation des coûts de fonctionnement. Olivier Weets (Equilis) des années 60, Olivier Weets perçoit une nouvelle extension de sa zone d’exploitation : « Docks est une première pierre au développement de ce côté du canal, avec 2.500 logements prévus dans l’accord du gouvernement. On fait la liaison entre Neder et Schaerbeek. On est face à la gare, avec un accès direct dans quelques années. » Une surenchère difficilement tenable L’étalement dans le temps est avancé comme un prérequis pour absorber la concurrence de Néo et U-place, mais même ainsi Didier Gosuin pense impossible la cohabitation de deux centres commerciaux à si peu de distance: « Je suis convaincu qu’un des deux ne se fera pas. Il y aura des pertes au moins d’un côté. Une fois qu’on saura qui l’emporte, il faudra penser une politique commerciale plus large que les 19 communes, au niveau de la communauté métropolitaine, pour éviter de revoir dans quelques années de nouvelles concurrences déstabiliser des structures en place. » Pour Pierre-Yves Bolus, ce sont les grandes enseignes qui feront le marché : « Elles ne sont plus comme avant la crise dans des phases d’extension. Si elles estiment qu’il n’y a pas de place au Le marché belge réputé mature compte aujourd’hui un premier centre en friche à Eupen. « Avec les taux bancaires qui ne rapportent presque plus rien ou l’immobilier de bureau qui stagne, les investisseurs voient dans les centres commerciaux un recours pour placer leur argent », explicite Pierre-Yves Bolus. « Ce sont des produits financiers et il faut faire attention à ne pas arriver à une bulle ». Si, comme le rappelle Benjamin Wayens, « dans toute l’histoire du commerce, aucun modèle n’a complètement disparu », les centres commerciaux belges accusent une baisse de fréquentation ces dernières années. Elle est annoncée à 3 % sur les centres de Devimo Consult en 2016, mais est largement attribuée à la période post-attentats. Dans ce climat houleux, chercher à combler le retard européen en termes de superficie de centre commercial par habitant apparaît inopportun, surtout si on considère la culture de proximité liée à la densité du territoire. Claire Scohier, co-coordinatrice à Inter-Environnement Bruxelles, critique le moteur de développement choisi : « Le PRAS autorisait 13.000 m2 de superficie commerciale supplémentaire au Heysel, mais tout de suite Néo doit être le plus grand centre de Belgique. La logique exogène d’attractivité internationale est tellement forte qu’elle avance toute seule, tandis que la dynamique endogène est fragilisée. Investir dans les grands équipements typiques des grandes capitales est risqué dans une ville d’un million d’habitants. » Didier Gosuin 18 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Un renouveau pour le centre Si l’impact attendu de Docks sur Woluwe et City 2 a été peu perceptible, Devimo Consult s’affaire à rafraîchir ses pôles commerciaux. Pour Marion Lemesre, « l’enjeu est de réussir la rénovation du centre d’ici 2020, avant l’ouverture de Néo ». Sur le piétonnier, elle projette du family shopping avec une fonction de connexion entre quartiers. Benjamin Wayens conseille de miser plus sur une clientèle bruxelloise spécifique que sur les flux, et Yves Rouyet encourage à ouvrir les visions commerciales et touristiques en réveillant la vie culturelle des grands boulevards. Globalement, Benjamin Wayens prévient que « les planifications ont tendance à générer une forme d’uniformisation alors qu’il faut permettre aux différents segments de l’offre de coexister. » Soutien aux marchés et aux petits commerces de proximité, appui au retour des habitants dans le centre, proposition d’ordonnance à la Région pour créer des agences immobilières de mixité commerciale, Marion Lemesre multiplie les outils : « On a refusé Cos rue Dansaert par la protection du parcellaire, qui est aussi un levier. Les enseignes qui veulent bénéficier de l’attractivité de cette rue de créatifs Marion Lemesre. n’ont pas non plus intérêt à défaire sa spécificité. » La Ville et la Région développent encore l’indemnisation durant les chantiers et des outils d’appui à la numérisation ou à l’innovation, à travers MAD et Opensoon. « Un article américain parlait de Bruxelles comme du nouveau Berlin », s’enorgueillit Didier Gosuin. « C’est sûrement excessif mais notre capacité créative en mode et en design peut nous distinguer d’autres capitales. » Les experts consultés soutiennent cette orientation politique mais craignent la faiblesse de ses moyens. L’effervescence autour du développement commercial rappelle en tout cas que les enjeux actuels ont rarement été aussi cruciaux. ● © Reporters © Reporters © Reporters

Plan canal : perspectives urbaines IMMOBILIER & URBANISME Le Plan canal a été imaginé comme une réponse aux défis de Bruxelles : logement, emploi, économie, mobilité, qualité de vie. Par la suite, le ministre fédéral de l’Intérieur, Jan Jambon, a baptisé du même nom un autre plan, axé sur la sécurité : bonjour la confusion ! Le plan canal (celui de Bruxelles) se donne 10 ans pour réaliser ses ambitions sur un périmètre de 700 hectares, d’intérêt stratégique pour la ville. Où en sont les réalisations ? Vincent Delannoy P our rappel, de nombreuses zones autour du port, autrefois réservées à des entreprises économiques, ont changé d’affection en 2013 avec la modification du PRAS (Plan régional d’affectation du sol) et sont devenues des Zones d’entreprises en milieu urbain (ZEMU), permettant de faire cohabiter des bureaux, des entreprises, des services et des logements. Le périmètre du Plan canal a été subdivisé en quatre grands pôles géographiques : l’avant-port, les bassins Béco-Vergote, le centre, et enfin Biestebroeck-Sud. Ce ne sont pas les projets qui y manquent ; impossible de les évoquer tous en détail. En termes de nouveaux logements, nous passons en revue la zone Béco-Vergote (Bruxelles et Molenbeek) ainsi que la zone Biestebroeck-Sud (Anderlecht). Bassins Béco et Vergote Entre le quai des Péniches et celui de Willebroek, les anciens bâtiments du tri postal ont été détruits pour laisser place au projet immobilier Canal Wharf qui est en train de sortir de terre. Il s’agit de quatre volumes disposés en rectangle autour d’un espace vert partagé. L’ensemble propose 270 appartements, du studio aux trois chambres ainsi que des espaces réservés à l’horeca, aux bureaux et au commerce. C’est à proximité immédiate de l’ensemble résidentiel Canal Wharf que sera construite la passerelle piétonne Picard à l’horizon 2019, reliant les deux rives du canal. De l’autre côté du canal, sur les deuxtiers de la parcelle KBC, un autre projet résidentiel est en voie de réalisation par le promoteur Triple Living, suivi par l’équipe du maître architecte bruxellois, Kristiaan Borret. Les bureaux du KBC III, localisés à l’avenue du Port 12, vont être reconvertis en tours de logements avec vue sur canal, à l’horizon 2018-2019. De manière plus générale, le développement de la zone Tour et Taxis fait l’objet d’un plan particulier d’affection du sol (PPAS) qui a reçu un avis positif de la commission de concertation. Plusieurs projets immobiliers se concentrent autour des bassins Béco et Vergote. Les grandes lignes sont connues, même si des arbitrages devront être réalisés. Si la densification de la zone sera un fait, le débat porte sur ses modalités et ses limites : 370.000 m2 vont BECI - Bruxelles métropole - février 2017 19 © Reporters © Reporters

TOPIC être bâtis en logement, bureaux et commerces. Oui, mais comment ? Il est ainsi question d’éventuelles tours pouvant égaler, voire dépasser la hauteur de la tour Up Site (142 m). L’argument est simple : si l’on veut densifier en gardant de la surface au sol, il faut construire en hauteur. Oui, mais... Pourquoi alors réduire la taille du parc, initialement prévue à 9 hectares minimum ? Dans cette zone, la première phase du projet concerne la partie jouxtant la gare maritime, qui fait l’objet de demande de permis. L’inauguration du bâtiment Méandre pour la Région flamande est prévue pour janvier 2018. Dans un quartier proche, le Tivoli, le thème de la densité est également à l’ordre du jour. Des voix dénoncent d’ailleurs un projet à la densité trop forte. Toujours est-il que le chantier devrait se terminer en 2018, avec les premiers appartements occupés courant 2019. Quartier Biestebroeck La quantité de projets en cours et à venir dans cette ancienne zone industrielle, en pleine reconversion, est impressionnante. L’ensemble du quartier fait l’objet d’un Plan particulier d’affectation du sol (PPAS) baptisé Biestebroeck, dont la discussion est emblématique des arbitrages à réaliser entre les différentes fonctions de la ville : logement, activités productives, commerces, équipements collectifs, activité portuaire… Le plan du futur quartier concerne une surface de 47 hectares qui seront bâtis dans les dix années à venir, entre les ponts de Cureghem et Marchant. À ce stade, le projet de PPAS sur la zone concerne 608.000 m² qui font la part belle au logement (68 %), avec une activité productive réduite à 17 % – et pas même 1 % pour l’activité spécifiLe bassin Biestebroeck, vu du pont de Cureghem. quement portuaire (3.200 m²), ce qui semble contredire l’objectif annoncé de mixité. La part réservée aux activités productives est trop faible, reprochent en chœur sept associations ; ce qui, annoncent-elles, conduira inévitablement à la délocalisation des entreprises implantées sur le site. Qu’est-ce qui est proposé au juste ? La construction de 4.000 logements (415.000 m²) susceptibles d’accueillir 11.500 habitants ; quelque 100.000 m² pour des entreprises urbaines et des commerces ; 25.000 m² d’équipements dont deux écoles (primaire de 300 places et secondaire de 430 places) et 51.000 m² d’espaces verts. Au plan des densités, ce PPAS propose un rapport superficie-plancher ramenée sur la superficie au sol (P/S) variant de 2,9 à 5, ce qui est relativement élevé. À titre de comparaison, le projet Neo au plateau du Heysel prévoit un P/S de 1,3. À noter que le PPAS Biestebroeck a reçu un avis favorable de la commission de concertation, moyennant toute une série de modifications à apporter. Parmi les projets les plus avancés, citons la première phase de City Dox, réalisée par Atenor, en construction, concernant 40.000 m2 comprenant une maison de repos (180 lits), une résidence service (71 logements), un immeuble de 93 appartements (du studio au 3 chambres) et un immeuble de services intégrés aux entreprises de 8.619 m2 . Juste en bordure du PPAS Biestebroeck, citons également un autre chantier en cours, celui de Nautilus. Il comprendra trois blocs dont une tour de 16 étages, entre la digue du Canal et le boulevard Paepsem : 107 logements (du studio au 3 chambres), 2.000 m2 de commerce (un Carrefour , est prévu), une crèche de 600 m2 240 places de parking. Le promoteur, Eaglestone, en guise de charges d’urbanisme, a cédé 36 appartements à l’opérateur CityDev qui pourra ainsi mettre à disposition du logement conventionné. ● Deux projets en cours de réalisation au Biestebroeck : City Dox (à gauche) et Nautilus (à droite). 20 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 © Atenor © Reporters © Image Detrois

