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l’administration bruxelloise de l’Économie et de l’Emploi. Il devra également fournir une série de documents, dont une copie du contrat d’assurance lié au bien, une copie de l’avertissement extrait de rôle de l’immeuble concerné ou la copie du contrat de location du bien, l’accord écrit de la copropriété (ou du propriétaire) et un extrait de casier judiciaire. En Wallonie, il suffit actuellement de posséder une attestation de sécurité incendie. Il est probable qu’à l’avenir le candidat loueur doive s’inscrire auprès du commissariat du tourisme wallon. Au nord du pays, il faut obtenir une autorisation écrite préalable de l’organisme Toerisme Vlaanderen (sauf si le logement contient un maximum de deux chambres et peut accueillir au maximum huit personnes). Le bien doit également répondre à des normes en matière de protection contre l’incendie, d’hygiène et d’entretien. Le gouvernement flamand a introduit en juillet 2015 une proposition de loi visant à supprimer cette autorisation tant que les règles de base en matière de sécurité sont respectées. Alexander De Croo, le ministre fédéral en charge de l’agenda numérique, veut faciliter l’accès à l’économie collaborative. … à l’intelligence collective Le coworking est aussi une forme d’économie collaborative en plein essor. Deux Bruxellois ont récemment poussé le concept encore plus loin. Antonello Di Muro et Emanuela Garau viennent de lancer Workipity, un projet de « home coworking ». Le principe est simple : un indépendant ou un freelance ouvre son domicile à d’autres travailleurs le temps d’une journée, voire plus. L’un des avantages du projet est d’accélérer le networking : « Dans un espace de coworking traditionnel, il faut parvenir à une fréquentation élevée pour entrer dans la dynamique du groupe. Lors des journées Workipity, le nombre de participants est forcément restreint et les interactions démarrent directement », explique Emanuela Garau Il y a deux ans, Lucie Barthlen a cofondé l’antenne belge de Makesense. Il s’agit d’une communauté qui réunit des citoyens volontaires autour d’un projet d’entreprenariat social, c’est-à-dire dont la finalité principale est d’ordre social ou environnemental. Le principe est basé sur le « holdup d’idées », comme l’explique Lucie Barthlen : « Lors de chaque atelier, l’entrepreneur social commence par exposer le problème auquel il est confronté. Une première session collective permet de sélectionner les meilleures idées proposées par les participants. Dans un deuxième temps, des petits groupes travaillent en profondeur sur chaque thème. Enfin, les différentes propositions sont confrontées et une solution au problème est choisie. » L’intelligence collective est au centre de la méthodologie de Makesense : « Nous parvenons à créer de la valeur grâce à la mise en commun des différents talents. » Le nouveau paradigme né de l’économie collaborative se nourrit, entre autres, de l’intelligence collective. Celle-ci ne peut s’épanouir librement qu’au sein d’une structure organisationnelle horizontale, à l’inverse des hiérarchies pyramidales classiques. Ceci nécessite, pour la plupart, une adaptation du business model et de la gestion des ressources humaines. En se transformant ainsi en entreprises libérées, les organisations augmenteront leurs chances de devenir résilientes. n « Nous parvenons à créer de la valeur grâce à la mise en commun des différents talents », Lucie Barthlen, cofondatrice de Makesense Belgique 1. Calcul : facteur multiplicatif sur 11 ans : 300/20 = 15. Facteur multiplicatif annuel moyen : 15/11 = 1,36. Chiffre d’affaire année 1 = 20. Chiffre d’affaire année 2 = 20*1,36 = 27,2. Taux de croissance annuel moyen = (27,2-20)/20 = 0,36 15 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI

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