BRUSSELSLIFE 2017 sera l’année René Magritte LE BRUXELLOIS DU MOIS Il est l’un des Bruxellois les plus célèbres à l’étranger, René Magritte a laissé la famille du surréalisme en deuil il y a maintenant 50 ans. René Gislain Magritte est né le 21 novembre 1898 à Lessines, à une vingtaine de kilomètres d’Ath. Il a à peine 17 ans quand il quitte le Hainaut pour rejoindre la capitale où il entame des études artistiques à l’Académie des Beaux-Arts. L’un de ses premiers emplois sera celui de graphiste dans une usine de papier peint. Si le cubisme marqua ses premières années de création, il finira par succomber à l’esprit surréaliste. Son premier tableau teinté de surréalisme, date de 1926 et s’intitule « Le Jockey perdu ». On y voit un jockey au galop, slalomant dans une forêt de quilles. Cette année marquera le cinquantième anniversaire de la disparition du père du surréalisme belge LE SAVIEZ-VOUS ? Le pain à la grecque est né à Bruxelles On l’appelle le pain à la grecque et pourtant n’allez pas chercher l’origine de cette friandise typiquement bruxelloise du côté d’Athènes et du Parthénon, elle est bel et bien 100 % bruxelloise. Retournons plus de cinq siècles en arrière… Une abbaye dirigée par les Pères Augustins, et située sur l’actuelle Place De Brouckère, se préoccupait du sort des indigents de la capitale. Dans une petite rue adjacente, la Wolvengracht 50 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2017 (rue Fossé-aux-Loups), les bons pères distribuaient du pain aux pauvres. C’était le pain de la Gracht (du fossé) ou de la Grecht en patois bruxellois. Avec la francisation de Bruxelles, Grecht devint Grecque… D’où son nom déformé aujourd’hui. De pain à pâtisserie D’un simple morceau de pain destiné aux pauvres, le pain à la grecque s’est petit à petit embourgeoisé pour devenir un véritable biscuit moelleux. Ses ingrédients – farine, levure, sucre perlé, beurre, lait et épices – en font une douceur dorée que vous découvrirez chez les meilleurs confiseurs… bruxellois ! Hélène Remy Un petit tour à Paris En 1927, il quitte Bruxelles pour Paris. C’est là qu’il rencontre deux autres grands maîtres du surréalisme : André Breton et Paul Eluard. Ensemble, ils exposeront leurs œuvres. C’est en 1929, que René Magritte peint l’un de ses tableaux les plus célèbres : « La Trahison des images » mieux connu sous l’appellation « Ceci n’est pas une pipe ». Il invite alors le public à se questionner sur le sens des mots et des images. L’année suivante, il est de retour à Bruxelles. Après une période de doutes, il retrouve l’inspiration et expose à Londres et New York. Il quittera son monde imaginaire dans les années 40 avec sa période Renoir et « vache » avant de replonger dans son univers poétique et de toucher enfin à la consécration : une exposition au Musée d’Art Moderne de New-York. Une reconnaissance internationale dont il ne profitera que quelques années : il succombera à la maladie le 15 août 1967, à Bruxelles. 1967-2017 Durant toute cette année 2017, de nombreux hommages lui seront rendus, à Jette notamment. Le peintre surréaliste vécut durant près de 25 ans au numéro 135 de la rue Esseghem. Aujourd’hui transformée en musée, sa maison abrite une exposition retraçant toute sa vie et plusieurs de ses œuvres les plus incontournables. Hélène Remy © entrezdansmacuisine.com René Magritte in Bowler Hat © Duane Michals, 1965
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