Avenue du Port : BECI répond à l’enquête publique Fin 2016, Bruxelles Mobilité a déposé une demande de permis d’urbanisme pour le réaménagement de l’avenue du Port. Objectif : faire de cet axe centenaire une nouvelle artère urbaine adaptée aux nouvelles activités en développement : parc, bureaux et logements sur le site de Tour & Taxis, développement du TACT (Citroën, brasseries...), Village de la Construction, passerelle Picard, etc. Si BECI se réjouit du projet, il est à déplorer que celui-ci ne tienne pas compte de la présence des entreprises historiquement installées à proximité. La suppression de bandes de circulation et de toutes les places de parking dans la ZAPT – Zone d’activités portuaires et de transport –, de même que l’aménagement d’une piste cyclable bidirectionnelle du côté canal, sont problématiques : report des flux de circulation sur les voieries environnantes, plus d’espace d’attente pour les camions, zones de conflit aux sorties d’entreprises… La vision proposée se concentre en outre sur la seule avenue du Port, sans considérer l’espace global des bassins Béco et Vergote, au risque de créer des problèmes de congestion. Les activités de logistique ou de construction, très présentes, sont intiment liées au métabolisme urbain. Leur préservation est une nécessité fonctionnelle, mais aussi environnementale et économique (notamment en termes d’emplois). En collaboration avec la CPB – Communauté Portuaire Bruxelloise – BECI a répondu à l’enquête publique pour défendre la ZAPT sur l’avenue du Port, entre la place des Armateurs et le pont de Laeken, comme zone privilégiant les activités économiques, tout en reconnaissant l’espace allant de la place Sainctelette au pont des Armateurs comme une zone évoluant vers de nouvelles fonctions privilégiant les équipements collectifs, les espaces publics et résidentiels. Cette évolution doit cependant assurer une continuité des activités économiques et industrielles, en encourageant des solutions favorables à une mobilité fluide et sécurisée pour tous les usagers. BECI et la CPB demandent que soit étudiées des alternatives à la suppression de toutes les places de parking ainsi qu’à la piste cyclable bi-directionnelle (qui pourrait par exemple être aménagée le long de l’allée Verte). Lise Nakhlé LES MEILLEURS BUREAUX ÉQUIPÉS ET BUREAUX VIRTUELS AU MONDE Contactez-nous dès maintenant: +32 2 403 38 50 marketing@servcorp.be www.servcorp.be PREMIER MOIS DE BUREAU VIRTUEL GRATUIT Aucune autre obligation IMPRESSIONNEZ VOS CLIENTS AVEC SERVCORP: • Bureaux équipés de prestige • Salles de réunion haut de gamme • Espaces de coworking • Domiciliation d’entreprise • Vues imprenables • Une équipe interne professionnelle toujours disponible • Une réceptionniste attitrée pour répondre à tous vos appels • Une connexion internet ultra rapide et ultra sécurisée • Contrats flexibles Paris London New York Tokyo Hong Kong Singapore Dubai Shanghai BECI - Bruxelles métropole - février 2017 21 Sydney Plus de 150 adresses cinq étoiles dans le monde A partir de 80€/mois seulement Votre adresse pourrait être ici! Étages 5 & 6, Quartier européen Rond-point Schuman © Reporters

Envie de piquer une tête sous les nuages ? C’est possible au Jam Hotel ! Que faire de mon toit plat ? IMMOBILIER & URBANISME D’après une étude menée par Greenloop et Saint-Louis, Bruxelles compterait presque 600 hectares de toits plats. Dans une ville de plus en plus dense, ne faudrait-il pas exploiter chacun des espaces actuellement « perdus », tels que toits plats, soussols ou parkings ? Panorama d’idées originales pour valoriser chaque espace de votre entreprise. U tiliser son toit (plat ou non) pour installer des panneaux photovoltaïques, voilà une idée qui a déjà fait du chemin. Aujourd’hui, ils fleurissent un peu partout, sur les toits des entreprises comme sur ceux des particuliers. Mais lorsqu’on dispose d’un beau toit plat, il est possible de l’allouer à toutes sortes d’autres usages… Agriculture urbaine : en plein air… L’agriculture urbaine, on en parle de plus en plus. En 2012, le toit de l’ancienne Bibliothèque Royale (KBR) fut l’un des premiers à être investi pour un projet pilote. La terrasse mesurait environ 350m² et sa récolte était destinée à la cafétéria de la KBR et aux restaurants slow-food du quartier. Entretemps, l’agriculture urbaine a fait son bonhomme de chemin. De plus en plus d’entreprises et de particuliers s’y mettent à petite échelle, mais des projets de grande envergure voient aussi le jour… Depuis 2007, grâce à un financement Feder, Abattoir travaille à la construction d’un grand marché couvert pour remplacer l’espace ouvert. L’idée d’utiliser le toit plat pour en faire un espace vert avait vu le jour en 2013, à l’initiative de la ministre Huytebroeck. C’est BIG (Building Integrated Greenhouses), investisseur, développeur et opérateur de fermes urbaines, qui va gérer ce projet, lequel « s’intègre au projet sociétal de l’Abattoir, qui a pour ambition de maintenir le cœur de Bruxelles et son écosystème urbain dans cette zone prioritaire de la Région », assure Paul Thielemans, responsable presse d’Abattoir. La ferme urbaine située sur le toit du Foodmet sera inaugurée au printemps. « D’une surface totale de 4.000 m² (2.000 m² de serres et 2.000 m² de potagers productifs), elle aura pour objectif de promouvoir la complémentarité des approches et techniques de l’agriculture urbaine (aquaponie, per22 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Gaëlle Hoogsteyn La ferme urbaine en toiture du Foodmet. maculture, micro-agriculture intensive, etc.) », explique Elise Vincke, Account Manager MindShake. Un potager de 300 m² est déjà en activité. La synergie et la symbiose avec le bâtiment, au-delà de la simple occupation du toit, permettront de réduire la consommation d’énergie et l’empreinte écologique tout en augmentant la valeur immobilière du bien et la qualité de vie en ville. « BIG mettra en œuvre un système de circuit court, permettant la vente des produits (fruits, légumes et poisson) au travers de plusieurs canaux de distribution : vente directe, horeca, e-commerce, grande distribution, restauration collective, etc. », poursuit-elle. Cette production en circuit court fait de plus en plus d’adeptes. Ainsi, depuis peu, le Delhaize Boondael cultive sur son toit des légumes qui sont ensuite vendus dans le magasin. La moitié du potager urbain de 320 m² est occupée par une culture à ciel ouvert et l’autre moitié par © R.A. © Jam Hotel

TOPIC une serre. Le projet pilote sera évalué en permanence par un conseiller agronome, mais l’enseigne n’exclut pas de l’étendre à d’autres magasins. …comme en sous-sol ! L’agriculture urbaine peut aussi être souterraine. Depuis plusieurs années, une partie du sous-sol de Tour & Taxis est dédiée à la production de champignons et de chicons. Récemment, les Caves de Cureghem ont également décidé de s’y mettre. « Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons plus utiliser l’intégralité des Caves pour organiser des événements », explique Paul Thielemans. « Nous avons dû réduire la zone événementielle et nous ne voulions pas laisser le reste à l’abandon. Aussi, lorsque le Champignon de Bruxelles a cherché de nouveaux locaux, nous avons saisi l’occasion de débuter une collaboration ». Le Champignon de Bruxelles, c’est l’union de la sagesse du Japon et du folklore belge. La fusion du shiitake et de la bière! Le shiitake, encore peu connu chez nous, est le deuxième champignon le plus consommé au monde... importé dans nos contrées par avion ! Thibault Fastenakels, du Champignon de Bruxelles : « Notre idée, c’est travailler de façon locale et produire des champignons à base des drêches de bière. À Bruxelles, des tonnes de déchets organiques sont aujourd’hui inexploitées. Les brasseries avec lesquelles nous collaborons sont bien contentes de pouvoir s’en débarrasser gratuitement. » Jusqu’à présent, le Champignon de Bruxelles produisait 400 kg de shiitake par mois dans les caves des Ateliers des Tanneurs, sur un espace de 50m². Pour faire face au succès du projet, la coopérative a décidé de déménager et de construire une champignonnière de près de 750 m² dans les Caves de Cureghem. Situées sous les halles des abattoirs, ces caves forment un environnement idéal pour la culture de champignons : « Nous y bénéficions d’une température constamment fraîche et espérons y produire 2 tonnes de champignons par mois. » Pour le plaisir des clients… Qui dit « toit », dit en général « vue ». Et plus vous êtes haut perché, plus la vue est impressionnante. Si vous cherchez un endroit d’exception pour boire un verre ou manger un morceau, rendez-vous sur le toit de l’Old England, au Musée des Instruments de Musique (MIM) où un restaurant a été aménagé. « La terrasse fait 180 m² et la salle de restaurant 220 m² », explique Alan Pattet, responsable de Le restaurant « rooftop » du MIM offre l’un des plus beaux panoramas de Bruxelles. la communication du MIM. « Sa création a nécessité des aménagement spéciaux, notamment l’installation d’un monte-charge du côté de la cuisine ». Aujourd’hui, le restaurant est exploité par la société Restauration Nouvelle. Pour Catherine Sauvage, responsable du restaurant, c’est une vraie réussite : « Le restaurant attire bien sûr les touristes, mais aussi les Bruxellois. En été, il est indispensable de réserver ! La vue et les magnifiques couchers de soleil attirent de nombreux consommateurs. Grâce à l’originalité du lieu, nous avons aussi régulièrement des réservations pour des événements privés. » Vous voulez en faire encore plus pour vous différencier ? Que diriez-vous de proposer à vos clients une baignade à ciel ouvert au cœur de notre capitale ? Courante dans des villes ensoleillées comme Lisbonne ou Madrid, mais plus rare dans nos contrées, la piscine sur le toit est un réel atout. À Bruxelles, le Jam Hotel peut ainsi s’enorgueillir d’un rooftop unique, imaginé par l’architecte Lionel Jadot, qui outre la vue incroyable sur la ville, est doté d’une piscine de relaxation et d’un sundeck. Ouverte de 7 h à minuit, elle ravit les nageurs matinaux comme les oiseaux de nuit. L’été dernier, c’était « The place to be » pour les afterworks originaux. …et celui des collaborateurs ! Exploiter son toit plat peut aussi être un outil efficace pour augmenter la satisfaction de ses collaborateurs. Au sein de ses propres bureaux, BECI a décidé d’investir pour transformer son toit plat en terrasse. Francis De Molder, responsable logistique : « À l’occasion de travaux de rénovation indispensables, nous avons décidé d’en profiter pour transformer notre toit plat en terrasse pour notre personnel. Tables de pique-nique, transats, bacs à fleurs, carrés potagers… tout a été fait pour que, dès les premiers rayons du soleil, nos collaborateurs puissent y prendre une pause agréable. Bien sûr, cela représente un investissement, mais je pense que le jeu en vaut la chandelle. Lorsque l’on travaille toute la journée au cœur de Bruxelles, pouvoir se poser un peu à l’extérieur est sans aucun doute un plus. Le feedback des collègues est très positif : la preuve, certains d’entre eux profitent déjà de la terrasse malgré les températures hivernales ! » Les Caves de Cureghem abritent la production du Champignon de Bruxelles. Le bien-être au travail étant de plus en plus au cœur des préoccupations, ce type d’initiative se multiplie. Ainsi, une BECI - Bruxelles métropole - février 2017 23 © Le Champignon de Bruxelles © MIM

