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BECI | livre blanc diversité Avant-propos La diversité est souvent invoquée par les pouvoirs publics pour qu’elle se concrétise, se réalise, se développe. À ce sujet, la dernière déclaration de politique régionale proposait des mesures pour la favoriser, en intégrant comme groupe cible les personnes issues des quartiers socio-économiquement défavorisés. Mais cette approche politique explique en ellemême pourquoi la diversité ne se développe pas suffisamment : une carte mentale différente. En effet, la culture économique n’est pas la culture politique. Chacune a ses valeurs, ses normes, son alphabet qui demande une approche spécifique. La culture d’entreprise est orientée vers la recherche de performance économique ; c’est une valeur forte qui crée aujourd’hui deux tiers des emplois à Bruxelles. Aussi, pour développer la diversité, il faut la comprendre. Sortir de sa carte mentale pour approcher celle de l’autre qui va immanquablement élargir la nôtre. Les entreprises qui ont approché la diversité en ont trouvé la valeur ajouté, à la fois humaine et économique. Car les chiffres de ces entreprises le montrent : mixer les équipes, tant en termes de genre que d’âge, de culture, de handicap… booste les chiffres d’affaires. Chaque forme de diversité apporte sa propre spécificité, différente mais complémentaire et, en soi, elle devient une richesse tant sur le plan humain qu’économique. Les jeunes apportent l’innovation, les plus âgés l’expérience ; les personnes d’ascendance étrangère apportent de la créativité, de par une carte mentale bi-culturelle ; les équipes managériales mixtes en termes de genre se complètent par leur approche différente mais complémentaire des situations ; les personnes en situation de handicap ont parfois développé des atouts que n’ont pas les personnes sans handicap. De plus, avoir des équipes qui représentent sa clientèle permet aussi de mieux la comprendre et donc de mieux l’approcher. Le potentiel économique en devient meilleur. La diversité, pour autant qu’elle soit bien managée, est donc facteur de réussite. Certaines entreprises sont avant-gardistes à ce sujet. Les suivrons-nous ? Thierry Willemarck Président de BECI 1

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