ENTREPRENDRE RER, métro, tunnels : du concret ! Sur les autres thématiques importantes liées à la mobilité, voici les urgences d’Izeo : RER et métro : Izeo soutient l’opération Make Brussels, visant à relancer l’économie bruxelloise. Sa réussite ne peut s’embarrasser de nouvelles hésitations quant à l’achèvement du Réseau-Express Régional (RER). Un RER à quatre voies est à nouveau promis en Brabant wallon : Izeo demande des engagements fermes à ce propos. En ce qui concerne la nouvelle ligne de métro Nord-Sud (Bordet-Albert), promise d’ici 2024, nous espérons que son financement sera réellement assuré. Accès au centre de Bruxelles : Izeo souhaite que la révision du piétonnier urbain répondra enfin aux embarras de circulation en plein centre de Bruxelles. Celui-ci a subi le lockdown de novembre 2015 et il souffre terriblement depuis les attentats de mars 2016. Il faut d’urgence rétablir une circulation (plus) fluide au cœur de la capitale, où beaucoup de commerçants sont en danger. Embouteillages : Izeo estime qu’il n’y a pas de fatalité liée au maudit statut de « ville la plus embouteillée ». Toutes les politiques urbaines doivent y remédier. Sans se focaliser uniquement sur l’accès à la ville : on le répète, les déplacements internes sont cruciaux pour les indépendants et les PME, et la quête d’une place de parking serait responsable à elle seule de 20 % des bouchons. En particulier, Izeo demande une échéance claire pour la réouverture de tous les tunnels urbains à Bruxelles. disposer de plus de vingt. La ville de Bruxelles, elle aussi, propose un forfait annuel ; il est de 375 euros. Izeo plaide pour un système obligatoire : la carte entreprise et indépendant doit pouvoir être acquise dans chacune des 19 communes de la Région bruxelloise. toiture et étanchéité, menuiserie et vitrerie, chauffage central, climatisation, gaz et sanitaire, électronique, ascenseurs. S’ajoutent les impétrants figurant dans une liste officielle des secteurs du gaz, de l’électricité, de l’eau et des télécommunications ainsi que les représentants du secteur public. Une réparation à effectuer, moins urgente mais indispensable ? Impossible. Pas dans la liste. Izeo demande un élargissement de la liste des métiers qui entrent en considération pour l’obtention de cette carte intervention et un allongement des plages horaires. Une seule carte Bruxelles reste l’une des villes les plus embouteillées au monde. Aux heures de pointe, la vitesse moyenne des voitures ou des bus atteint à peine les 17 km/h. Ces heures noires s’élargissent à chaque décennie, le matin comme en fin de journée. Aujourd’hui, la tranche de trafic la plus dense est pointée dès 16-17 h. Et tout cela influence forcément – à la hausse – la durée moyenne des déplacements. En dix ans, elle a augmenté de 22 %. 2. Parking.brussels délivre des cartes « intervention » à placer derrière le pare-brise. L’utilisateur est tenu d’indiquer l’endroit d’intervention de manière visible, à côté du sésame. Il lui en coûte 90 euros par mois (soit 1.080 euros par an !) et l’autorisation n’est valable que pour trois heures. À ce stade, l’agence régionale du stationnement limite cet avantage aux métiers suivants : Pour Izeo, il est urgent d’agir sur tous les leviers d’une nouvelle mobilité multimodale (lire nos revendications dans l’encadré ci-contre). Il n’y a aucun jour à perdre pour apporter des solutions concrètes en matière de stationnement. En cette rentrée, Izeo s’autorise même le droit de… rêver un peu : et si on se dirigeait vers une seule et simple carte d’autorisation de parking pour tous les indépendants dans toute la région bruxelloise ? ● BECI - Bruxelles métropole - octobre 2016 37 © Reporters © Reporters
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