TOPIC L’avis de l’expert « La réflexion de citydev.brussels en matière d’optimisation des espaces ne date pas d’hier », commente Benjamin Cadranel, Administrateur général de CityDev. « L’une de nos premières actions a été de proposer des réductions de loyer aux entreprises mettant à disposition de tiers des espaces dédicacés à des services tels que salles de sport, restaurants ou crèches. » Certains sites de CityDev accueillent également des réalisations remarquables, comme la toiture de Caméléon avec sa prairie pour trois moutons et ses ruches. Chez RTL, c’est en sous-sol qu’a été aménagée une salle de sport. cafétéria pour le personnel de l’Université Saint-Louis a été aménagée sur le toit, offrant une vue imprenable sur le parc Botanique. Auparavant, la cantine, située au sous-sol, était très sombre. Des travaux d’agrandissement s’avérant nécessaires, l’occasion s’est présentée de repenser le lieu. De grandes tables invitant à la rencontre et à la convivialité ont été installées au milieu des bacs à fleurs. On y mange, bien sûr, mais nombreux sont aussi les employés à s’y retrouver pour des réunions informelles lorsque le temps s’y prête. Christophe Barzal (RTL). « Plus fondamentalement, la réflexion globale en matière de densité et de mixité fonctionnelle nous conduit à développer des projets permettant d’exploiter les espaces au-dessus des parcs PME », poursuit-il. Pour le projet NovaCity, par exemple, 23.000m² de jardins seront installés sur les toitures des ateliers. « Enfin, dans une logique de respect des impératifs de biodiversité, nous entretenons les zones de recul de plusieurs de nos sites afin qu’ils soient intégrés comme tronçons de la promenade verte et participent ainsi à l’attractivité générale de notre Région. » Enfin, pour satisfaire ses collaborateurs, disposer d’un toit plat n’est pas une nécessité. D’autres espaces « perdus » peuvent devenir des hotspots ! Ainsi, RTL-TVI a transformé une partie du sous-sol de son bâtiment en salle de sport. Christopher Barzal, Press & Corporate Communication Director : « Le déménagement de nos locaux situés avenue Ariane a été l’occasion de définir ce que devait devenir notre nouveau lieu de travail. La possibilité de se dépasser au travers d’une activité sportive a très vite été identifiée comme une attente forte de la part du personnel. » Dans la conception même du bâtiment, RTL-TVI a identifié un espace pour aménager une salle de sport ainsi que les sanitaires et vestiaires. L’espace devait être suffisamment grand pour accueillir un grand nombre de collaborateurs, du matériel d’entraînement ainsi que la tenue de cours collectifs. Au final, la superficie s’élève à 200 m². La salle de sport est accessible toute la journée ainsi qu’en soirée. Pour Christopher Barzal, le feedback est à la hauteur de la motivation et de l’investissement qui ont présidé la création de cet espace. « Ce projet a fédéré les énergies du personnel et lui a permis d’apprécier le déménagement comme un vrai plus, alors que traditionnellement, ce processus est plutôt source d’inquiétudes. En outre, cet espace contribue à renforcer la motivation et les liens entre collaborateurs. » ● NEW USE NEW MOVE NEW MOVE NEW USE Prospective 2030. New forms of mobility generate new urban uses, new urban uses generate new forms of mobility FORUM 10 & 11.05.2017 BOZAR BOZAR Center for Fine Arts Brussels 10.05.2017 – 19 :00 Lecture by JAN GHEL 11.05.2017 – 19 :00 – 18 :00 FORUM – 7 workshops - 20 speakers Informations: http://urbanistes.be/fup/ Organization With support Ed. responsable : Paul Vermeylen, Architects’House rue Ernest Allard 21 à 1000 Bruxelles Partners © R.A. © Reporters

TOPIC Permis d’urbanisme : des changements en vue IMMOBILIER & URBANISME A priori, cette matière technique paraît rebutante mais ses enjeux sont immenses : des centaines de millions d’euros, la capacité de mener à bien des projets dans des délais raisonnables, des outils urbanistiques adaptés, des démarches simplifiées... Mais la réforme annoncée va-t-elle le permettre ? Vincent Delannoy D ans sa déclaration gouvernementale, l’exécutif bruxellois prévoit de simplifier le Code bruxellois d’aménagement du territoire (le « Cobat ») qui sert de cadre de référence en la matière. Et également de « rationaliser » les acteurs publics en charge du développement territorial. Le projet, en deuxième lecture au moment de boucler ce numéro, doit être validé prochainement par le gouvernement régional. La volonté politique qui sous-tend la réforme du Cobat est de permettre à la Région, lorsqu’elle est maître du foncier, d’avancer de manière plus rapide pour répondre au boom démographique. Et aussi de réduire les retards chroniques des grands projets immobiliers, freinés par la complexité des procédures urbanistiques et environnementales actuelles. Sans oublier que des délais de mise en œuvre trop longs signifient des manques à gagner énormes en termes de rentrées fiscales non perçues. Le raccourcissement des procédures est donc l’un des éléments fondamentaux de cette réforme. Des délais restent bien entendu de rigueur mais, curieusement, si l’administration ne s’est pas prononcée dans ces délais, la réponse est réputée… négative ! Pour les finances publiques, les retards signifient des manques à gagner en termes d’impôt sur les personnes physiques et additionnels, de précompte immobilier et additionnels, de taxes sur le bureau et le commerce. Sans compter les millions que représentent les charges d’urbanisme. Une simulation réalisée par BECI évalue à 72 millions d’euros le manque à gagner pour les finances communales et régionales pour un « retard » de 10 ans dans la réalisation d’un projet de 250.000 m2 , correspondant à un quartier de 1.250 logements, 75.000 m2 de bureaux et 25.000 m2 de commerces. Rationaliser les procédures, c’est aussi réduire le coût des projets et alléger la facture pour le client final : l’occupant bruxellois. En deux mots, que propose la réforme ? Une réorganisation des permis sur base de trois types d’autorisations : permis d’urbanisme (PU), permis de lotir (PL) et permis de gestion (PG). La procédure d’instruction des demandes est réorganisée en quatre phases : 1. Dépôt de la demande et vérification de sa complétude, 2. Consultation du public et des administrations et instances compétentes, 3. Modification éventuelle de la demande, 4. Délivrance du permis. Des écueils à éviter Parmi les écueils à éviter, BECI pointe notamment la sécurité juridique. À ce titre, la hiérarchie des plans et programmes n’est pas suffisamment balisée. Ainsi, il faudrait pouvoir déterminer le moment où le schéma directeur a une valeur indicative ou réglementaire. Le travail du fonctionnaire délégué est également interrogé : actuellement, celui-ci est submergé de demandes et les délais ne sont plus respectés. L’indépendance du fonctionnaire délégué dans l’exercice de sa mission doit aussi être garantie. Quant au permis d’urbanisme, BECI insiste sur la révision de sa procédure pour permettre au porteur de projet d’obtenir plus rapidement, durant la première phase, des garanties quant à la recevabilité de la demande. Plus tôt a lieu le débat public, plus les modifications sont simples à envisager et moins coûteuses à réaliser. Le certificat d’urbanisme, quant à lui, disparaîtra. La Direction de l’urbanisme sera renforcée en personnel, dans l’optique d’assurer un traitement plus rapide des dossiers. Pour les études d’incidences, des raccourcissements de délais devraient générer des gains de temps de trois à quatre mois. Les dix-neuf règlements communaux d’urbanisme seront supprimés au profit d’une réglementation régionale unique. BECI considère enfin qu’il ne faut pas prévoir de délai de rigueur sans une réorganisation efficace de l’administration. Quoi qu’il en soit, la refonte du Cobat est encore en chantier. On ne peut que lui souhaiter d’aboutir, dans le meilleur intérêt de toutes les parties concernées. ● Info : Lise Nakhlé, Conseillère Urbanisme/Immobilier BECI ; lna@beci.be ; 02 643 78 21. BECI - Bruxelles métropole - février 2017 25 © Reporters

