(dont ING, Partena, Peugeot…), le Hub offre l’occasion, aux entrepreneurs novices, de tisser les premiers liens en vue de bâtir un réseau, en rencontrant de nombreux professionnels aguerris. Un accompagnement qui aide ces entrepreneurs débutants, par exemple, à mieux gérer leur communication, leur gestion, et à mieux saisir leurs différents besoins. Le Hub Starters organise aussi un Challenge – qui regroupe entre 12 et 15 participants – destiné aux pré-starters, à savoir de potentiels entrepreneurs ayant une idée non encore finalisée. Ceux-ci peuvent la présenter auprès d’acheteurs et de financiers. L’une des finalités du Hub Starters est de suggérer des plans d’aide collectifs, avec les meilleures recommandations possibles sur un plan individuel. Le Hub Transmission : moins de tabous Créé de son côté dans le courant de l’année 2015, le Hub Transmission a vu le jour pour faire face au nombre impressionnant – on parle de près de 40 000 dans la décennie à venir – d’entreprises qui devront être cédées, cause directe du baby boom de l’après-guerre. Si la transmission d’entreprises a longtemps été un sujet tabou chez nous, cette problématique devrait évoluer dans les années à venir grâce aux nouvelles générations, qui considèrent davantage cette étape de la vie de l’entreprise comme une opportunité. Les premiers événements organisés par Erick Thiry, son coordinateur et conseiller, ont récolté beaucoup d‘attention, réunissant des entreprises issues de tous les domaines. « Le succès est bel et bien au-delà de nos espérances ! », confirme Erick Thiry. « Nous restons certes pour l’heure dans une phase de lancement, avec des ajustements à effectuer ; raison pour laquelle nous nous entretenons énormément avec les chefs d’entreprise et candidats acquéreurs. Mais cela reste une mission essentielle, car une transmission doit se préparer bien en amont. » Là aussi, le Hub, qui touche annuellement 250 entreprises, peut compter sur l’aide de précieux partenaires (KBC Brussels, Partena Professional, Deloitte, Advisium et des PME de différents secteurs d‘expertise...). « Parmi les 80 missions que nous sommes appelés à remplir chaque année, nous nous engageons à être là pour aiguiller, accompagner et répondre à toutes les questions susceptibles de valoriser une entreprise à transmettre. C’est en fait un véritable rôle sociétal, car nous rencontrons et aidons toutes sortes de chefs d’entreprise, aussi individuellement. » Un Hub qui risque Table ronde au DRH Club : un lieu d’échange d’idées, en toute liberté. d’avoir du pain sur la planche dans un avenir proche, de potentiels acquéreurs surgissant bien au-delà de Bruxelles. Au printemps dernier, par exemple, une association de 25 grands entrepreneurs étrangers sollicitait l’organe pour élargir son panel de sociétés bruxelloises. « C’est un fait, notre marge d’évolution dans l’accompagnement des transmissions d‘entreprises est immense ! Et nous avons un rôle important à jouer dans le soutien des entreprises bruxelloises, et donc de l’emploi… » DRH Club : penser l’entreprise du futur C’est ce même Erick Thiry qui anime le nouveau DRH Club, lancé il y a moins d’un an. Outre la capacité d’offrir un espace de discussion pour directeurs de ressources humaines, à travers des tables rondes organisées tous les deux mois, ce club permet d’échanger de bonnes pratiques. Y sont abordés aussi bien des thèmes d’actualité (droit de grève, statut unique, mobilité...) que d’autres sujets divers et variés (recrutement, diversité, valorisation des formations en entreprise...). 130 DRH adhèrent déjà à cette initiative. « On évoque aussi des thèmes assez futuristes, puisqu’ensemble, on tente d’anticiper le travail de demain. Par la création de ce club, BECI entendait se rapprocher un peu plus des DRH. En tant que représentant patronal, nous avons, ne l’oublions pas, des relations avec le gouvernement. Nous pouvons donc servir de porte-parole, en proposant par exemple des adaptations de lois avec de solides arguments. » Préalablement sélectionnés, les membres peuvent y discuter de manière tout à fait confidentielle : «Tout le monde peut s’y exprimer comme il le souhaite, dans un but toujours constructif. » Bien que l’agenda des DRH soit souvent très chargé, les premières réunions ont très bien fonctionné, puisque le club a enregistré la participation de plusieurs dizaines de membres. « C’est vraiment un petit club fermé, où les DRH s’expriment sur des sujets qu’ils n’ont pas toujours l’habitude d’évoquer au sein de leur société. De plus, il y a là d’étonnantes complicités qui se créent. C’est donc enrichissant pour tout le monde ! » On l’aura compris, ces Hubs, en pleine expansion ont un rôle capital à jouer pour les entreprises bruxelloises, et pour leur avenir. Davantage d’interactions entre ces clubs ne seraient pas à exclure dans un futur proche. « C’est quelque chose que nous pourrions effectivement développer », conclut Vincent Campeol, « Notamment autour du Hub Starters, car les nouveautés sur le marché de la mobilité, durable notamment, fleurissent en ce moment. » n Panel de discussion du Hub Transmission, le 20 juin dernier. 35 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI rapport 2016
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