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Stronger brussels Plus forts, tous ensemble Du lockdown de novembre aux attentats du 22 mars, avec toutes leurs conséquences, Bruxelles a été durement éprouvée ces derniers mois. Dans l’adversité, BECI s’est mobilisée pour assister ses membres, soutenir l’économie bruxelloise et l’image de la ville. Compte-rendu. D ès le 22 mars, passé le premier choc des attentats, s’est posée la question de l’action : que pouvait faire BECI au service de ses membres et, plus généralement, au service de sa communauté ? Notre première réaction – outre la mise sur pied d’un call center improvisé, dans les heures qui ont suivi les événements – a été d’organiser, avec nos partenaires, l’initiative Stronger Brussels. Une large campagne en faveur des entreprises de Bruxelles, déployée sur plusieurs axes : interpellation des décideurs politiques, soutien à l’image de Bruxelles, mais aussi mise en place d’outils d’assistance aux entreprises. En trois semaines à peine, nous avons mis en ligne le mini-site Stronger.Brussels, centralisant les informations les plus critiques et renvoyant, au besoin, vers notre Centre pour Entreprises en difficulté. Parallèlement, une trentaine de conseillers étaient mobilisés afin de prendre en charge les dossiers les plus urgents et les plus spécifiques. Faire entendre notre voix Quelques mois plus tôt, en novembre, l’actualité nous avait déjà confrontés au lockdown : six jours au plus haut niveau d’alerte terroriste, avec fermeture du métro, des écoles et des centres commerciaux... À ce moment déjà, BECI avait réagi. D’abord en consultant ses membres par un sondage-express, afin de mesurer leurs besoins immédiats, ensuite en organisant pour eux une table ronde qui a réuni 80 chefs d’entreprise, afin d’examiner les conséquences juridiques et financières de l’alerte. Dans la foulée et en concertation avec le gouvernement bruxellois, BECI avait mené l’enquête auprès des entreprises bruxelloises pour chiffrer l’impact économique du lockdown – et envisager les mesures de soutien nécessaires. À l’époque, nos demandes prioritaires, aux côtés de nos partenaires sectoriels, consistaient dans le maintien des reports de paiement ONSS et TVA, la simplification et l’harmonisation des conditions d’octroi du chômage économique des employés, ainsi que l’exonération provisoire de la taxe sur les nuitées hôtelières. Demandes qu’il fallut hélas répéter au mois de mars, après les attentats, mais pour lesquelles nous avons obtenu satisfaction. Même si aucune mesure ne peut être suffisante en de telles circonstances – et même si les conséquences économiques BECI | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 - 24 Ainsi, nous avons résolument soutenu l’initiative Sprout to be Brussels, pour encourager les Bruxellois à se montrer fiers de leur ville, sous l’emblème décalé du… chou de Bruxelles ! Une initiative qui se poursuit et qui a désormais pris la forme d’une ASBL dont nous sommes partenaires, et que nous hébergeons. De même, en collaboration avec les journaux De Tijd et L’Écho, nous avons soutenu l’action Dining For Brussels, invitant les gens à se rendre massivement dans les restaurants et cafés de Bruxelles. Bien évidemment, nous avons apporté notre soutien à Make.Brussels, l’appel à projets lancé par Atrium au profit des quartiers bruxellois du Pentagone. Enfin, au mois de mai, nous avons pris part aux Brussels Pyjamas’ Nights, aux côtés de la Brussels Hotel Association, offrant une réduction aux clients des hôtels qui se présentaient en pyjama. Une campagne ludique, sympathique, qui a fait écho sur les réseaux sociaux. Notre engagement dans toutes ces initiatives, même les plus modestes, s’inscrit dans le même esprit que celui de Stronger Brussels : celui du rassemblement pour penser notre avenir, soutenir nos entreprises et notre ville. Plus forts, tous ensemble. n de ces événements continuent à se faire sentir –, nous avons pu faire entendre la voix des entreprises. Défendre la « marque Bruxelles » Tout au long de cette crise qui a secoué Bruxelles et la Belgique, l’action de BECI a été dictée par l’intérêt des entreprises et par l’intérêt général, dans une attitude constructive et collective. Dans le même souci, depuis le mois de mars, nous avons voulu prendre part, avec d’autres, à toutes les actions positives pour l’image de Bruxelles. Une autre forme de réponse aux préoccupations des entrepreneurs qui, dans nos sondages, se déclarent à la fois « fiers d’être Bruxellois » et inquiets de l’image de leur cité. rapport 2016

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