Selon les estimations, le chauffage des bâtiments bruxellois représente à lui seul près de 70 % des émissions de gaz à effet de serre. Quand le bâtiment maîtrise son énergie IMMOBILIER & URBANISME La Belgique est le 4e plus gros consommateur d’énergie par habitant de l’Union européenne. Et plus de 70 % de cette énergie est consommée par les bâtiments. L’Europe a imposé qu’en 2021, la consommation énergétique de ces bâtiments soit quasi nulle. À Bruxelles, des entreprises et organismes prennent la mesure de cette nécessité en misant sur l’efficacité énergétique. Le choix des matériaux et des sources d’énergie semble essentiel, tandis que la connectivité des installations énergétiques poursuit sa progression. Julien Ide L es bâtiments consomment indéniablement la plus grande part de l’énergie. Cette portion est en effet le cumul des consommations énergétiques du logement (39 %) et du secteur tertiaire (35 %). Le reste est partagé entre les transports (23 %) et l’industrie (3 %)1 . Depuis le 1er janvier 2015, la réglementation bruxelloise sur la performance énergétique des bâtiments impose à toutes les nouvelles constructions et rénovations lourdes de répondre au standard « basse énergie ». Les contraintes sont importantes et pas toujours évidentes à mettre en place pour les entreprises. Quatre murs et un toit... L’étape de la construction est déterminante pour la performance énergétique d’un bâtiment. Pascale Sinnaeve est co-fondatrice d’Environment and Economics for Total Quality (EETQ). Selon elle, il est essentiel que les entreprises trouvent un avantage concret à réduire leur consommation énergétique. « Nous sommes spécialisés dans les certifications environnementales et les bilans carbones. Mais surtout, nous sommes très attentifs à la maîtrise des coûts énergétiques des bâtiments. Pour investir dans la performance énergétique de ses bâtiments, une entreprise doit y trouver un intérêt. Par le biais d’une meilleure rentabilité ou d’une amélioration de son image, grâce notamment à des certifications. » Pascale Sinnaeve donne à ce propos quelques pistes concernant la phase de construction. « Nous suivons de près l’évolution de la paille comme matériau isolant. Elle offre beaucoup d’avantages : c’est un produit entièrement naturel qui peut être cultivé localement. Son empreinte carbone est donc 26 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 L’ensemble de logements « L’Espoir », à Molenbeek, a été construit selon les principes du bâtiment passif. très faible. Après compression, le produit répond à toutes les normes d’incendie. Et ses performances en matière d’isolation sont très élevées. Pendant la phase de construction, la question des ponts thermiques est essentielle. Une petite fuite dans l’isolation peut impliquer de grandes pertes énergétiques. C’est un aspect extrêmement important à gérer, surtout lorsque plusieurs corps de métiers se succèdent au cours des différentes étapes du chantier. Nous sommes également convaincus de l’efficacité économique et écologique de l’architecture bioclimatique. Le principe de cette discipline est simple et évident : il s’agit de tirer le meilleur parti des conditions climatiques et géographiques du lieu de construction. Par exemple, les déperditions de chaleur causées par le vent peuvent être réduites par l’implantation optimale de quelques arbres. Un point d’eau à proximité de la construction pourra apporter un peu de fraîcheur en été. 1. Voir Bruxelles Environnement, Rapport sur l’Etat de l’Environnement (2013) © Reporters

TOPIC Ou encore, l’emplacement des vitres côté sud permet de capter de la chaleur d’origine solaire. » Les mesures des émissions de CO2 d’un bâtiment se développent de plus en plus. Antoine Geerinckx est co-fondateur de CO2logic : « Nous sommes spécialisés dans le calcul, la réduction et la compensation des émissions de CO2 et la capacité de simulation Nous constatons qu’une mise en place adaptée d’une domotique permet de réduire l’empreinte carbone Antoine Geerinckx (CO2logic). qui en ressortent sont très importantes car elles nous permettent d’avoir une vision claire de la situation, même avant la construction d’un bâtiment. Nous pouvons ainsi quantifier toute une série d’éléments afin de choisir les meilleures solutions au niveau des matériaux et des technologies énergétiques, avec une approche de ‘total cost’ qui intègre aussi les coûts directs et indirects. » …une cheminée Le chauffage est de loin le poste le plus énergivore des bâtiments. Raoul Nihart, CEO d’EDF Luminus Solutions : « Aujourd’hui encore, les chaudières à condensation au gaz naturel constituent la meilleure technologie en matière de fiabilité et de performances. Malheureusement, c’est une énergie d’origine fossile. Les pompes à chaleur sont très intéressantes d’un point de vue énergétique, mais ne sont pas toujours rentables en raison du prix élevé de l’électricité. Cette solution peut toutefois devenir très avantageuse si elle est combinée avec des panneaux photovoltaïques ou avec des unités de cogénération. Nous développons beaucoup celles-ci, notamment dans le logement collectif à Bruxelles. Elles produisent de l’électricité à partir d’un combustible, généralement du gaz naturel. Mais contrairement à une centrale électrique classique, la chaleur contenue dans les gaz d’échappement n’est pas perdue. Après récupération, celleci est utilisée pour chauffer le bâtiment ou l’eau sanitaire. Grâce à cette production simultanée, le rendement d’une telle unité dépasse les 90 %, ce qui conduit à une diminution importante des émissions de CO2 . » …et une connexion Le secteur de la construction n’échappe pas à la connectivité. Selon Raoul Nihart, cette technologie est incontournable. « Nous travaillons sur deux niveaux. Premièrement, nous proposons aux clients qui le souhaitent des solutions de monitoring énergétique. Grâce à des capteurs et des compteurs numériques, nous pouvons visualiser en continu le fonctionnement et la consommation des installations électriques, de chauffage et même d’éclairage. Le client peut ainsi visualiser sa consommation sur une plateforme en ligne. Cela permet de sensibiliser l’utilisateur et donc de réduire ses consommations spontanément. Ce système offre également la possibilité de détecter certains dysfonctionnements des installations. » . Les étapes de calcul « Deuxièmement, il est possible de mettre en place un système de régulation et de pilotage du bâtiment. Les installations ainsi équipées sont programmables selon des paramètres de régulation optimisés et pilotables à distance avec une grande précision. Soit par nous, soit directement par le client sur un ordinateur, un smartphone ou une tablette. Le client choisit les installations qu’il veut connecter, du chauffage à la climatisation en passant par la ventilation et l’éclairage. Dans le domaine résidentiel, nous avons également lancé une solution de thermostats intelligents. Par ailleurs, nos détecteurs de luminosité permettent d’adapter instantanément l’éclairage artificiel en fonction de la luminosité naturelle. Bien sûr, toutes ces innovations technologiques ne sont pas autosuffisantes. Il est nécessaire de sensibiliser et conscientiser les utilisateurs d’un bâtiment lorsqu’il est équipé de telles technologies. En effet, même un système de chauffage ou de ventilation performant perd rapidement de son efficacité si le comportement des usagers est inadapté. Et s’il y a un ressenti d’inconfort, celui-ci doit être objectivé. Les actions doivent être entreprises au niveau de la régulation plutôt que sur le thermostat d’ambiance ou sur le radiateur. Même si cela paraît évident, il faut rappeler fréquemment aux utilisateurs les règles de base qui permettent de ne pas gaspiller l’énergie. » Nous sommes convaincus de l’efficacité économique et écologique de l’architecture bioclimatique Pascale Sinnaeve (Environment and Economics for Total Quality, EETQ). Pascale Sinnaeve tempère ce point de vue : « La connectivité est certainement une très bonne chose. Par contre, les besoins doivent être évalués en fonction du type d’entreprise et de ses prévisions. Le rapport coût/énergie n’est pas forcément garanti par le recours aux nouvelles technologies. Par exemple, cela risque de coûter très cher pour une petite entreprise installée dans un vieux bâtiment. Sans compter qu’elle ne sait peut-être pas ce qu’elle sera dans dix ans. La réflexion se fait en général trop vite. Elle doit se faire en amont et de manière indépendante. L’entreprise doit aussi se demander si elle veut aller au-delà de la réglementation. Il me semble essentiel de commencer par identifier et localiser les besoins les plus importants. » ● BECI - Bruxelles métropole - février 2017 27 © R.A. © R.A.

ENTREPRENDRE TRANSITION Modalizy : le sésame de la mobilité intelligente Déjà remarqué pour son offre multi-énergie (incluant de l’électricité 100 % verte) et, plus récemment, par le rachat du spécialiste belge des bornes électriques Blue Corner, le groupe Octa+ poursuit sa diversification en s’engageant dans la voie très prometteuse de la mobilité intelligente avec la carte Modalizy Pass. Johan Debière S i vous circulez à Bruxelles ou si vous vous rendez chaque jour dans n’importe quelle grande ville belge, vous savez combien il y est désormais difficile de circuler en voiture. Bien sûr, des solutions existent pour celles et ceux qui décideraient de laisser leur voiture au profit des transports en commun, ou pour utiliser une autre alternative comme celles proposées sur le territoire de Bruxelles-Capitale : le réseau Villo, les voitures partagées Zencar (électriques) et Zipcar, les taxis... Restent les problèmes liés au paiement de ces moyens de transport, et surtout celui de la gestion des innombrables souches et tickets que le voyageur multimodal est alors amené à gérer, du moins s’il veut faire rentrer toutes ces dépenses dans sa comptabilité. « Nous encourageons l’utilisateur à ne pas recourir à sa voiture mais à faire les choix les plus pertinents en fonction de ses besoins. Ceci étant facilité par une app particulièrement performante, avec géolocalisation de l’utilisateur et de tous les points de service des partenaires lui permettant de choisir la solution qui correspond le mieux à ses critères (vitesse, coût...) », indique Alain Allyn, Business Development Manager chez Modalizy. Au bout du mois, l’utilisateur reçoit une facture qui reprend toutes les dépenses exposées, avec la possibilité de récupérer la TVA pour autant que ces frais soient liés à un opérateur qui a passé un accord avec Modalizy. Un grand nombre d’opérateurs alternatifs La start-up d’Octa+ compte à ce jour des partenaires comme De Lijn, TEC, BlueCorner, Interparking, BePark, eCab, V-Tax, Antwerp-Tax, ZenCar... La carte peut en outre être utilisée pour payer le parking en voirie. Des facilités auxquelles l’utilisateur aura accès pour un prix de 8 euros par mois, en plus des frais de transport. Un montant bien vite récupéré, même si l’on tient compte d’une TVA à 6 % comme c’est le cas pour les courses en taxis ou pour la location de voitures partagées. En réalité, la solution proposée par la start-up repose sur une carte de crédit Mastercard que l’on peut utiliser en post-paiement. La Modalizy Pass Mastercard évite ainsi à l’utilisateur d’être confronté à la problématique enquiquinante des cartes prépayées, avec des recharges auxquelles on doit régulièrement penser. En y ajoutant Modalizy Refill, l’utilisateur peut en outre se ravitailler en carburant dans les 1.700 stations Octa+, Q8, Texaco, Lukoil, Avia, DCB et Power, ou encore recharger les batteries de son véhicule électrique sur le vaste réseau de bornes 28 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 publiques. En plus de simplifier la vie de l’utilisateur, Modalizy offre également des avantages indéniables en termes de gestion des frais. Grâce à la plateforme sécurisée MyModalizy, le responsable pourra gérer les cartes de ses collaborateurs et suivre l’évolution des dépenses mobilité. Anticiper la fin des carburants fossiles Plus globalement, le CEO d’Octa+ Étienne Rigo voit également dans cette innovation une bonne manière de profiler son groupe face à la fin inéluctable des carburants fossiles : « Lorsque nous avons décidé de lancer Modalizy, nous ne pensions pas pouvoir développer un deal tel que celui que nous avons développé avec Blue Corner. Ceci dit, les deux projets rentrent quelque part dans une même vision d’entreprise. Cette vision, nous l’avions d’ailleurs déjà il y a sept ou huit ans, lorsque nous avons décidé de nous lancer dans la distribution d’électricité verte. De manière générale, tout cela nous permet de nous distancier de tout ce qui est carburants fossiles dans lesquels nous sommes actifs depuis des décennies. » Reste aujourd’hui au fédéral et aux régions à s’accorder pour enfin faire émerger sur le plan fiscal le fameux concept de budget mobilité que les entreprises réclament à cor et à cri depuis longtemps. Mais là, c’est une autre histoire. ● Info : www.modalizy.be © R.A.

