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C’est cela aussi, Molenbeek : la commune a lancé Molengeek, un lieu pour créer son entreprise, échanger et apprendre. De jeunes entrepreneurs peuvent y développer, en se faisant accompagner, leur projet d’entreprise. Mais l’initiative ne s’arrête pas là : une « coding school » a été mise sur pied pour favoriser l’apprentissage dans l’IT au sein des quartiers fragilisés, doublée de voyages de découverte, sessions d’apprentissage et coaching. Or, ne l’oublions pas, les métiers liés à l’IT sont en pénurie en Belgique. Toujours à Molenbeek, où ça bouge décidément beaucoup, s’est ouvert il y a peu le Mima, le Millenium Inconoclast Museum of Art. Un musée dédié à l’art contemporain et 2.0 en bordure du canal. Le but ? Réunir des personnages de tous les milieux autour de la production artistique contemporaine. Un projet privé qui dynamise la ville en attendant le probable Musée d’Art Moderne, un peu plus loin, dans les actuels bâtiments Citroën. 29. De toutes ces initiatives naissent de beaux échos. Le New-York Times a publié en décembre dernier un article qualifiant Bruxelles de « nouveau Berlin ». Si le qualificatif est peut-être un peu poussé, au regard du bouillonnement de la capitale allemande, l’article a le mérite de souligner le foisonnement artistique et commercial de la capitale – et la sympathie des Bruxellois. Si la nouveauté plaît, maintenir la pertinence d’un projet à travers les décennies relève d’une force particulièrement remarquable. La Zinneke Parade, manifestation artistique biennale, avait choisi la « fragilité » pour thème de son édition 2016. Un thème retenu avant les dramatiques évènements du mois de mars, et qui, le temps d’une journée a poussé à s’interroger : qu’est-ce que la fragilité ? C’était l’événement de l’été : l’exposition Harry Potter a posé ses valises à Bruxelles. Un privilège, car seules quelques villes en Europe ont eu l’honneur de l’accueillir (Paris, Londres...). Les amoureux de l’univers de J.K. Rowling peuvent se régaler depuis le 30 juin au palais 2 du Heysel. À noter que l’exposition a déjà attiré quelques 3,5 millions de visiteurs de par le monde. Des films, il s’en tourne à Bruxelles ! Le Brussels Film Office a recensé pas moins de 331 tournages en 2015 soit une augmentation de 57 % en 5 ans. Quelques raisons expliquent ce succès : la nouvelle mouture du tax shelter, un incitant financier pour la production en Belgique, des techniciens de qualité et à prix abordable, et des bâtiments, rues et espaces publics esthétiques qui plaisent aux réalisateurs. Bientôt un « parcours cinéphile » pour découvrir ces lieux de tournage ? Si tout le monde connaît Disney, le nom de nWave est moins familier. Et pourtant, ce studio forestois a signé quelques beaux succès du cinéma d’animation ces dernières années : Fly me to the Moon, Sammy 1 et 2, et tout récemment Robinson Crusoë. Spécialisée en films d’animations 3D et même 4D, la firme réalise un chiffre d’affaires de 20 millions par an avec des films projetés dans le monde entier. L’un des derniers, en iMax, titré Made in Belgium a récolté pas moins de 770.000 entrées à Berlin en deux ans. Un record pour ce « Disney bruxellois » que rien ne semble arrêter. 9 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 | BECI

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