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INTERNATIONAL Contact Days : des entrepreneurs à aiguiller BRUXELLES INVEST & EXPORT Fin de ce mois, une première session des Contact Days sera organisée par Bruxelles Invest & Export. L'occasion idéale pour les entrepreneurs bruxellois de tisser des liens avec les attachés économiques et commerciaux basés dans le monde entier, qui seront exceptionnellement à Bruxelles. David Hainaut M algré les événements de ces derniers mois, la Belgique reste un pays économiquement attractif au niveau international. Bien la (re)présenter, dans ce monde en perpétuelle mutation, est donc essentiel. Dans cette optique, les entrepreneurs bruxellois peuvent compter sur Bruxelles Invest & Export, dont la mission est double : d'une part, accompagner les entreprises dans le développement et la consolidation de leurs exportations, et d'autre part, attirer chez nous des investisseurs étrangers. Pour cela, Bruxelles Invest & Export mène, tout au long de l'année, des actions de promotion (foires, croisement d'intérêts, missions, salons, séminaires...), partout dans le monde, via son réseau de plus de 90 attachés économiques et commerciaux répartis sur le globe en des lieux stratégiques. « Un moment propice pour tout entrepreneur » Au cours de l’année, plusieurs sessions de rencontres seront organisées entre les entreprises bruxelloises et ces attachés économiques et commerciaux : il s'agit des Contact Days. Si, en ce mois d'avril, un nombre important d'entre eux feront le déplacement à Bruxelles (du 21 au 29 avril), d'autres les relayeront en juin (entre le 23 et le 30), en septembre (entre le 5 et le 21), en octobre (entre le 17 et le 26) et encore en décembre (entre le 5 et le 22). Une aubaine, évidemment, pour obtenir de précieuses informations sur des marchés étrangers, voire mieux, profiter d'un accompagnement spécialisé, quel que soit le projet d'exportation. « Pour n'importe quel entrepreneur, c'est un moment propice », confirme Ivan Korsak – présent en avril –, un attaché basé à Nairobi ayant en charge plusieurs pays africains (Burundi, Kenya, Ouganda, Rwanda et Tanzanie). « Lors de cette rencontre, un exportateur souhaitant, par exemple, investir dans l'énergie solaire en Afrique peut avoir des réponses à ses questions concernant les besoins sur place, le marché potentiel, ou encore la manière de financer son projet. Ensemble, nous tentons alors de bien l’identifier, le monter, le défendre, 18 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 Ivan Korsak, basé à Nairobi. le suivre et l'exécuter. Pour évaluer le temps, l'énergie et les moyens nécessaires, et en fournissant les informations les plus adéquates. » Spécialisé dans les économies en transition, souvent porteuses d'opportunités pour les entreprises belges, M. Korsak a, préalablement à son expérience africaine, été attaché économique et commercial successivement en Chine et en Russie, au moment où ces pays amorçaient leur retour sur l'échiquier géo-économique international. Cette année, il œuvre entre autres à un plan d'action autour de la Tanzanie. « Les récentes découvertes de gaz naturel, de l'ordre d'un trilliard et 400 milliards de mètres cubes, vont faire de ce pays un nouvel acteur important. L'Afrique », ajoute-t-il encore, « est un continent où il y a de la place pour les entrepreneurs ayant la volonté et la capacité de s'installer. La concurrence y est présente (Chine, ÉtatsUnis, Inde, Moyen-Orient) et nécessite une réelle valeur ajoutée pour s'y positionner. Ce n'est plus une région à la dérive et en proie à la guerre, mais une région qui bouge avec des taux de croissance annuels qui vont jusqu'à 5, voire 10 % dans certains pays ! » « D'abord une communication humaine » Constituant une première vitrine à l'extérieur de nos frontières, ces attachés, outre leur mission de représentation, entretiennent des relations suivies avec des partenaires locaux dont les chambres de commerce, tout en positionnant au maximum Bruxelles – et son économie – dans les médias. Ce, à travers les activités de leur organisme. Ils représentent donc une source indispensable d'information sur les marchés étrangers, tout en suscitant et en répercutant appels d'offres et propositions d'affaires auprès des sociétés intéressées. William Delsemme, fraîchement nommé au Japon après des expériences au Brésil et à Singapour – où il officie encore quelques mois – sera du rendez-vous fin juin. « Je le remarque d'autant plus ici au Japon, mais une négociation d'affaires, c'est d'abord une bonne communication humaine. Dans ce sens, les Contact Days, qui permettent des vis-à-vis, sont fondamentaux R.A.

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