Pour que vos collaborateurs disent aussi « I love my job! » Comment renverser les pyramides – ou comment tirer les leçons managériales d’une conversation avec un serveur de café qui aime son job. N oah tient le coffee shop dans le lobby du Four Seasons à Las Vegas. Toujours souriant, il met toute son énergie, sa joie, son charme à servir les clients, et surtout à leur faire passer un bon moment. L’histoire est racontée par Simon Sinek (auteur de plusieurs best-sellers dans le domaine du leadership), qui s’était arrêté chez Noah pour boire un café. Comme il était fasciné par la sympathie, l’entrain et l’humour de ce serveur qui faisait bien plus que de servir du café, il lui demanda s’il aimait son boulot. La réponse fusa : « I love my job! ». Le dialogue se poursuivit : - Que fait le Four Seasons pour que tu aimes tant ton job ? - Tout au long de la journée, tous les managers qui passent me demandent si tout va bien, si j’ai tout ce qu’il faut. Pas uniquement mon boss, chaque manager de l’hôtel. Je me sens vraiment soutenu et en plus je peux être pleinement moi-même. La conversation continue entre Simon et Noah qui lui dit : - Avant le Four Seasons, j’ai travaillé au Caesar’s Palace. Au Caesar’s, les managers nous surveillaient et nous contrôlaient tout au long de la journée pour vérifier si nous agissions comme ils le voulaient. Dès que quelque chose ne leur convenait pas, une avalanche de reproches nous tombait dessus. Lorsque je travaillais dans cet hôtel, ma seule préoccupation était de ne pas me faire remarquer pour éviter les ennuis. J’attendais la fin de la journée et mon chèque en fin de mois. La même personne fait d’un côté un travail extraordinaire et de l’autre le strict minimum. Des deux côtés le job est le même, seule l’attitude du management change. D’un côté il adore son job et donne aux clients un service exceptionnel, de l’autre il s’ennuie et n’attend qu’une chose, c’est de pouvoir rentrer chez lui. D’un côté la bonne humeur et le bonheur de servir le client ; de l’autre, l’atmosphère est tendue et tout le monde est stressé. Les managers du Caesar’s Palace sont conscients que la qualité du service dans leur établissement laisse à désirer. Leur conclusion est que le personnel fait mal son travail : ce sont des fainéants et des incompétents. La solution qui leur vient à l’esprit est donc d’augmenter la pression et les contrôles. Noah nous a expliqué les résultats de cette stratégie… La pyramide inversée Au Four Seasons, qui est réputé pour la qualité de son service, ils ont inversé la pyramide. Ce ne sont plus les salariés qui sont au service de leurs patrons, ce sont les patrons qui se mettent au service de leurs salariés pour que ceux-ci puissent, à leur tour, servir au mieux les clients. Le résultat est manifeste. Si vous voulez que votre entreprise soit performante, mettez-vous au service de ceux qui travaillent pour vous, pour qu’eux se mettent à leur tour au service de leurs équipes. Pour qu’au final, le client reçoive le service que vous rêvez de lui donner et que tous vos collaborateurs puissent dire comme Noah : « I love my job! ». Le meilleur des mondes existe : un monde qui allie le bienêtre de tous les collaborateurs et la performance de l’entreprise. Pourquoi s’en priver ? Alors vous aussi, inversez la pyramide ! Pour en savoir plus : On peut retrouver l’interview de Simon Sinek par Tom Bilyeu (Inside Quest) sur YouTube (en anglais, 60 minutes ; rechercher « How to get people to follow you »). ● Conférence « Demain l’entreprise » Pour découvrir comment faire de votre entreprise un lieu de bien-être et de performance, inscrivez-vous gratuitement au petit-déjeuner-conférence « Demain l’entreprise », offert par BECI le mardi 21 février dès 7h30. Retrouvez tous les détails de cet événement sur www.beci.be/activites/events/. BECI - Bruxelles métropole - février 2017 29 © Thinkstock

ENTREPRENDRE STARTER Oasis Urbaine : des potagers dans la ville Sensibilisée au développement durable, Inès Guiza a pour projet de créer au sein de la ville des potagers urbains afin de favoriser les circuits courts. Un projet qui s’inscrit dans une tendance de fond et dans la volonté des politiques de faire de Bruxelles une ville encore plus verte. Guy Van den Noortgate É tudiante en architecture à l’UCL, Inès Guiza s’est très tôt intéressée à la problématique du développement durable, notamment via Pierre Rabhi, pionnier de l’agroécologie. Née à Bruxelles, elle connaît bien sa ville et a eu l’idée d’y développer des potagers dans des espaces verts disponibles. Ainsi est né son projet, naturellement baptisé Oasis Urbaine - même si, à terme, elle envisage peut-être de changer de nom. À l’instar de toutes les villes, Bruxelles était jadis entourée de maraîchers qui l’alimentaient. Et même, à une époque pas si lointaine, il y avait dans nombre de ses communes des productions locales. Aujourd’hui, avec l’urbanisation, elles ont disparu mais il y a encore énormément d’espaces verts. Et ce sont ces derniers qu’Inès Guiza veut valoriser. « Cela varie de commune à commune, certaines en ont peu comme Saint-Josse ou Saint-Gilles, mais d’autres comme Uccle, où je réside, en ont davantage. Toutefois, le problème que l’on rencontre à Bruxelles comme dans de nombreuses villes au passé industriel est la pollution des sols. Dans nombre de cas, il faudra d’abord les dépolluer, notamment grâce à la phytoremédiation. » Oasis Urbaine entend dans un premier temps se tourner vers les entreprises. « L’objectif est d’identifier les sociétés qui sont implantées à Bruxelles et qui ont des espaces verts que l’on pourrait en tout ou en partie utiliser comme potagers », explique-t-elle. « Ces projets pourraient s’inscrire dans la démarche RSE de ces sociétés et auraient un impact bénéfique pour leur personnel ainsi que leurs partenaires. Cela contribuerait indéniablement à leur donner une image positive. En ce qui nous concerne, il est plus simple de nous lancer d’abord dans des ‘grands’ projets avec une superficie importante que de multiplier des ‘petits’ projets avec des surfaces plus petites. » Si Oasis Urbaine ne néglige pas le potentiel des toitures, elle souhaite d’abord se concentrer sur les terrains existants et disponibles. L’objectif étant d’évaluer ce qu’il est possible de faire dans chacune des 19 communes qui composent la Région bruxelloise. Reconnecter le citadin à la nature Dans un second temps, elle compte s’adresser aux particuliers. À l’instar de l’association Apis Bruoc Sella qui installe des ruches et prend en charge leur gestion, Oasis Urbaine exploiterait les potagers sur les terrains mis à disposition par les particuliers. Ces derniers recevraient en contrepartie une part des récoltes – bref, ils ne devraient s’occuper de rien. Oasis Urbaine privilégie la 30 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Inès Guiza permaculture, qui est grosso modo une méthode de culture qui s’inspire de l’écologie naturelle. Fondée dans les dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren, elle a pour objectif de créer des habitats humains plus autonomes, durables et résilients, et donc une société moins dépendante des systèmes industriels de production et de distribution. Elle correspond parfaitement à la philosophie d’Inès Guiza qui souhaite que les habitants des villes développent un nouveau rapport avec leur environnement urbain. « Il faut dépasser la séparation entre ville et campagne », ajoute-t-elle. Encore étudiante (elle effectue actuellement un Erasmus à Gand), Inès Guiza a mis pour le moment son projet en stand-by. Histoire de le laisser mûrir et d’arriver d’ici quelques mois avec un projet abouti de plus en plus imprégnée par le développement durable. ● Info : ins.guiza@gmail.com Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be © R.A.

ENTREPRISES en TRANSMISSION > Investisseurs Le Hub Transmission recherche des sociétés actives… Secteur d'activité recherché Chiffre d'affaires recherché (en M€) Distributeur de matériel médical Conseil engineering Recrutement et Interim management De 5 à 15 De 7 à 15 De 10 à 20 Localisation Bruxelles / Belgique Bruxelles / Belgique Bruxelles, Wallonie Pour qui ? Investisseur privé Groupe Benelux Groupe Benelux Le Hub Transmission recherche des investisseurs pour des projets… Projet Fonds recherchés (en M€) Plateforme de données génétiques Projet Hôtelier « Antao on the Rocks » au Cap Vert Système de paiement par téléphone portable - iCatcher 0,5 -1 3,5 0,8 Profil d’investisseur recherché Investisseurs privés / Entreprises Investisseurs privés / Entreprises Investisseurs privés / Entreprises > Cédants Le Hub Transmission connaît des sociétés à reprendre… Secteur d'activité des entreprises Informatique Fabrication de machines et équipement de bureau Quincaillerie industrielle Import-Export dans l’alimentation spécialisée Communication Information et formation professionnelles Chiffre d'affaire réalisé (en M€) Entre 2 et 4 millions Entre 2 et 4 millions Entre 1 et 2 millions Entre 2 et 4 millions Moins d’un million Entre 4 et 5 millions Nombre d'employés De 31 à 50 De 1 à 10 De 1 à 10 De 1 à 10 De 1 à 10 De 31 à 50 Raison de la cession Opération financière Départ en pension Départ en pension Départ en pension Départ à l’étranger Opération financière Si vous êtes intéressé par l’une de ces sociétés ou connaissez une société à reprendre dans les secteurs susmentionnés, veuillez prendre contact avec le Hub Transmission : Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission eth@beci.be • +32 2 643 78 36

COMMUNITY NEWS DANS NOTRE NEWSLETTER DE DÉCEMBRE ManpowerGroup lance deux nouvelles marques en Belgique ManpowerGroup élargit son offre de services en ressources humaines et annonce le lancement de deux nouvelles marques sur le marché belge : FuturSkill et Proservia. Déjà actives en France, ces deux marques sont actuellement déployées au niveau européen afin de répondre à une demande croissante des entreprises vers leurs services spécifiques. FuturSkill conçoit des solutions innovantes pour révéler le potentiel et développer les compétences des collaborateurs afin de les préparer à leur métier de demain. La dernière enquête de ManpowerGroup consacrée aux pénuries de talents a montré que 51% des entreprises belges misaient sur la formation et le développement des compétences de leurs collaborateurs pour faire face à leurs difficultés de recrutement. Ce chiffre à lui seul montre l’importance de la formation pour les employeurs aujourd’hui, alors que l’obsolescence des compétences est une menace permanente tant pour l’employabilité des travailleurs que pour la position concurrentielle des entreprises. Proservia prend en charge le support aux utilisateurs finaux de services IT. En se positionnant sur le marché du End User Support, du workplace management et des infrastructures des utilisateurs IT, ManpowerGroup élargit son offre de solutions d’externalisation et d’outsourcing pour soutenir la productivité des organisations. En effet, les besoins de support aux utilisateurs se sont fortement intensifiés en raison des nouvelles exigences de productivité dans un marché globalisé fort concurrentiel (continuité d’activité 24/7/365, compétences sur des technologies spécifiques, etc.), mais également en raison de nouveaux modes d’organisation du travail (plages horaires étendues, télétravail, exigences accrues des utilisateurs etc.). Proservia apporte des réponses spécifiques et modulaires pour permettre aux entreprises d’améliorer les performances de leurs organisations et de leurs utilisateurs IT en externalisant tout ou partie de leurs helpdesks. Info : www.futurskill.be ; www.proservia.be Tom Gastmans rejoint Isopix L’agence photo Isopix annonce l’arrivée de Tom Gastmans en tant que directeur des opérations (COO). Tom Gastmans bénéficie d’une solide expérience dans le secteur, ayant travaillé au service de BelgaImage, Reporters, Van Parys Media. 32 BECI - Bruxelles métropole - février 2017

COMMUNITY NEWS Isopix, créée en 1984, offre un large portfolio d’images dans les domaines de l’éditorial et du créatif. Le contenu d’Isopix (photos et vidéos) est axé tant sur une offre locale forte et renouvelée que sur une large offre internationale qui s’enrichit quotidiennement de plus de 15.000 éléments visuels. L’agence bruxelloise distribue en Belgique les photos d’agences prestigieuses telles que Associated Press, Sipa Press, Rex Features, Camera Press, Startraks – Instar, News Syndication, Caters, Visual Press Agency, X17, Sunshine, etc. Elle dispose aussi d’une solide équipe de photographes qui produit des reportages, tant pour les médias que pour les entreprises. Grâce au renfort de Tom Gastmans, l’équipe dirigeante entend consolider sa stratégie sur quatre axes : offrir aux médias, au monde de la communication et aux entreprises un très large choix de contenus visuels de qualité ; mettre à la disposition des entreprises le savoir-faire d’une équipe de photographes professionnels ; leur offrir de nouveaux outils de communication par le biais de visites virtuelles ; enfin, proposer à des organisations, des institutions internationales ou encore des entreprises, des solutions globales qui répondent à tous leurs besoins visuels. Info : www.isopix.be Proximus lance le projet « La fibre en Belgique » Dans les années à venir, le trafic de données et les services numériques poursuivront leur croissance exponentielle, principalement sous l’impulsion des applications vidéo et de cloud et de l’internet des objets. Dans ce contexte, Proximus entend anticiper les besoins de ses clients et préparer son infrastructure pour l’avenir. C’est pourquoi elle accélérera le déploiement de la fibre optique sur son réseau fixe grâce à son plan d’investissement « La fibre en Belgique », approuvé au mois de décembre. Dans un marché très concurrentiel, Proximus est convaincue que l’expérience client exceptionnelle offerte par la fibre optique, avec des vitesses de téléchargement ultrarapides et une vitesse de réaction sans précédent, augmentera sa part de marché sur le segment résidentiel et renforcera sa position sur le segment des entreprises. Dans les mois et les années à venir, Proximus veut accélérer le déploiement de la fibre optique en Belgique en vue d’atteindre plus de 85 % des entreprises et plus de 50 % des ménages. En particulier, l’accélération de Fiber-To-The-Business doit soutenir la position de Proximus sur le segment professionnel. Avec Fiber-To-The-Business, les clients professionnels sont fin prêts pour les derniers développements numériques. La fibre optique facilite énormément la collaboration entre les employés. Tous les documents sont en effet stockés dans le cloud et ATLANTIC, un nouveau CoWorking space situé stratégiquement le long du canal/rue Dansaert, a ouvert ses portes dans un loft industriel. Convaincu de l’importance des PME innovantes pour l’économie bruxelloise, ATLANTIC CoWorking vise à répondre positivement à leurs besoins. Toute activité confondue. Outres les facilités typiques d’un CoWorking space (salle de réunions, coin détente, imprimante, wifi, café gratuit, etc.), ATLANTIC CoWorking offre la possibilité de mettre à disposition des environnements de travail flexibles adaptés à chaque activité. L’objectif d’ATLANTIC CoWorking est d’augmenter le bienêtre et la productivité de ses membres à travers la création d’un réseau d’entrepreneurs encourageant l’échange et la synergie. Économie collaborative et économie circulaire sont deux piliers de notre projet. Nous donnons une deuxième vie à 85 % du matériel utilisé, y compris les plantes. Lieu de travail, lieu de vie communautaire, ATLANTIC CoWorking a comme ambition de répondre positivement aux enjeux et aux besoins de la société et de l’économie bruxelloise de ce début du 21e siècle. ATLANTIC COWORKING 30 Quai des Charbonnages, 1080 Bruxelles www.atlanticcoworking.com contact@atlanticcoworking.com 0472-837 087 ATLANTIC accessibles immédiatement, grâce aux vitesses d’envoi et de réception ultrarapides. La fibre optique permet à tous les employés de surfer et de regarder du contenu en streaming de manière intensive et simultanée, sans latence, même s’ils utilisent des fichiers volumineux, comme c’est généralement le cas chez les architectes ou designers. De plus, la fibre optique est également une solution qui permet de mieux protéger les données. Elle favorise la croissance des entreprises sans nécessiter d’investissements supplémentaires dans l’infrastructure. Info : www.proximus.be ESP A CE MEMBRE ATLANTIC: innovation coworking on the canal COWORKING SPACE BECI - Bruxelles métropole - février 2017 33

COMMUNITY ESP A CE MEMBRE L’environnement est notre spécialité Le client peut réserver à l’endroit de son choix, via l’application Ubeeqo ou sur le site internet, pour quelques heures ou quelques jours, un véhicule en boucle fermée (en fin de réservation, la voiture doit être redéposée sur son emplacement de départ). La tarification est en fonction de l’utilisation (à partir de 3,5 euros de l’heure, avec ou sans abonnement) et ceci 24/7. Les voitures mises à disposition sont des Volkswagen Up et des Golf, entièrement équipées (sièges chauffants, GPS...) et renouvelés régulièrement. Woluwe-Saint-Pierre n’est pas la seule commune à accueillir les voitures en carsharing d’Ubeeqo en voirie. Ce seront bientôt les rues de Schaerbeek, Evere, Etterbeek, Auderghem, Woluwe-Saint-Lambert et Ixelles qui accueilleront près de 100 voitures Ubeeqo. ESHER est un bureau d’étude qui, depuis 1990, répond aux besoins de sa clientèle, privée et publique, dans le secteur de l’environnement. Nous sommes spécialisés dans la réalisation d’études de pollution de sol et de qualité des eaux, le suivi des formalités administratives, les demandes de permis d’environnement, les études d’incidences, les études Natura 2000, l’implantation de systèmes de gestion (ISO 14000,…) et la gestion de l’énergie. Une équipe de spécialistes est à votre disposition en Wallonie, à Bruxelles et en Flandres pour toutes vos questions relatives à l’environnement. ESHER est titulaire des agréments requis dans les trois régions du pays. ESHER sprl 35, Rue Van Elewyck | B-1050 IXELLES +32 2 646 26 76 (gen.) | +32 2 647 81 50 (fax) www.esher.be Ubeeqo se déploie à Woluwe SaintPierre Ubeeqo, filiale du Groupe Europcar, qui propose une offre de carsharing à Bruxelles, étend son réseau. Initialement situées dans les parkings bruxellois, les voitures en carsharing d’Ubeeqo se déploient sur la commune de Woluwe-Saint-Pierre avec 5 stations : avenue des Prisonniers Politiques (à hauteur du n° 6), avenue Pierre Vander Biest (n° 45), rue au Bois (n° 501), rue David van Bever (n° 8) et avenue de Tervuren (n° 249) Info : www.ubeeqo.com Monizze vainqueur aux HR Excellence Awards ! Monizze, pionnier des Fintechs belges, s’est vu décerner un HR Excellence Award dans la catégorie Best Employee Benefits Company. Les HR Excellence Awards récompensent les prestataires de services HR qui se distinguent en termes d’innovation, de réalisations et de valeur ajoutée envers leurs clients. Le Best Employee Benefits Company Award est plus spécifiquement voué au meilleur fournisseur de produits, services et conseils relatifs aux rétributions non-financières octroyées en supplément du salaire normal : assurances, plans de pension, avantages extra-légaux, etc. PME belge, Monizze est une entreprise 100 % digitale, active dans la fintech. Elle développe et fournit des solutions électroniques qui concilient le bien-être des salariés et la performance des entreprises. Ses solutions se regroupent dans différentes catégories : le chèque-repas, l’éco-chèque et prochainement le chèque-cadeau électroniques, les cartes villes ainsi que le mobile couponing. En 2015, Monizze rejoint le Groupe Up, n° 3 mondial sur le marché des titres spéciaux de paiement. En 2016, elle a vu le volume d’émission de ses chèques repas électroniques augmenter de 60 % et son chiffre d’affaires dépasser les 80 % de croissance. Elle compte aujourd’hui plus de 13.000 clients, allant de grandes entreprises comme Colruyt, KBC, Ogone, Alken Maes et Comeos à des PME et des indépendants. Info : www.monizze.be ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Votre entreprise est membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué, nous le publierons gratuitement* ! Pour tout renseignement : er@beci.be. *à concurrence de l’espace disponible 34 BECI - Bruxelles métropole - février 2017

COMMUNITY L’actualité BECI en photos Fin décembre avait lieu la traditionnelle réception de Nouvel An dans les salons de BECI. Les Zinner Circles sont des événements de networking spécifiquement destinés aux membres néerlandophones de BECI. Au mois décembre, ils ont pu découvrir les collections d’art moderne et contemporain de la Fondation Guggenheim, exposées à l’ING Art Center : Duchamp, Ernst, Pollock, Rothko, Calder et bien d’autres. © Reporters

LES ADRESSES LA MAISON DU CYGNE Grand Place, 9 – 1000 Bruxelles HOTEL METROPOLE Place de Brouckère, 31 – 1000 Bruxelles LE ZOOM BRUSSELSLIFE Les restaurants romantiques de Bruxelles Cupidon va encore frapper ! Même si l’amour se fête tous les jours, la Saint-Valentin reste une très bonne occasion pour se dire « je t’aime ». Une sortie, un dîner aux chandelles, une nuitée en amoureux, ces grands classiques restent des valeurs sûres. Pas encore d’idées ? Nous vous faisons découvrir les endroits les plus romantiques de Bruxelles Vous cherchez à sortir le grand jeu ou juste à passer un moment tendre avec l’élu(e) de votre cœur ? Cuisine française, belge, asiatique ? Végétarien ou carnivore ? Demandez le menu... Quartier historique La Grand-Place de Bruxelles reste un endroit magique pour célébrer la Saint-Valentin. Son atmosphère et sa diversité architecturale (baroque, gothique) font d’elle la plus belle place du monde ! La Maison du Cygne fait partie de ces façades qui font la renommée de Bruxelles. À l’intérieur, dans une ambiance chic et sobre, son restaurant gastronomique séduira les amoureux de cuisine belge. À deux pas de là, l’Hôtel Métropole est le seul établissement du 19e STROFILIA Rue du Marché aux Porcs, 11-13 – 1000 Bruxelles THON HOTEL BRISTOL STEPHANIE Avenue Louise, 93 – 1000 Bruxelles LA PORTE DES INDES Avenue Louise, 455 – 1000 Ixelles PARK INN BY RADISSON Place Marcel Broodthaers, 3 – 1060 Saint-Gilles BRIGHTON RESTAURANT Rue du commerce, 9 – 1000 Bruxelles LE VIEUX PANNENHUIS Rue Leopold I 317 – 1090 Jette LE JULES D’EMILIE Avenue du Bois de la Cambre 25 1170 Watermael-Boisfort à vous ! La Porte des Indes vous propose un dîner romantique dans un cadre qui pousse à l’évasion. À deux pas là, dans le célèbre et historique quartier des Marolles, le Stekerlapatte cache derrière ses airs de bistrot coquet un véritable repaire d’artistes. À la carte, de la cuisine typiquement belge et une surprise si vous dites que vous venez de la part de Brussels Life. Un peu plus loin, près de la gare du Midi, c’est une « love box » que les amoureux recevront au Park Inn by Radisson. siècle encore en activité à Bruxelles. Le lieu a toutefois su s’adapter à son temps et offre aujourd’hui tout le confort moderne. Pour la Saint-Valentin, une surprise attend les amoureux. Cette année, le 14 février tombe un dimanche. Si, ce jour-là, vous avez prévu de cocooner en amoureux, rien ne vous empêche de surprendre votre moitié en l’invitant au restaurant le samedi soir ! Dans le quartier Dansaert, Strofilia vous fera voyager en Grèce et apprécier les meilleurs vins helléniques. Quartier Louise Saint-Valentin rime aussi avec soins ! Sur la branchée avenue Louise, le luxueux Thon Hotel Bristol Stéphanie et, non loin de là, The Hotel vous proposent un moment de relaxation dans leur centre bien-être avant un repas en amoureux et une nuit romantique dans une chambre spacieuse et moderne. « Fais-moi voyager ! » : Votre douce et tendre vous demande de la surprendre le temps d’un week-end ? Si vous ne pouvez pas vous rendre à l’autre bout du monde, laissez l’autre bout du monde venir 36 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Quartier européen Le repas est bien évidemment primordial pour réussir sa Saint-Valentin ! L’ambiance l’est tout autant ! Le Brighton Restaurant vous propose de profiter d’un concert piano Jazz « Paris Stride Piano » tout en dégustant un menu concocté par le chef de l’hôtel. Ailleurs à Bruxelles Et si vous optiez pour un dîner à la chaleur du feu de bois ? Le Vieux Pannenhuis (qui vient d’ailleurs d’être entièrement rénové) vous propose une cuisine inventive dans un cadre romantique. Une adresse pour les amoureux de viande. Et enfin, après une promenade main dans la main dans la forêt de Soignes, Le Jules d’Émilie, à Watermael-Boistfort, vous transportera dans la maison de campagne de vos parents ! L’ambiance est cosy (20 couverts) et la carte, plutôt française, inventive. L’occasion aussi de demander aux patrons l’origine du nom de leur restaurant !

BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 09.02 | 12.02 FLAGEY PIANO DAYS Quatre jours de festival pour écouter le piano sous toutes ses formes. Les grands noms du monde du clavier (dont Lukáš Vondráček, grand gagnant du Concours Reine Elisabeth 2016) seront au rendez-vous. Entre les concerts, découvrez films, expositions et ateliers pour enfants. Flagey | de 0 à 41 € pass 4 jours à 120 € www.flagey.be 16.02 | 20.02 AFFORDABLE ART FAIR Le site de Tour et Taxi accueille la 9e édition bruxelloise de cette foire de l’art accessible dont les prix varient entre 60 et 6000 €. Tour et Taxi | 11 € en prévente, 13 € sur place affordableartfair.com/fairs/brussels 16.02 | 26.02 BATIBOUW Le plus grand et plus important salon de la construction, de la rénovation et de l’aménagement intérieur du pays. Près de 1000 exposants présenteront leurs produits les plus innovants dans tous les palais de Brussels Expo Brussels Expo| 10.50€| www.batibouw.be EN SOIRÉE 25.01 | 25.02 DU JEUDI AU SAMEDI DJANGOFOLLLIES FESTIVAL DE JAZZ Devenu le rendez-vous incontournable du début d’année, le festival de jazz Djangofolllies se déroulera dans près de 30 endroits différents. Région Bruxelloise | www.brosella.be 24.02 | 05.03 ANIMA FESTIVAL Une vraie vitrine du film d’animation et du dessin animé avec près de 300 films du monde entier. FLAGEY | 8€ | www.animafestival.be 05.02 | 05.03 LOVE BUGS AND POWER FLOWER Exposition consacrée aux Coccinelles VW et à leurs cousines proches ou éloignées ! Autoworld | 11 € | www.atomium.be 10.02 | 12.02 SALON DU CHOCOLAT Découvrez des dizaines de chocolatiers belges et internationaux pour un moment de plaisir gourmand. Tour & Taxi | brussels.salon-du-chocolat.com J-AU 14.04 TOUS LES VENDREDIS DE 19 À 22H DISCO SUR GLACE DANSE Soirée à thème sur la glace pour patiner au son des meilleurs tubes des années ’80 et ’90. Pour être le roi ou la reine de la soirée, venez déguisés ! Patinoire Poseidon | 8-9 € max avec loc. patins www.skate-poseidon.be 16.02 CONCERT N°2 UN PIANO-DJINN AU PAYS DU OUD CLASSIQUE Rencontre entre un musicien de la culture occidentale et un joueur d’oud issu de la tradition arabe. Ils réalisent que leurs références musicales sont communes. Théâtre des Martyrs | 16€ ou 19€ theatre-martyrs.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Le Théâtre des Martyrs Le Théâtre des Martyrs s’ouvre cette année à une écriture plus contemporaine. On pourra également y écouter des soirées musicales inattendues. Le Théâtre des Martyrs Place des Martyrs, 22 1000 Bruxelles theatre-martyrs.be Placé aujourd’hui sous la direction artistique de Philippe Sireuil, le Théâtre des Martyrs se définit comme un théâtre mais pluriel, une scène et des artistes. Il comporte deux salles de spectacle : la grande salle dite « à l’italienne », de 366 places, et la petite salle destinée à des projets plus intimistes. De l’ambition pour 2017 Outre l’envie de donner place aux metteurs en scène confirmés et aux jeunes plumes de ce début de 21e siècle, Philippe Sireuil souhaite ouvrir son théâtre à la musique. Trois soirées musicales en rapport avec des spectacles de la saison ont été confiées au compositeur et pianiste Jean-Philippe Collard-Neven. Il propose une relecture inattendue des œuvres de Lully. On entendra du jazz, de la musique baroque, ou encore un joueur d’oud et un quatuor vocal qui interpréteront des chants de peuples en révolte entre musique orientale et occidentale (voir « À Voir, à faire »). Victor Lepoutre BECI - Bruxelles métropole - février 2017 37

BRUSSELSLIFE Philippe Vandermaelen, Mercator molenbeekois LE BRUXELLOIS DU MOIS Dès 1825, ce géographe passionné édite le premier « Atlas Universel » à échelle identique. Un livre retrace le destin incroyable de cette célébrité molenbeekoise du 19e siècle. Si nous utilisons aujourd’hui quotidiennement Google Maps, une des applications qui nous permet de nous retrouver dans le monde entier, un Bruxellois avait ouvert la voie sur papier, dès le milieu du 19e siècle. le premier à représenter la Terre à une échelle uniforme et exceptionnellement grande. LE SAVIEZ-VOUS ? La gare du Midi doit son nom à la destination de ses premiers trains. Le saviez-vous? Au 19e siècle, cette gare située dans le sud-est du centreville de Bruxelles, emmenait les voyageurs en train de nuit dans le midi de la France. Elle accueille aujourd’hui Eurostar et Thalys et est devenue depuis la plus grande gare de voyageurs de Belgique. Si elle avait ouvert ses portes aujourd’hui, elle aurait pu s’appeler Gare de Londres ou de Paris. Cette fameuse gare a gardé le nom que lui ont donné les 38 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 voyageurs qui partaient en train de nuit vers le Midi de la France. Ce ne fut pas sa première appellation, ni son premier site. Originellement baptisée gare des Bogards à son inauguration, le 18 mai 1840, elle était située aux abords de la place Rouppe et accueillait les premiers trains Bruxelles-Tubize. Avec l’essor du chemin de fer, cette première gare devint rapidement insuffisante et fut reculée à sa place actuelle en 1869, date à laquelle les premiers trains partirent pour le Midi. Le bâtiment fut remplacé en 1949 puis agrandi dans le courant des années 1990 pour accueillir les trains à grande vitesse d’aujourd’hui. Victor Lepoutre Philippe Vandermaelen, un jeune et riche commerçant de Bruxelles, devint un des grands cartographes de son temps, en étant le premier à représenter la Terre à une échelle uniforme et exceptionnellement grande. Dès la naissance de la Belgique, il procura à notre pays une cartographie complète, précise et fiable, répondant aux besoins d’une économie en plein décollage industriel. Il fonda également l’établissement Vandermaelen qui centralisa la plupart des initiatives et des sujets de recherche de l’époque : la géographie, bien sûr, mais aussi la botanique, la zoologie, l’anatomie, ou encore la statistique pour n’en citer que quelques-uns. On venait alors de très loin pour visiter l’endroit. Il ne reste aujourd’hui plus rien de cet établissement qui fut détruit en 1880. Seule une rue allant du quai des Charbonnages à la place communale de Molenbeek porte le nom de l’illustre géographe. L’ensemble des collections Vandermaelen, soit plus de 4 millions de fiches, furent déménagées à la Bibliothèque Royale de Belgique (KBR). Ce n’est qu’au milieu du 20e siècle que le conservateur de la section Carte et Plans se rendit compte de l’importance de la collection, et il fallut attendre les années 1990 pour que les moyens nécessaires à son inventaire soient dégagés. Depuis, Marguerite Silvestre, historienne, actuelle conservateur de la section des Cartes & Plans de la KBR, s’est affairée à cette classification minutieuse. Elle nous présente « Philippe Vandermaelen, Mercator de la jeune Belgique. Histoire de l’Établissement géographique de Bruxelles et de son fondateur » ; une synthèse de 25 ans d’inventaire et de recherches au sein du fonds Vandermaelen. L’ouvrage relate de manière chronologique la vie du géographe visionnaire et publie des témoignages d’anciens employés du Dépôt de la Guerre, futur Institut Géographique National, l’un des premiers utilisateurs des cartes de Vandermaelen. Victor Lepoutre huile sur toile (Jean de la Hoese, 1869) : collection Janssens van der Maelen

COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION AuxiPress - The Cube SA Parc Goemaere Chaussée de Wavre 1945 - 1160 Bruxelles Code Nace : 63910 - Activités des agences de presse del. : Pierre-Loic Nihoul Avempace ASBL Place du Campanile 102 - 1200 Bruxelles del. : Quentin Spilliaert Aximas SA Rue de la Presse 4 - 1000 Bruxelles Code Nace : 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers del. : Patrick Vermuyten Berg Nathalie PPE Rue de la Limite 55 - 1970 Wezembeek-Oppem del. : Nathalie Berg Bernard Cosyns Regulatory, Legal & Administration Assistance PPE Rue Alexis Willem 23 - 1160 Bruxelles Code Nace : 63990 - Autres services d’information n.c.a. 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Bernard Cosyns Blue Cabs SA Boulevard Sylvain Dupuis 231 - 1070 Bruxelles Code Nace : 49320 - Transports de voyageurs par taxis 52210 - Services auxiliaires des transports terrestres del. : Michaël Marrocco Célis Marc PPE Avenue de la Sablière 18 - 1300 Wavre del. : Marc Celis Ceran (Bruxelles) SA Rue Ravenstein 4 - 1000 Bruxelles Code Nace : 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Johan Van de Vijver Convergence Point SCRL Avenue des Volontaires 19 - 1160 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité del. : Ingrid Liberatore CoRI - Coatings Research Institute ASBL Boulevard Auguste Reyers 80 - 1030 Bruxelles Code Nace : 72190 - Recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles del. : Carine Lefevre Courteau Jérôme PPE Faubourg de Cambrai 49 appart A - 59300 Valenciennes - France del. : Jérôme Courteau FIPA - Foreign Investment Promotion Agency SOC Rue Montoyer 31-33 - 1000 Bruxelles del. : Mokhtar Chouari Geseco Group LTD Rue Tienne à Deux Vallées 10 - 1400 Nivelles Code Nace : 80100 - Activités de sécurité privée del. : Sylvain Vankeirsbilck Glexso BVBA Nijverheidsstraat 304 - 1800 Vilvoorde Code Nace : 6202001 - Activités de conseil aux utilisateurs concernant le type et la configuration du matériel informatique et les applications logicielles 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82300 - Organisation de salons professionnels del. : David Mouvet GO2M SPRL Avenue Pierre Holoffe 21 - 1342 Limelette del. : Carine Lefevre Indra Scientific SA Square du Solbosch 26 - 1050 Buxelles Code Nace : 7022002 - Calcul des coûts et des profits des mesures proposées en matière de planification, d’organisation, de rendement, etc. 72190 - Recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises del. : August Keder Jabot Céline PPE Rue Kleiveld 34 - 1630 Linkebeek Code Nace : 69109 - Autres activités juridiques 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Céline Jabot Lejeune Olivier PPE Rue Verte 23 - 1950 Kraainem del. : Olivier Lejeune MW-CARS SPRL Rue des Palais Outre-Ponts 395 - 1020 Bruxelles Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49320 - Transports de voyageurs par taxis 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Davut Ciblak Perez Auguste Guy PPE Rue Victor Allard 143 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac del. : Auguste Guy Perez Phrenos SPRL Avenue des Arts 43 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Nicolas Esgain Promoshake - Ebongue André PPE Avenue des Vaillants 9 - 1200 Bruxelles del. : André Ebongue Sajea Tax, Audit & Accountancy SPRL Rue Washington 34 - 1050 Bruxelles Code Nace : 66300 -Gestion de fonds 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux del. : Jean Saucez Swantegy Ta SA Avenue Chazal 186 - 1030 Bruxelles Code Nace : 73200 - Études de marché et sondages d’opinion 78100 - Activités des agences de placement de maind’œuvre 79110 - Activités des agences de voyage del. : Luc Préaux INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Abattoir Antwerp-Tax Atenor Atlantic CoWorking Atrium Autoworld Avia BelgaImage BePark Bibliothèque Royale de Belgique BlueCorner Brighton Restaurant Brussels Expo Bruxelles Mobilité Bruxelles Urbanisme et Patrimoine Building Integrated Greenhouses BX1 Caesar’s Palace Champignon de Bruxelles (Le) Chocolero CityDev CO2logic De Lijn Delhaize Devimo Consult Eaglestone eCab Communauté Portuaire Bruxelloise DCB 22-24 28 19-21 32-34 16-18 36-38 28 32-34 28 22-24 ; 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COMMUNITY AGENDA Efficacité Management & RH, Personal improvement 21.02.2017 Demain l’entreprise 07.03.2017 Libérer, responsabiliser, cadrer pour maximiser les performances de vos équipes 09.03.2017 Découvrez les 7 sources de récupération 18.04.2017 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation durables 20.04.2017 Leader inspirant, manager efficace et coach motivant Fiscalité et finances 16.03.2017 Actualité fiscale et optimisation fiscale de la clôture 2016 Vente, marketing & Communication Jusqu’à 04.2017 It’s co-solutions Time! 16.02.2017 Créer des présentations captivantes grâce à PowerPoint ! 23.02.2017 Maîtriser la prospection 2.0 grâce au i-Hunting 09.03.201 Réussir un entretien de vente 21.03.2017 5 actions pour atteindre vos objectifs de ventes 2017 avec Facebook Business 23.03.2017 Répondre aux hésitations et aux objections client en B2B ! 27.04.2017 Organiser un événement réussi 04.05.2017 Du helpdesk à la vente proactive 11.05.2017 Créez des emails irrésistibles pour votre public-cible ! 12.05.2017 Comment négocier : la win-win attitude... 10.03.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 18.04.2017 Quelles différences entre une pression positive et un stress négatif ? ICT 16.02.2017 Créer des présentations captivantes grâce à PowerPoint ! 10.03.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 20.04.2017 Excel : faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 21.02.2017 Contrôle social : comment vous y préparer ? 04.05.2017 Les risques psychosociaux au travail ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Droit commercial Jusqu’à 02.2017 Devenir médiateur en matière civile et commerciale 17.02.2017 Les données personnelles et la sous-traitance - que faire concrètement? 24.03.2017 Les données personnelles et mon organisation - par où commencer? 12.05.2017 Les données personnelles et le big data - implémenter la «privacy by design» ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité Cycle management environnemental 2017 24.02.2017 Obligations légales : le permis d’environnement démystifié Welcome Lunch 16.02.2017 Gestion des ressources – Nos entreprises championnes 21.02.2017 Demain l’entreprise 08.03.2017 Speed Business Lunch 30.03.2017 Zinner Night ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 40 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 **En néerlandais uniquement 24.03.2017 Suivre et contrôler votre gestion environnementale 28.04.2017 Dématérialisation et Green IT 19.05.2017 Des trésors dans vos poubelles ; écodesign et économie circulaire 09.06.2017 Redessinez votre politique mobilité ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 14.02.2017 Choisissez votre pays d’exportation 16.02.2017 Doing business with Taiwan 21.02.2017 Les règles TVA à l’international : comprendre et optimiser les différents mécanismes 07.03.2017 TVA et vente en ligne : réglementations et applications 09.03.2017 Vos contrats à l’exportation : lequel choisir ? 23.03.2017 L’exportateur face à l’environnement fiscal international 14-17.05.2017 Voyage d’affaires en Iran ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 10.02.2017

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